Les commissions sénatoriales de la justice et du commerce ont décidé de convoquer les ministres des finances et du commerce autour du refus des autorités de baisser les prix des produits pétroliers.
Le président de la commission sécurité et justice du sénat, Youri Latortue, fait remarquer que le gouvernement a pour devoir de respecter le décret du 25 septembre 1995 prévoyant la répercution des prix des produits pétroliers sur le marché haïtien. Selon le décret chaque fois qu’il y aura une variation de 5 % ( à la baisse ou à la hausse) les autorités doivent ajuster les prix à la pompe a soutenu le sénateur Latortue." Il y a eu une baisse de 50 dollars du prix du baril de pétrole", rappelle le parlementaire faisant remarquer que la démocratie est le respect de la loi. " L’état n’est pas un supermarché pour que l’on puisse faire des bénéfices ", a lancé le sénateur Latortue pour rejeter l’argument des autorités gouvernementales.
Le ministre des finances, Daniel Dorsainvil, avait indiqué que l’état avait injecté 1 800 millions de gourdes pour ajuster les prix des hydrocarbures en avril dernier.
Le baril de pétrole est repassé au-dessus de 100 dollars à New York jeudi, touchant 102,24 dollars, après un accès de faiblesse du dollar et sur fond de craintes entourant l'état des stocks américains et la production au Nigeria.
Tombé mardi à 90,55 dollars à New York, le cours du pétrole a regagné plus de 11 dollars en deux séances, dans un environnement extrêmement volatil en raison de la crise financière et bancaire. Ce dernier mouvement a été dicté par une chute du billet vert, qui est repassé au-dessus d'1,45 dollar pour un euro, en baisse de plus d'1 cent par rapport à sa clôture de la veille (1,4326 dollar).
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14094
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 18 septembre 2008
Des sénateurs réclament la baisse du prix du carburant
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire