Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 22 février 2010
SÉISME DE HAÏTI, LES CLUBS DE LA PRESSE SOLIDAIRES
Un article retrouvé sur les médias de la région, qui parle de solidarité avec les jounalistes haïtiens. Nous le publions malgré la date...
15 JANVIER 2010
Face à la catastrophe subie par Haïti, où se trouve un club de la presse adhérent à l’Ucpf, l’ensemble des clubs de métropole et d’outre-mer se mobilisent pour apporter leur soutien à leurs confrères, et assurer le peuple haïtien de leur solidarité.
C’est avec une grande tristesse que les clubs de la presse de France et francophone ont appris hier matin la catastrophe qui a blessé si durement Haïti. Depuis, ils se mobilisent pour tenter d’obtenir des nouvelles de leurs confrères vivant dans ce pays. Ce nouveau drame, qui s’est abattu sur un pays si souvent meurtri, ne peut que consterner, d’autant plus quand on a des amis là-bas. On se sent certes bien impuissants, mais cela ne doit pas nous empêcher d’agir et de témoigner notre solidarité.
Pour ceux qui liront cet article et qui l’ignorent, un club de la presse a été créé à Haïti il y a environ trois ans, avec le soutien de l’Union des clubs de la presse de France et francophones (Ucpf). Il est actuellement présidé par Vario Serant, rédacteur en chef de Télé Haïti. Lors des Journées du grand reportage, organisées par notre club de la presse en décembre 2008, le club d’Haïti avait délégué deux de ses administrateurs : Frantz Duval, journaliste au quotidien Le Nouvelliste, responsable du service économique, et Hugo Merveille, également journaliste au Nouvelliste et secrétaire général du club de la presse d’Haïti. Tous deux avaient alors participé à notre débat sur la faim dans le monde et le rôle des médias. Des témoignages aussi forts que documentés, venant de témoins d’un pays où s’étaient déroulées les premières émeutes de la faim.
Nous avons pu avoir des nouvelles de Hugo Merveille, actuellement en voyage professionnel et qui nous écrit : « Merci a tous pour votre soutien. Moi je suis à l’extérieur d’Haïti, et je vis ce drame dans l’angoisse de l’absence de nouvelles de mes proches, de mes amis, de mes collègues… le pays est complètement détruit. Tout le monde ici est effondré. On pleure à défaut de pouvoir faire quelque chose face à cette catastrophe. Haïti est mort ce 12 janvier… » Hugo Merveille a pu aussi nous informer que Frantz Duval allait bien, mais qu’il n’avait pu encore joindre leur président.
Les membres du Bureau et les administrateurs de l’Ucpf, l’ensemble des clubs de la presse de métropole et d’outre-mer ne cessent, depuis l’annonce de la catastrophe, d’échanger mails et coups de fil pour se tenir au courant et dire aussi leur volonté de participer à une opération de solidarité afin de venir en aide à leurs confrères haïtiens, leurs médias, leur club de la presse.
Le président de l’Ucpf Karl Sivatte, journaliste et administrateur du club de la presse Martinique, qui coordonne ces échanges et les relaie, a notamment écrit à l’attention de nos confrères de Haïti : « Au nom de l’ensemble des clubs de la Presse de l’Ucpf, je veux vous transmettre ce message de fraternité et de solidarité dans l’épreuve difficile que traverse votre pays. Les images sont terribles, le bilan sera lourd et nous souhaitons vous dire combien nous sommes touchés au plus profond de nous par cette catastrophe. (…) Les mots sont certainement faibles devant l’ampleur du drame, mais je tenais à vous faire savoir que nous sommes tout près de vous, de vos familles et de la nation haïtienne. Nous organiserons au sein de l’Ucpf notre soutien, le coup est dur, même si j’entends déjà, comme d’habitude, les Haïtiens dire que « péyi-a ké sa lévé » ( le pays saura se relever ). »
Nous formons des vœux pour cela. Et notre premier « pot » de l’année, le 21 janvier, sera l’occasion de vous donner des informations récentes.
http://www.club-presse-provence.com/marseille/les-infos/seisme-de-haiti-les-clubs-de-la-presse-solidaires
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