Mauvaise gestion et gabegie caractérisent, selon lui, l’équipe gouvernementale
mercredi 10 juin 2009, Radio Kiskeya
Le sénateur Jean Hector Anacacis (Ouest, LESPWA) s’est insurgé mardi contre le fait que le processus de privatisation de la Téléco se déroule tout à fait à l’insu du Parlement.
Le parlementaire réputé proche du chef de l’Etat, René Préval, dirige la Commission Travaux publics, transports et communications du Sénat. A ce titre, il estime qu’il aurait dû être informé des décisions prises concernant l’avenir de l’unique entreprise de télécommunications de l’Etat. Il a fait part de ses appréhensions concernant une éventuelle liquidation de celle-ci.
Furieux de la façon dont les choses se passent, Jean Hector Anacacis a annoncé la convocation imminente par la commission qu’il dirige de tous les responsables concernés, en l’occurrence le ministre des Travaux publics, le ministre des Finances, le Conseil d’Administration de la Banque centrale et le directeur général de la Téléco.
Le Gouverneur de la banque centrale, Charles Castel, a lancé lundi la phase décisive de privatisation de la Téléco, l’une des entreprises qui a servi de vache laitière à la plupart des gouvernements haïtiens, jusqu’à son déclin récent.
Anacacis a par ailleurs exprimé son insatisfaction du bilan de ses 9 mois de gestion présenté lundi à la tribune du parlement par le chef du gouvernement, Mme Michèle Duvivier Pierre Louis. « N’étaient les travaux d’infrastructure réalisés par le Centre National d’Equipements (CNE), la 1ère ministre n’aurait absolument rien à annoncer », a déclaré le parlementaire.
Il a enfin dénoncé mauvaise gestion et gabegie en ce qui concerne le fonctionnement de l’équipe au pouvoir. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5955
Notre commentaire :
Qu’est-ce qu’il avait établi et promis comme programme le candidat supporté par le « grand Sénateur Anacacis Jean Hector ?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 10 juin 2009
La privatisation de la Téléco s’effectue à l’insu du Parlement, dénonce le sénateur Anacacis
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