À son arrivée à l'aéroport de Jacmel en début de journée, La gouverneure générale du Canada, Michaёlle Jean, a dit croire que les Haïtiens reprenaient espoir. C'est la première fois qu'elle venait à Jacmel depuis le séisme du 12 janvier. La population n'a cessé de manifester son enthousiasme sur son passage tout au long de sa visite. Les gens se poussaient et jouaient des coudes pour voir cette haïtienne qui a réussi à grimper les échelons, pour devenir la représentante de Sa Majesté la Reine au Canada.
Michaёlle Jean s'est adressée aux femmes rassemblées en grand nombre «Lorsqu'on cherchait les membres de ma famille à Jacmel et bien, je voudrais vous dire que ma famille est ici, ma famille, c'est vous», en ajoutant que ce sentiment de d'appartenance émerge lorsque les gens se rassemblent, mettent leurs idées en commun et posent des gestes pour bâtir l'avenir «C'est ça qui fait la différence».
Amil Zeny de la chambre de commerce de Jacmel, a dit que la région avait bénéficié de l'aide humanitaire canadienne, mais que le plus important maintenant était de concrétiser des investissements. Souhaitant que le gouvernement haïtien décentralise davantage ses fonctions et délègue plus de pouvoirs à la région de Jacmel.
L'ancien ministre de l'agriculture, Gerald Mathurin, a déclaré pour sa part que «L'État n'est pas la Nation, ce qu'il faut à Haïti, c'est une vraie démocratie», a-t-il affirmé à Michaёlle Jean qui a abondé dans le même sens. «La société civile doit avoir son rôle à jouer au niveau de la reconstruction», a-t-elle insisté, autrement, «la reconstruction est vouée à l'échec, Il faut passer aux actes dès maintenant, a conclu la gouverneure générale du Canada. N/ Radio Metropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17179
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 10 mars 2010
Il faut passer aux actes dès maintenant
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