Le mouvement des étudiants de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH) pour réclamer l'augmentation du salaire minimum s'est intensifié hier mardi avec l'implication de plusieurs autres secteurs dans les manifestations.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé au Champ de Mars et à l'avenue Christophe en contournant les dispositifs mis en place par les forces de l'ordre. En dépit d'une forte averse la cinquième journée de manifestation s'est déroulée avec l'érection de barricades et des jets de pierres qui ont provoqué l'utilisation des gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.
Un véhicule de l'administration publique a été incendié à l'avenue Christophe alors que plusieurs autres voitures portant des plaques officiels ont été des cibles de jets de pierres par un groupe d'étudiants retranchés à l'école Normale Supérieure (ENS).
Dans l'aire du Champ de Mars les activités économiques ont fonctionné au ralenti. Plusieurs entreprises ayant dû baisser leurs rideaux de fer.
Outre la publication de la loi sur le salaire minimum, les étudiants ont réclamé également la libération de leurs camarades incarcérés à la prison de l'Arcahaie. Les manifestants s'étaient divisés en plusieurs branches compliquant ainsi la tache des agents de l'ordre déployés en nombre imposant au Champ de Mars.
L'intensification du mouvement des étudiants est intervenue alors que les parlementaires sont dans l'attente d'une objection du chef de l'Etat à la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes. Selon le ministre chargé des relations avec le Parlement, le chef de l'Etat dispose de 8 jours pour formuler une objection.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15341
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