Ils accordent un délai qui expire aujourd'hui
Article original de Pedro Jimenez
Traduit par JLJ pour Haïti Recto Verso
Guayubin, Monte Cristi.- Les habitants des localités de Juan Gomez et de la Mina del Campamento, de cette commune, ont donné un délai jusqu’à ce samedi aux haïtiens qui résident encore dans ces régions pour qu’ils déguerpissent tandis qu’à Dajabon a été détenu un haïtien en rapport avec la mort d’un dominicain et de plusieurs de ses compatriotes dans la communauté de Palo Blanco.
Tandis que le chef de la Police Nationale, major général Rafael Guillermo Guzman Fermin et le directeur général du service d’immigration, major général Anibal Sanz Jiminian ont réalisé une visite hier a Dajabon ou ils se sont réunis avec les autorités civiles et militaires haïtiennes afin de trouver une solution au conflit opposant haïtiens et dominicains.
Le délai fut établi par les résidents des communauté cités après qu’ils aient eu incendié près de 26 maisonnettes appartenant aux étrangers en représailles à la mort à coup de batôns d’un vieillard répondant au nom de Alcibiades Jimenez, âgé de 80 ans, par un haïtien pour lui soustraire un peu d’argent.
Hier, les membres de la famille, amis et voisins du vieillard décédé ont réitéré leurs avertissements affirmant qu’ils ne permettront pas que les haïtiens continuent à vivre dans ces communautés, sinon ils seront attaqués.
En rapport avec l’incendie des maisonnettes ou habitaient des familles haïtiennes, six personnes ont été arrêtées y compris le maire de la commune de Juan Gomez, Bolivar Gomez alias Boboton, qui fit un infarctus du myocarde et se trouve actuellement admis dans un centre hospitalier de la ville de Mao.
Aussi, les membres du Corps Spécialisé de la Sécurité Frontalière (CESFRONT) ont arrêté dans la communauté de la Viga l’haïtien José Paul âgé de 46 ans, qui a été inculpé de la mort à coups de hache du dominicain Aquilino Nuñez (Negro) a Palo Blanco, de Dajabon, et d’autres compatriotes.
Les membres du CESFRONT l’ont conduit immédiatement au poste de police de la ville de Dajabon ou il est encore détenu pour être postérieurement traduit devant la justice.
Le citoyen haïtien confesse
Dans ses déclarations, l’haïtien a nié avoir participé à l’assassinat de Monsieur Aquilino Nuñez, mais confessa avoir tué deux de ses propres compatriotes en Haïti. Le détenu es questionné sur la mort de ces personnes et sur d’autres cas ou il aurait participé.
Il a confessé également que tout près de la maison ou il vivait de façon temporaire dans la communauté de Palo Blanco, il y avait un haïtien enterré, et que son le cadavre a été exhumé hier par les autorités du ministère publique et le département des homicides du poste de Police de la ville de Dajabon.
Les parents de Monsieur Nuñez ont exigé que justice soit faite contre l’haïtien Paul et contre toute autre personne impliquée dans cette mort tragique.
Tout est contrôlé
De son côté, la direction régionale de Migration a assuré qu’elle a pris le contrôle des violents conflits survenus entre haïtiens et dominicains dans la communauté de Guayubin, ou il existe encore de la tension causé par la colère des natifs provoquée par la mort d’un agriculteur des mains d’un haïtien dans la localité de Juan Gomez.
Juan Isidro Perez, directeur du service des migrations pour la région nord, a admis que les forces combinées des forces armées et du service des migrations se sont rendus à Guayubin et ont arrangé le départ des haïtiens de la communauté de Juan Gomez pour éviter de plus graves conflits.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=79505
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 1 novembre 2008
Des communautés réclament le départ des haïtiens.
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