Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 31 juillet 2009
JEAN MARC PASQUET
Jean-Marc PasquetNé en Suisse (1957), de mère Franco-russe, de père Haïtien, élevé à travers le monde, de culture européenne et métissé de quatre continents, Jean-Marc Pasquet nourrit son imaginaire de ses multiples voyages.
À 13 ans, il quitte Genève pour devenir Maharadjah aux Indes, un pistolet à plomb et 50'000 francs de billets de Monopoly en poche. On le retrouve quelques jours plus tard, dormant dans le Zoo de Turin où il voulait s'habituer aux cris des bêtes féroces. Le pli de l'aventure est pris. Son adolescence mouvementée le voit rebondir de Genève à Addis-Abeba, de Bangkok à New York, de Londres à Madrid, en passant par Port-au-Prince. De sa scolarité, il retient surtout les leçons de l'école buissonnière qu'il pratique avec assiduité dans les forêts proches ou les jungles urbaines.
À 18 ans, il vit entre la Côte d'Ivoire et le Ghana, oscillant dangereusement entre banditisme et musique. C'est la rencontre de musiciens africains, notamment Fela Anikulapo Kuti, qui déterminera ses choix. Il arpente sans le savoir ce qui deviendra plus tard le décor de son premier roman. De retour en Europe, il replonge dans l'écriture à travers la chanson. En 15 ans de musique, il forge son style et sa voix aux feux de la scène, en écrivant plus de 250 chansons qu'il interprète, d'abord avec son groupe de Ska « The Gordini's » puis son groupe de rock tribal « Monkey's Touch ». Il compose, enregistre des disques et se produit sur les scènes européennes. (New-Morning Paris, Paleo Nyon, festival de Leysin, « Gradus ad Parnassum » Moscou)Dès 1991, lauréat d'un concours d'écriture cinématographique, il écrit des scénarios de courts-métrages qu'il réalise et produit lui-même. À la demande de réalisateurs, il écrit plusieurs longs-métrages, et participe à des tournages en tant que comédien, (notamment 1 er rôle dans « Ashakara », long-métrage tourné au Togo par Gérard Louvin). Rassemblant l'efficacité de la structure narrative cinématographique, le rythme des chansons et le lyrisme de la poésie, il se lance dans son premier roman « Nègre Blanc ».
Paru en 1996 aux Editions Robert Laffont, le roman est salué par le public et la critique qui qualifie « Nègre Blanc » de « fusion pananimiste, une érection de l'âme doublée d'un chant d'amour à la femme et à l'Afrique », (A. Duplan, L'Hebdo).
Aux confins des contes Amérindiens, de la cryptozoologie et des légendes urbaines, son nouveau roman « Le Don de Qâ », paru aux Editions Jean-Claude Lattès, en avril 01, se situe au Canada. C'est l'histoire d'amour sensuelle et initiatique de Qâ, la dernière femme poilue des bois, et de Boris, un Européen égaré, citadin incrédule, chaman malgré lui. En une quête haletante, on participe à la métamorphose de Boris, de son départ forcé d'Europe, à son accession à des dons extraordinaires que, grâce à l'aide de chamans Amérindiens, il porte à la connaissance des hommes. Jean-Marc Pasquet se situe dans un courant qu'il appelle « Conscience-Fiction », et collabore avec de nombreux artistes de talent. Il se produit au sein du groupe ZFly, y interprète des chansons tirées du « Don de Qâ », et se livre à des lectures-concerts. Parallèlement, il travaille à son prochain roman, et au livret d'un opéra contemporain.
http://www.jmpasquet.com
"SI" DANS L'HISTOIRE...SI LE CAPITAINE HENRI PERPIGNAN ETAIT NON FUMEUR...L'INVASION ANTI-DUVALIERISTE DE JUILLET 1958
SI on pouvait prendre les commandes du temps et avoir le pouvoir et la faculté de faire machine arrière, l’humanité aurait été encore à ce jour au point de départ. Le scepticisme, la notion de l’inachevé auraient orienté nos actes vers un inamovible point de départ. Fort heureusement alors que nous ne soyons pas maîtres de ce temps dont nous subissons les caprices et les faveurs.
Cependant, souvent nous déplorons ne pas pouvoir revenir sur notre passé, sur le passé et surtout sur certains épisodes de notre histoire, de l’histoire et de celle de nos proches. Pourtant nous vivons constamment avec notre histoire comme structure identitaire. Elle ressasse et nous plaque à la figure le sens de nos choix à un moment déterminé et dans des circonstances données.
Notre histoire n’est rien d ‘autre qu’un ensemble de petites décisions quelques fois prises dans la bonne direction. Souvent des décisions complètement erronées et ratées.
SI au lieu de sourire à ma femme j’avais seulement souri à celle qui était à côté d’elle ?...
SI j’avais tout simplement osé dire non à l’officier d’état civil, le jour de mon mariage ?...
Heureusement aussi que l’histoire ne se reconstitue pas en tenant compte des « SI ». Sauf ce qui concerne le nez de Cléopâtre. Car il est évident que si le nez de Cléopâtre eut été moins long….
Mais il est tout de même rageant de voir des pans d’histoires mal tourner à cause d’un détail insignifiant non indispensable. Si insignifiant qu’ils ne sont même pas envisagés au cours de la planification. Fumeur ou non fumeur…That’s the point !
La lutte sans concession pour le pouvoir en Haïti a maintenu une instabilité politique de plus de 150 ans ponctuée par la première occupation américaine de 1915. Pendant près de 20 ans la gestion du pays a été assurée par les américains tenant les ficelles d’un certain nombre de président-marionnettes qui ont pu terminer leurs mandats présidentiels.
Après l’occupation américaine, Haïti a connu deux gouvernements dirigés par les deux meilleurs présidents de l’histoire : Dumarsais Estimé et Paul Eugène Magloire.
Cependant eux-aussi, ils sont sortis pas la petite porte de l’exile quand ils ont voulu à tout prix conserver ce pouvoir.
Après 1956, le pays était redevenu ingouvernable comme il l’avait été avant l’occupation de 1915. Les intérêts politiques étaient si divergents que les intérêts nationaux s’y trouvaient enfouis dans les dédales de l’obscurantisme partisan aveugle dont la seule cible était le fauteuil présidentiel.
L’armée d’Haïti, la bourgeoisie haïtienne, la classe politique se refusèrent de trouver une entente pour une politique orientée vers le bien être du peuple.
Après la survenue d’évènements les uns les plus invraisemblables que les autres, un concours de circonstances historiques conduisirent le Docteur François Duvalier à la Présidence de la République en 1957. Un autre président de plus. Un président conjoncturel qui ne devrait pas faire long feu à l’instar du populaire Daniel Fignolé pris au piège et chassé du pouvoir après deux semaines.
L’aventure de François Duvalier avait été conçue avec prologue et épilogue. Une sorte de chronique d’une mort annoncée.
Cependant, quand quinze ans plus tard, son fils-successeur Jean-Claude Duvalier disait dans un discours : « mon père a gagné la bataille politique », il avait certainement raison. En effet, pour garder le pouvoir pendant 14 ans, il a fallu se battre sérieusement et vaincre tous les obstacles. Il avait su démanteler puis asservir les forces armées ; décapiter puis réduire au silence l’opposition ; amadouer le peuple en le faisant croire qu’il était le pilier de sa révolution.
Ce ne fut pas sans heurt car les adversaires étaient aussi déterminés à le chasser du pouvoir que lui il était disposé à s’y accrocher.
Une des premières grandes et sérieuses épreuves qu’il a dues affronter reste la première invasion du 28 juillet 1958.
En effet, dans la nuit du 28 au 29 juillet 1958, moins d’un an après l’accession au pouvoir de François Duvalier, un groupe de huit hommes armés, à bord d’un yatch 55 pieds de long, Mollie C, débarquèrent à Délugé près de Montruis. Les huit hommes sont identifiés comme le Capitaine Alix Pasquet, les Lieutenants Henri Perpignan et Philippe (Fito) Dominique, donc des anciens officiers de l'Armée d’Haïti ; Arthur Payne, Dany Jones, Levant Kersten, Robert F. Hickey, Joe D. Walker, de nationalité américaine. Ils avaient embarqué à Miami.
Un habitant de Délugé, ayant observé le débarquement des armes lourdes ont vite fait d’avertir le chef-section qui à son tour ne tarda pas à alerter le post militaire de Saint Marc. Une patrouille militaire de trois soldats est donc envoyée sous le commandement du Lieutenant Léveillé. Il y eut une escarmouche entre les envahisseurs et la patrouille militaire. L’escarmouche devint combat. Les militaires réguliers y compris le lieutenant Léveillé sont tués et du côté des envahisseurs, Arthur Payne reçu une balle à la cuisse.
Les envahisseurs s’emparent du véhicule militaire marque Jeep, y chargent leurs armes et prennent la route vers Port-au-Prince. Sur le trajet, le véhicule tombe en panne. Puisque les anciens militaires, membres de l’invasion portaient les uniformes réguliers de l’armée, ils n’eurent pas beaucoup de difficulté à se procurer une camionnette tap-tap de couleur bleue.
Au milieu des décorations artistiques caractéristiques de ce genre de véhicule de transport, on lisait sur un écriteau posé en haut et en avant « Ma douce Clairmène » et de chaque côté « an depi de tou se bondye ki sel mèt ». Le conducteur du véhicule se croyant en présence des membres de la toute puissante armée haïtienne n’hésita point à aider à charger les armes et à les engouffrer à l’intérieur du tap-tap. Les huit hommes atteignirent donc Port-au-Prince vers minuit. Philippe Dominique conduisait le véhicule avec, assis à ses côtés, Alix Pasquet.
Arrivé devant le portail des Casernes Dessalines, Alix Pasquet dit au soldat en poste qu’il vient d’écrouer quelques citoyens blancs pour le compte du gouvernement. Le portail s’ouvrit sans heurt et les envahisseurs occupent sans résistance les locaux des Casernes Dessalines.
Ils tuent le soldat posté en sentinelle, le colonel Champagne constant officier de garde. Le capitaine Pierre Olly, en tournée d’inspection dans les locaux des Casernes put fuir avec une fracture du bras. Il a été conduit pour des soins à l’hôpital militaire. Choqué et paniqué, l’officier ne sut pas dire l’effectif des mercenaires ayant occupé les enceintes militaires. Un sergent, ordonnance du capitaine Olly a été cependant tué ainsi que le Caporal Bovil. Un autre officier, un médecin Docteur Edouard sera retrouvé mort dans les salles de bains des casernes à la fin des affrontements.
Pasquet et son groupe attaquèrent le Palais National et les Casernes Dessalines en même temps. Les anciens officiers haïtiens connaissaient bien les lieux y ayant été cantonnés.
Cependant, une fois en possession des Casernes Dessalines les envahisseurs pourront constater que François Duvalier avait fait transférer l’ensemble de l’arsenal qu’il avait fait placer sous sa surveillance et son contrôle dans les sous sols du Palais national. François Duvalier avait compris l’importance des Casernes Dessalines dans la planification des coups militaires qui ont jalonné l’histoire récente du pays. Le Capitaine Pasquet essuie un deuxième revers stratégique quand il se mit à appeler ces aniciens camarades, des militaires actifs et d’anciens militaires pour se joindre à lui et que personne n’accepta de l’aider.
L’histoire raconte qu’il appela François Duvalier par téléphone et lui demanda de se venir se rendre avec un drapeau blanc en main dans les locaux des Casernes. Ce dernier lui aurait répondu : - Si vous avez des couilles, venez vous présenter devant moi à la rue des Casernes !
En ce moment, Duvalier ignore tout de l’invasion, les nouvelles parlent de trois cents soldats et mercenaires venant de Miami, ayant déjà occupé les Casernes Dessalines, la garnison militaire la plus importante du pays et située a quelques mètres du Palais national.
Le président pris lui-même les commandes de l’opération. Il fait conduire ses enfants Jean Claude et Simone chez le colonel Merceron puis chez le Capitaine Claude Raymond. La petite histoire rapporte que, devant tant d’incertitude, le Président François Duvalier avait pris la décision de partir …
Au prime abord, le Président Duvalier ne savait pas à qui il avait affaire et combien était le nombre des agresseurs. Ainsi il se revêtit d'un uniforme de soldat et s'apprêtait à fuir. Mais, Le lieutenant Henri Perpignan eut envie de fumer. Il envoya donc un soldat lui acheter deux paquets de cigarettes marque SPLENDIDES.
Grosse erreur !...Énorme connerie !
Le soldat est capturé. Certains disent qu’il s’est rendu lui-même. Il est amené à Monsieur LUCIEN CHAUVET, sous secrétaire d’état de l’intérieur et de la défense nationale. Interrogé, le soldat dira que les envahisseurs n’étaient pas plus nombreux que huit. Personne ne voulut le croire.
Pendant les échanges de tirs entre les Casernes Dessalines et l’artillerie du Palais national, le Colonel Louis Roumain put abandonner les Casernes en sautant par une fenêtre et fuir. C’est lui qui confirmera par la suite les propos du soldat.
François Duvalier ordonna donc une attaque massive contre les Casernes Dessalines et vers neuf heures du matin, les forces régulières reprirent le contrôle de la situation.
Tous les agresseurs seront maîtrisés et tués. Les forces régulières retrouvèrent dans les locaux des Casernes les cadavres d’Alix Pasquet avec le crâne ouvert baignant dans la matière cérébrale éparpillée, Philippe Dominique, Dany Jones et Joe Walker criblés de balles.
Arthur Payne, blessé lors de l’escarmouche de Délugé se rendit, enveloppé dans un matelas, s’identifiant comme un journaliste. Il sera exécuté sans pitié.
Henri Perpignan et Robert Hickey réussirent s’échapper des Casernes. Ce dernier sera identifié par les soldats réguliers qui l’exécuteront d’une balle à la tête. Henri Perpignan se dirigea vers une maison proche des casernes et demandera au gérant de lui permettre de se cacher dans un poulailler. Le gérant entendit le vacarme de la foule à la recherche de l’agresseur. Celui-ci prit de panique s’apprêtait à partir quand Perpignan fit feu et le tua.
Attiré par les coups de feu la foule se précipita sur Perpignan et le tua à coups de couteau. Son cadavre, dépouillé de ses vêtements sera traîné par la foule en folie et en furie jusqu’au palais national.
Levant Kersten, le dernier des envahisseurs américain, réussira à sortir des locaux des Casernes mais subira le même sort que le lieutenant Henri Perpignan.
Ainsi s’acheva l’épopée d’un groupe d’hommes qui avaient pensé pouvoir épargner Haïti et les haïtiens des trente ans de dictature des Duvalier.
En histoire, il n’y a pas de "SI".
Cependant on peut quand même imaginer que si Henri Perpignan eut été non fumeur et pouvait se passer des cigarettes SPLENDIDES, l’invasion de juillet 1958 aurait pu chasser François Duvalier du pouvoir et on aurait hérité ni de Jean-Claude Duvalier, ni des tontons makout, ni de Aristide, ni des chimères, ni de Préval I, ni de Aristide II ni de Préval…LE PAYS AURAIT PU ETRE…DIFFERENT…
Auteur : Docteur Jonas Jolivert
(Référence: Jean Julien in ISTWA PEYI DAYITI..Vol 11 contact jnjull1@aol.com)
jeudi 30 juillet 2009
Le gouvernement réduit le délai d'enregistrement des sociétés.
Cette nouvelle disposition des autorités haïtiennes permettra de ramener à 70 jours le délai nécessaires aux formalités administratives avant le début des opérations.
Le directeur du Centre de Facilitation des Investissement9 CFI), Guy Lamothe, se réjouit de cette décision de la Première Ministre, qui exclut la Primature et la Présidence de la procédure de légalisation des entreprises. Il soutient que ce nouveau système rendra le pays plus compétitif en ce qui a trait aux conditions d'accueil des investisseurs. "
Avec cette disposition nous rattrapons nos compétiteurs de la région", explique M. Lamothe qui espère réduire d'avantage le délai d'enregistrement des sociétés.
Il révèle que la procédure ne dure que 10 jours au CFI mais les dossiers doivent passer 60 jours aux Presses Nationales avant leur publication.
Haïti est classé 148 eme sur 170 pays dans le dernier classement de la Banque Mondiale relatif aux pays facilitant les investissements.Guy Lamothe croit qu'avec ces réformes, qui allègent les formalités administratives, Haïti devrait se retrouver à une meilleure place dans le prochain classement.
Il signale que ces efforts entrepris dans le cadre de la modernisation de l'appareil d'Etat sont de nature à encourager l'activité économique.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15603
Nouvelle opération de la PNH dans la commune de Pétion Ville baptisée «Prévention de la criminalité et relation communautaire »
Cette opération, qui est lancée depuis une semaine est baptisée «Prévention de la criminalité et relation communautaire » Elle a pour objectif de freiner les actes de banditisme, vols, dans la commune, et de lutter contre le kidnapping selon le commissaire principal de Pétion Ville, Muscadin Jean Gardy. .
Durant toute la journée des patrouilles de policiers circulent à pied dans les rues de la ville, au cimetière, sur les places publiques, à la recherche de gens mal intentionnés a –t il précisé.
L'opération semble jusque là porter fruit « Plus d'une cinquantaine d'individus sont déjà arrêtés dans le cadre de cette intervention des forces de l'ordre.
La plupart de ces individus interpelés n'ont aucune pièce d'identification a fait savoir le commissaire Muscadin. S'ils n'arrivent pas à s'identifier ces individus seront transférés à la DCPJ [Direction centrale de la police judiciaire] ou au tribunal de paix de la commune pour les suites légales », a indiqué Muscadin Jean Gardy.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15607
« La Couleur de l'Aube », de la romancière haïtienne Yanick Lahens, figure parmi les dix romans finalistes de l'édition 2009 du Prix des cinq continen
« La Couleur de l'Aube », de la romancière haïtienne Yanick Lahens, a été sélectionné par les quatre comités de lecture, a fait savoir mercredi l'OIF dans un communiqué.
Il s'agit de l'Association Entrez Lire de Belgique, l'Association des écrivains du Sénégal, l'Association du Prix du jeune écrivain francophone et le Collectif des écrivains de Lanaudière de Québec. 93 auteurs issus de 29 pays et publiés par 60 éditeurs de 12 pays, étaient en lice pour cette nouvelle édition.
Le jury, présidé par la Québécoise Lise Bissonnette, choisira le lauréat le 28 septembre 2009 parmi les dix romans finalistes et le prix sera remis le 24 octobre à Beyrouth, dans le cadre du salon international du livre.
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Vers la création d’un code et d’un manuel de normes techniques de santé publique
Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP)- Des médecins haïtiens ont plaidé mercredi pour la rationalisation du secteur sante en Haïti, avec notamment la régulation du fonctionnement des cliniques et hôpitaux privés, des pharmacies... pour permettre à toute la population d’avoir accès aux soins de santé..
Ces déclarations ont été faites, lors d'une séance de travail organisée à l’intention des journalistes évoluant à Port-au-Prince, autour de l’actualisation du cadre légal et normatif du système de santé en Haïti.
Selon l’un des intervenants, le Dr Junot Félix, cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet initié à partir d’un prêt de 32 millions de dollars américains de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), en 2006 et qui avait pour but la rationalisation du secteur santé.
Une évaluation des lois sur la santé a été faite et aujourd’hui, nous entamons la phase d’élaboration de nouvelles lois susceptibles d’être appliquées dans le pays compte tenu de la réalité actuelle, a fait savoir Dr Félix.
Ces travaux devraient aboutir à la création d’un code et d’un manuel de normes techniques de santé publique en vue de la régulation de tout le système, a encore fait savoir Dr Félix, soulignant que des séances de travail ont également été organisées avec des membres d’autres secteurs en vue d’avoir leurs opinions sur cette initiative.
Selon lui, ces documents devraient être prêts au plus tard en septembre prochain pour être ensuite soumis au parlement pour ratification.
De son côté, le docteur Donald François, a fait valoir qu'un pays ne peut pas fonctionner sans loi, il nous faut être clair sur cette question et adopter des mesures drastiques en ce sens, a déclaré Dr François, estimant urgent que l’on œuvre à la "démédicalisation" du système.
Il faut des lois pour réguler le fonctionnement des cliniques privées, des pharmacies et permettre à toute la population d’avoir accès aux soins de santé, a-t-il encore insisté.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
15 morts, 67 disparus, 118 personnes secourues, dernier bilan provisoire du naufrage de l'embarcation de fortune au large des Iles Turcs and Caicos
le premier ministre Michèle Pierre Louis a annoncé l’adoption prochaine de mesures pour aider le SEMANAH à mieux accomplir sa mission.
Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) – Le dernier bilan provisoire du naufrage lundi de l’embarcation de fortune avec au moins 200 haïtiens à bord au large des iles Turks and Caicos s'élève à 15 morts, 67 disparus et 118 personnes secourues, a indiqué mercredi le coordonateur de l’Office Nationale de la Migration (ONM).
Gérald Morency a fait savoir que les survivants reçoivent pour l'instant à Providentiales (Iles Turcs) les soins appropriés à leur état de santé.
Il dit attendre une communication du Ministère des affaires étrangères pour les suites nécessaires, précisant qu’aucune date n’a encore été retenue pour le rapatriement des survivants.M. Morency invite les citoyens à ne pas s’aventurer dans ces voyages dangereux.
«Vous avez très peu de chances d’arriver à destination et vous risquez d’être dévorés par des requins », a-t-il dit à tous ceux qui prennent la mer en quête de meilleurs conditions de vie.
Gérald Morency annonce le lancement prochain d'une vaste campagne de sensibilisation dans les zones reculées et à forte tendance migratoire, notamment le Nord- Ouest, pour porter les populations à rester chez elles. La garde-côtière américaine a mis fin mercredi à ses opérations de recherche des 67 haïtiens toujours portés disparus, estimant qu'ils ont dû avoir péri en mer.
Le premier ministre Michèle Pierre Louis a annoncé mercredi l’adoption prochaine de mesures visant à aider le Service Maritime et de Navigation d’Haïti (SEMANAH), à mieux accomplir sa mission.
C’est dur de voir des compatriotes périr en haute mer à bord d’embarcations de fortune, a déclaré le chef du gouvernement.
Elle en a profité pour apporter des éclaircissements sur la demande des autorités haïtiennes auprès de leurs homologues américaines d’accorder haïtiens en situation irrégulière aux Etats-Unis le statut de réfugiés temporaires suite aux dernières intempéries de 2008 ayant frappé Haïti.
Selon Mme Pierre Louis, cette question est en train d’être agitée sérieusement.
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Le GARR dénonce les défaillances du système d’enregistrement et d’identification des citoyens haïtiens.
Le chargé de plaidoyer du GARR, Agénor Brutus, a fait savoir que ces défaillances touchent à la fois les citoyens haïtiens qui sont dans le pays et ceux vivant à l’étranger.
M. Brutus juge anormal que plus de 20% des nouveau-nés haïtiens ne soient pas enregistrés, déplorant que le système d’état civil haïtien encourage la discrimination contre l’enfant et viole la convention des nations unies sur les droits de l’enfant.
Il affirme noter des mentions discriminatoires à l’égard des enfants dans la rédaction de certains actes d’Etat civil. En fonction du statut matrimonial des parents, plusieurs catégories d’enfants sont crées : enfant naturel, légitime, adultérin ou incestueux, regrette le responsableLe chargé de plaidoyer du GARR plaide par ailleurs en faveur de l’adoption par l’Etat haïtien de mesures pour enregistrer de manière correcte toute nouvelle naissance avec l’inscription des noms des pères et des mères, indépendamment de leur statut matrimonial, en accordant une attention spéciale aux endroits les plus reculés du pays.
Il réclame également de l’Etat haïtien l’adoption de mesures devant faciliter l’enregistrement des enfants des rues qui, pour la plupart, a-t-il dit,, n’ont aucune information sur leurs parents, leur date de naissance et leur âge.
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La POHDH se joint au concert de ceux qui pressent les parlementaires de rejeter les objections du chef de l'Etat dans le dossier du salaire minimum.
La commission Affaires sociales de la chambre des députés doit soumettre ce jeudi son rapport au bureau, a promis en début de semaine, la présidente de la dite commission, Gérandale Thélusma, souligant que le rapport tiendra compte de différentes propositions émises concernant cette loi.
Dans une note de presse, la POHDH a fait savoir qu’en raison de la cherté de la vie, un salaire de 200 gourdes n’arrivera même pas à permettre à une famille de faire face aux besoins quotidiens les plus pressants.
La plate-forme rappelle que les articles 35, 35-1 de la constitution haïtienne ainsi que l’article 23 de la déclaration universelle des droits humains reconnaissent à tout ouvrier le droit à de bonnes conditions de travail et à un niveau de salaire lui garantissant une vie décente.
Il appartient au gouvernement de prouver s’il tient à appliquer une politique publique qui prend en compte les revendications des citoyens, écrit la POHDH, ajoutant: le chef de l’Etat veut faire comprendre que le secteur patronal est incapable de payer aux employés un salaire de 200 gourdes mais reste muet face à l’augmentation des prix du carburant.Elle rappelle que si les citoyens avaient gagné les rues en avril 2008, c’était pour protester contre la cherté de la vie.
La POHDH demande aux parlementaires d’assumer une fois de plus, leurs responsabilités en rejetant l’objection du chef de l’Etat à la loi sur le salaire minimum.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Salaire minimum: le rapport de la Commission affaires sociales de la chambre basse promet pour ce jeudi son rapport sur les objections du président P
Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) – Le député de Pétion-ville Steven Benoit a fait savoir mercredi que plusieurs de ses collègues lui ont donné la garantie qu’ils vont rejeter les objections du chef de l’Etat à la loi sur le salaire minimum voté à 200 gourdes par jour par les deux chambres du parlement.
La commission des affaires sociales de la chambre des députés devrait remettre son rapport ce jeudi au bureau pour être à l’Assemblée.
Le député Benoit, père de la loi sur le salaire minimum rejetée par le président, a indiqué qu’il va continuer son lobby auprès de ses pairs pour les porter à s’exprimer dans le même sens que lors du premier vote. Il a de bons espoirs que les députés vont maintenir le salaire minimum à 200 gourdes, en faisant ainsi objection aux objections du président.
« Ils sont nombreux les collègues députés qui m’ont assuré qu’ils vont voter contre les objections du chef de l’Etat et que leur vote sera public », a dit le parlementaire qui croit que les députés de l'OPL pourraient rejoindre ceux de la concertation des parlementaires Progressistes (CPP), bloc majoritaire à la chambre.
La CPP, devrait tenir une réunion dans la matinée de jeudi avant la séance au cours de laquelle le rapport de la commission sur les objections du chef de l'Etat, devrait être à l’ordre du jour.
Renforçant les espoirs de Steven Benoit, le vice-président du Sénat, Andris Riché a de son coté indiqué que tous les parlementaires de son parti, l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), voteront contre les objections du chef de l’Etat.
L’histoire ne pardonnera à aucun parlementaire qui ne voterait pas contre les objections de René Préval, a martelé Andris Riché qui dit croire que l’institution qu’est le Parlement haïtien sortira affaiblie si cette loi n’est pas votée dans les mêmes termes qu’elle l’a été la première fois.
Il a indiqué que l’application de la loi sur le salaire minimum à 200 gourdes sera le point de départ d’un changement en Haïti, voilà pourquoi, a-t-il ajouté, les parlementaires de l’OPL ont été appelés à défendre les intérêts du peuples.De son coté, le secrétaire général de la Fédération des Petites et Moyennes Entreprises, Jean Pierre Alcindor suggère que le salaire minimum soit fixé à 160 gourdes par jour.
Il a également plaidé aussi en faveur de l’adoption de mesures d’accompagnement en faveur des ouvriers.
Le président René Préval a tenu de nombreuses rencontres et s'est adressé en plusieurs occasions par lettres ou directement aux parlementaires pour les prévenir qu'un salaire minimum à 200 gourdes par jour fera perdre de nombreux emplois, reprenant ainsi les craintes exprimées à tort ou à raison par l'Association des Industries d'Haïti (ADIH).
Des blocs du parlement autres que la CPP auraient rejoint la position de maintien d'un salaire minimum à 200 gourdes, suite au mécontentement provoqué par la promulgation dans le journal officiel le Moniteur des résultats des dernières sénatoriales partielles, en dépit de graves dénonciations de fraudes et des accusations de falsification de résultats portées contre le président du Conseil électoral, Frantz Gerard Verret par le vice président du même conseil, Rodol Pierre.
Le salaire minimum dominicain qui a bénéficié le 7 juillet dernier d'une augmentation de 15% de la part du Comite national des salaires (CNS) sur la base de la Résolution 1-2009, sera effectif à partir de ce jeudi, a annoncé le secrétaire d'Etat au travail, Max Puig.
Le salaire minimum dominicain pour les ouvriers du secteur public avoisine les 9 dollars américains.
Le salaire minimum haïtien est de 70 gourdes, soit moins de 2 dollars américains. http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
mercredi 29 juillet 2009
Naufrage ; l'espoir de retrouver des survivants s'amenuise
Depuis le début des opérations de sauvetage lundi soir, 118 survivants ont pu être secourus sur le lieu de l'accident, à quelque 3,7 km au sud-est des îles Turks et Caïcos, situées à environ 160 kilomètres au nord d'Haïti. Quinze de ces survivants avaient réussi à atteindre West Caicos, une des îles de l'archipel ont révélé les autorités locales.
Hier soir, 15 corps avaient été retrouvés et les garde-côtes américains continuaient de prêter main forte aux autorités locales pour tenter de localiser les 67 clandestins toujours portés disparus, ont précisé les garde-côtes américains dans un communiqué.
Le voilier se dirigeait probablement vers les Bahamas ou la côte sud-est des États-Unis.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15596
La Banque Mondiale apporte un appui de 5 millions de dollars au secteur agricole
La directrice-pays de la Banque mondiale pour les Caraïbes, Yvonne Tsikata, et l'ambassadeur d'Haïti aux Etats-Unis, Raymond Joseph, ont signé un accord de don de 5 millions de dollars visant à renforcer la gestion de l'agriculture haïtienne et à promouvoir le développement de ce secteur.
" Grâce à ce don de 5 millions de dollars, la Banque espère soutenir l'action menée par le Ministère de l'agriculture en encourageant le recours au secteur public et aux ressources des donateurs à l'appui du secteur agricole ", a expliqué Yvonne Tsikata, Directrice-pays de la Banque pour les Caraïbes.
Le secteur agricole, qui occupe une place de premier plan dans l'économie haïtienne, représente plus de 25 % du PIB et emploie près de 50 % de la population active d'Haïti.
De son coté, l'ambassadeur haïtien a soutenu que l'aide ainsi fournie au Ministère de l'agriculture ne manquera pas de porter ses fruits.
Le nouveau don de la Banque mondiale vise à aider le Ministère de l'agriculture, des ressources naturelles et du développement rural à définir les investissements prioritaires qui répondent aux objectifs de la politique agricole et à améliorer les aides locales à l'agriculture.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15598
Naufrage; le gouvernement français présente ses sympathies
Rappelant les circonstances tragiques du naufrage, le gouvernement français a exprimé sa sympathie et sa solidarité au peuple et aux autorités de la République d'Haïti.
Le gouvernement haïtien n'a pas encore réagi après le naufrage au large des iles Turks and Caïcos, d'un voilier transportant plus de 200 voyageurs clandestins.
De son coté, le chef de file de l'Alliance, Evans Paul, s'est dit attristé par ce nouveau drame qui résulte de la misère atroce qui sévit dans le pays.
LLM
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15 morts et 65 disparus ; bilan du naufrage au large des Iles turks
Le naufrage d'un bateau chargé d'émigrants haïtiens a fait au moins 15 morts et plus de 65 disparus dimanche soir au large des îles Turks et Caïcos, selon les gardes-côtes américains et la police locale. Les gardes cotes américains ont indiqué que plus de 120 passagers, dont 22 femmes, ont pu être secourus.
Les autorités policières des Iles Turques ont révélé que 15 corps ont été repêchés en mer au large de West Caïcos, une île pratiquement inhabitée mais très prisée des plongeurs et des plaisanciers. "Nos recherches se poursuivent, sur mer et dans les airs", a déclaré un responsable de la garde-côte à Miami. "Mais au fur et à mesure que le temps s'écoule, les chances de retrouver des survivants diminuent".
Toutefois un porte parole des gardes cotes a fait état de la poursuite des recherches en vue de retrouver d'autres survivants. "Le bateau s'est échoué sur le récif de Molasses (...) nous avons secouru 124 personnes, 22 femmes et 102 hommes - et deux des hommes étaient décédés", a précisé le porte-parole de la police locale.
La semaine dernière, les gardes-côtes américains avaient intercepté 124 Haïtiens sur un bateau de 18 mètres "en forte surcharge" à 240 km au sud-ouest de l'endroit du naufrage.
Chaque année, plusieurs centaines haïtiens risquent leur vie sur des embarcations de fortune afin de fuir la misère.
En mai dernier, 9 clandestins haïtiens s'étaient noyés au large de Palm Beach (Floride).
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15595
L'archevêque du Cap-Haïtien estime urgent que les autorités haïtiennes et dominicaines chercher à mettre un terme aux conflits qui opposent trop sou
Des cas d'haïtiens tués par des dominicains à coups de machettes et leurs maisons incendiées sont aujourd'hui monnaie courante. Il s’agit d’un véritable scandale, s'est indigné le prélat qui estime inacceptable que les présidents des deux pays n’entreprennent aucune démarche sérieuse pour chercher à résoudre ce genre problème.
Pour beaucoup d'haïtiens et de dominicains, l'amitié entre les présidents René Préval et Léonel Fernández, va chaque jour grandissante, mais les efforts pour résoudre les problèmes migratoires et les conflits souvent meurtriers ne suivent pas la même courbe.
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Le député Jean David Génesté appelle le parlement à jouer son rôle suite à la crise provoquée par la promulgation de résultats jugés "truqués":
Port-au-Prince, le 28 juillet 2009 – (AHP)- Le député Jean David Génesté a estimé mardi que le parlement doit jouer son rôle dans la situation de crise qui se dessine suite à la promulgation de résultats jugés "truqués" du 2è tour des sénatoriales du 21 juin dernier.
Plusieurs secteurs ont contesté les résultats de ces élections en raison du taux pratiquement insignifiant de participation, des violences, irrégularités et fraudes qui les ont affectées dans différentes régions du paysLe vice-président du Conseil Electoral Provisoire, Rodol Pierre avait même demandé à l’organisme électoral de surseoir à la publication des derniers résultats, après avoir accusé le président du Conseil de les avoir falsifiés.
M. Génesté a plaidé en faveur de la formation d’une commission d’enquête parlementaire et d’une autre commission composée entre autres de membres de la société civile pour chercher à faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, notamment dans les départements de l’Artibonite et du Sud.
Il est inacceptable que des gens n’ayant aucune légitimité deviennent sénateurs de la république, s'indigne Jean David Génesté.
Le député de Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince), Esdras Fabien a estimé pour sa part que cette situation était prévisible, puisque dès le départ, le CEP avait clairement montré qu'il était incapable d'organiser des élections crédiblesIl a accusé plusieurs des partis qui se plaignent et font aujourd'hui état de fraudes d'en être pleinement responsables pour avoir foncé tête baissée dans ces élections sans avoir demandé et reçu aucune explication valable sur la mise à l’écart du parti majoritaire, Fanmi Lavavas.
Ils sont tombés dans leur propre piège, a-t-il fait savoir.
Esdras fabien qui déclare n'avoir rien à voir avec l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), a déclare détenir des preuves que ce parti a gagné ces élections dans le département de l’Artibonite.
Il appelle à la destitution immédiate de ce CEP jugé peu crédible.
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Le militant des droits de l'homme Patrick Elie estime que l’élite haïtienne doit être tenue pour responsable des différentes occupations militaires qu
Patrick Elie intervenait à l’occasion du 94ème anniversaire de la première occupation d’Haïti par l’armée américaine qui avait débuté le 28 juillet 1915.
La présence de soldats étrangers dans le pays nuit grandement à l’image qu’il projette sur la scène internationale et éloigne touristes et investisseurs, a affirmé Patrick Elie Ce n’est pas suite aux défaites de nos forces armées face aux armées étrangères que nous avons connu trois occupations mais à cause de la défaillance de l’élite haïtienne, s’est indigné Patrick Elie.
Il estime que si les haïtiens ne gèrent pas la crise qui secoue actuellement le pays, nous risquons une occupation dans le plein sens du terme.
Voilà pourquoi il appelle les haïtiens à travailer ensemble pour permettre au pays de retrouver sa souveraineté et en faire un endroit où ses enfants peuvent trouver la joie de vivre.
Quelques 4 semaines après les violentes manifestations provoquées par les objections du chef de l'Etat quant à un salaire minimum à 200 gourdes tel que voté par les deux chambres du parlement, la situation se complique encore suite à la publication officielle des résultats des sénatoriales du 21 juin, en dépit des dénonciations d'irrégularités produites par différents partis politiques et surtout malgré les accusations de falsification de résultats portées contre le président du conseil électoral Frantz Gerard Verret par le vice-président du même conseil , Rodol Pierre. C’est dommage et même catastrophique que les dirigeants haïtiens se montrent irresponsables à un point tel qu’il faut des étrangers pour décider à leur place de l’avenir d’un pays qui a conquis son indépendance au prix de tant d’efforts.
Haïti, a-t-il encore regretté est le seul pays qui a gagné son indépendance grâce à un soulèvement d’esclaves et qui a dû par la suite payer aux anciens colonisateurs une forte somme d’argent pour qu’ils reconnaissent cette indépendance.
Dans de récents écrits notamment africains, beaucoup estiment qu'une bonne partie de l'élite haïtienne n'ont, eux non plus, aucun égard pour la geste de l'indépendance de leur pays(1er janvier 2004) pour avoir saboté par de violentes manifestations son 200ème anniversaire, en raison d'objectifs politiciens.
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94ème anniversaire de l'occupation américaine de 1915: le parti PROP se dit consterné par la présence de la MINUSTAH en Haïti.
Son secrétaire général, Claude Dibique a fait savoir qu’Haïti ne sera jamais un pays réellement indépendant tant que les soldats de la Mission des Nations Unies pour Stabiliser Haïti (Minustah) qui sont dans le pays depuis 2004 n’auront pas été renvoyés chez eux.
Il rappelle que la constitution haïtienne ne reconnait que deux forces armées, la Police Nationale d’Haïti et l’Armée d’Haïti.
Aussi, Claude Dubique appelle les autorités haïtiennes à œuvrer de manière à créer les conditions favorables au départ de la Minustah du pays M. Dubique demande par ailleurs aux parlementaires de rejeter les objections du chef de l’Etat à la loi sur le salaire minimum votée à 200 gourdes au Parlement et appelle au renvoi des conseillers électoraux qui, affirme-t-il, ont lamentablement échoué dans l’organisation d’élections crédibles dans le pays pour renouveler le tiers du Sénat.
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Le Directeur général reconduit de la PNH affirme, devant la commission justice et sécurité publique du sénat, avoir fait œuvre qui vaille,
Port-au-Prince, le 28 juillet 2009 – (AHP) – Le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol s’est adressé mardi un satisfécit pour ses réalisations à la tête de l’institution policière et promet des améliorations tant au niveau de l’institution qu’au niveau du service qu’elle donne à la population.
Mario Andrésol intervenait au Sénat à l’invitation de la commission justice et sécurité du grand corps suite à sa reconduction par le chef de l’Etat.
Mario Andrésol a fait savoir que les efforts déployés dans la lutte contre le crime organisé durant ces trois dernières années ont été payants.Il a indiqué qu’au cours de cette période 754 kg de cocaïne, 2908 Kg de marijuana et 292 armes à feu ont été saisis alors que 335 trafiquants de drogue et 4228 malfaiteurs ont été traduits en justice.
La PNH a aussi procédé à la saisie de 32 maisons évaluées à 18 millions de dollars US, a dit M. Andrésol, précisant que 10 de ces maisons font actuellement partie du patrimoine national.
Il a par ailleurs dévoilé son plan d’action pour les trois prochaines années Dans le cadre de ce plan d’action, il promet le renforcement institutionnel de la PNH, renforcement qui, dit-il, passera par l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel policier et la création d’un centre d’hébergement pour les policiers de passage dans la capitale.
Il a aussi annoncé la mise en œuvre du plan de carrière de la PNH et la révision de la police d’assurance au profit des policiers.
Mario Andrésol a fait part de la création d'un service social dans le but d’accompagner les agents de la PNH faisant face à des difficultés de tous ordres et de prendre en charge des agents victimes dans l’exercice de leurs fonctions.
L’institution policière entend également, promet M. Andresol, intensifier la lutte contre l’insécurité, notamment par le renforcement des capacités opérationnelles des unités spécialisées.
Selon Mario Andrésol, le système d’alerte de la PNH va être renforcé pendant qu’une police d’urgence et une structure d’intervention et de réactions rapides seront mises en place.
Il a également annoncé la création de nouvelles unités appelées à couvrir les sections communales.
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Haïti salaire minimum ; Le rapport de la commission des affaires sociales à la chambre basse sera présenté ce jeudi
Le président de la commission le député Gérandal Theluma annonce qu'ils sont en train de mettre la dernière touche à ce document.
Selon le parlementaire, un rapport tenant comptes des différentes propositions sera présenté à l'appréciation de l'assemblé lors d'une séance jeudi à la chambre des députés.
Soulignons que la semaine dernière le président de la république était revenu à la charge et avait souhaité la poursuite du dialogue autour de la loi sur le salaire minimum.
René Préval a rappelé aux élus qu'ils « ont été conjointement investis par le Peuple haïtien de la mission de le conduire sur la voie du progrès ».
« Mission difficile certes, mais que nous avons acceptée ensemble et que nous nous devons de mener à bien. », insiste le président dans sa deuxième correspondance adressée aux parlementaires.
Jusqu' à présent ces derniers paraissaient divisés sur l'attitude à adopter face aux objections du président de la république.
RD
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Paul Denis abandonne L'OPL
Dans une lettre aux dirigeants du parti, l'ancien candidat à la présidence dit avoir pris cette décision pour mettre fin aux "insultes et ultimatums" de ses anciens camarades.
Paul Denis précise qu'il a laissé le parti avec des sentiments de colère, d'indignation et de tristesse reprochant à certains membres de l'OPL de l'avoir "humilié" .
Il dit avoir mal digérer les appels lancés par des dirigeants du parti à maintes reprises dans la presse, au mépris du principe du "règlement à l'interne des conflits.
Paul Denis occupe le poste de conseiller du président de la république depuis plus de deux ans. Les deux hommes ont vécu ensemble en Belgique durant leurs "années de militance et d'études", au cours des années 60-70.
M. Denis a longuement milité au sein de l'OPL et avait représenté le parti lors des élections présidentielles de février 2006, il a aussi été élu sénateur de la République sous la bannière de cette formation politique.
RD
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