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jeudi 11 juin 2009

LES MANIFESTATIONS DES ETUDIANTS CONTINUENT

Un étudiant assassiné dans des conditions peu claires

Un étudiant, Emmanuel Jean François, a été tué dans des circonstances peu claires hier mercredi. Le cadavre ensanglanté de Jean François, étudiant de Ecole de Journalisme et de Langue Française (ISCOF) a été transporté à la morgue de l'HUEH dans l'après midi.

La manifestation des étudiants s'était poursuivie dans les rues et les facultés au cours de la journée d'hier. Les facultés de Droit, Médecine, Normale et ethnologie ont servi de base arrière aux étudiants qui ont continué à lancé des pierres sur les véhicules officielles et les voitures privées neuves.

Au cours des trois dernières journées aucune information sur le nombre de personnes appréhendées n'a été communiquée par les autorités. Des élèves des lycées Toussaint et Pétion ont pris part en grand nombre aux manifestants. Des barricades de pneus enflammés ont été érigés à l'avenue Christophe où des pare-brises de véhicules ont été cassés.

Par ailleurs, des étudiants de la faculté d'Ethnologie ont indiqué avoir identifié un individu armé qui avait infiltré le mouvement. L'homme qui se faisait passer pour un étudiant avait en sa possession un revolver taurus.

Le président de la Fusion des Sociaux-démocrates, Victor Benoît réclame la libération des étudiants appréhendés lors des manifestations. Appelant les étudiants à réaliser des manifestations pacifiques, M. Benoît croit que le gouvernement doit dialoguer avec les étudiants.

LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15346

Nouvelles protestations étudiantes à Port-au-Prince : Un mort par balle

Etudiant en communication d’une école privée, Emmanuel Jean-Francois a été abattu dans des circonstances non encore élucidées

Un étudiant d’une école de communication, Emmanuel Jean-François, a été tué par balle mercredi à Port-au-Prince, lors de nouvelles manifestations anti-gouvernementales sur fond de revendications sociales organisées à l’instigation des étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti.

Retrouvé avec le badge de son école, l’Institut Supérieur de Communication Française (ISCOF), le corps de la victime a été acheminé à la morgue de l’Hôpital de l’Université d’Etat.

Aucune précision n’était encore disponible sur les circonstances dans lesquelles s’est produit le premier incident meurtrier de la mobilisation étudiante dont l’objectif premier était la promulgation de la loi révisant à la hausse le salaire minimum.

En dépit de la présence moins importante des manifestants autour des facultés de l’UEH, comparativement à mardi, la journée a été marquée par de nouveaux incidents.

A l’HUEH, tous les patients admis à la maternité, de même que les enfants soignés à la pédiatrie, ont dû être évacués en raison de l’atmosphère rendue insupportable par l’usage excessif de gaz lacrymogènes.

Quant au service d’urgence, il a été vidé de ses malades en très peu de temps.

La panique était également à son comble au collège Colimon Boisson, une école primaire de la capitale. De jeunes élèves intoxiqués sont tombés en syncope tandis que parents, enseignants et riverains ne pouvaient pas tenir en place.

A la Faculté d’ethnologie, un présumé sympathisant du mouvement aurait été désarmé par des étudiants après avoir tenté de s’infiltrer parmi les protestataires en possession d’un pistolet de calibre 9mm, selon des témoignages recueillis sur place. L’inconnu serait parvenu à prendre la fuite au moment où la police dispersait la manifestation à coups de grenades lacrymogènes.

En fin d’après-midi, un juge de paix, Samuel Brulais, accompagné d’un agent de la police scientifique, a pu récupérer l’arme à feu après le constat légal.

Les étudiants de la faculté, qui avaient auparavant informé de l’incident Me Aviol Fleurant, avocat du rectorat de l’UEH, ont exprimé leur soulagement face au dénouement de cette affaire. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5957

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