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vendredi 9 mai 2008

Les sénateurs de 2 ans ont abandonné leurs sièges au grand corps

Les sénateurs élus pour deux ans ont voté la loi électorale et approuvé le choix du premier ministre désigné avant la fin de leur mandat hier jeudi 8 mai 2008. Nombre d’entre eux disent au revoir à leurs collègues puisqu’ils espèrent décrocher prochainement un mandat complet de 6 ans.
Le troisième sénateur du sud, Gabriel Fortuné, croit que ce 8 mai est une date historique puisque c’est la première fois qu’un groupe de sénateurs quittent leur fonction sans déchirement. " Il y a eu une petite fête", dit-il estimant que ceci est un point important dans le processus de stabilisation des institutions démocratiques.
Gabriel Fortuné et la troisième senatrice de l’Ouest, Evelyne Chéron, entendent poursuivre leur œuvre pour le bien de la nation après le 8 mai 2008. Mme Chéron qui a passé 20 mois en tant que premier secrétaire du bureau du sénat se réjouit d’avoir accompli sa tache efficacement. " Je suis satisfaite de mon travail, pas du travail du sénat", dit-elle regrettant entre autre qu’il n’y a pas eu contrôle de l’action gouvernementale.
Gabriel Fortuné se réjouit d’avoir été aux avants postes pour dénoncer les tares de la société. " C’est la première fonction d’un parlementaire : dénoncer", lance le sénateur de L’union appelant à un changement dans la structure actuelle du pays. " Un parlementaire est un investigateur", argue t-il précisant que la fonction législation est liée à une maîtrise des informations.
Gabriel Fortuné et Evelyne Chéron indiquent qu’il est difficile d’exercer la fonction de sénateur dans un pays où la majorité de la population est au chômage. " Les proches et militants réclament des emplois", disent-ils précisant que les sénateurs doivent répondre aux besoins financiers de certaines gens."
Des milliers de famille sollicitent de l’aide à chaque occasion", déclare Mme Chéron pour qui il faut réaliser une campagne d’éducation civique.
Même tableau pour le sénateur Fortuné qui affirme distribuer de l’argent à une trentaine de personnes chaque samedi. " Il faut payer des frais scolaires", rappelle M. Fortuné également entrepreneur.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/liste_une_fr.php?d=9050811

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