Le leader du Mouvement des Paysans de Papaye (MPP), Chavannes Jean Baptiste, accueille favorablement la décision du chef de l’état de renforcer la production nationale en vue faire face à la crise alimentaire.
Il se prononce pour une diversification de la production agricole estimant que le riz seul ne peut résoudre les besoins alimentaires de la population haïtienne. " Le riz seul ne peut résoudre la crise alimentaire du pays, il faut encourager la culture des aliments produits localement dont le maïs, le petit mil, la patate, le haricot etc..", ajoute t-il.
Chavannes Jean Baptiste fait remarquer que 90 % des agriculteurs haïtiens ne produisent pas le riz qui est cultivé dans des rares régions telles la Vallée de l’Artibonite, la plaine des Cayes et une région du plateau central. Le dirigeant du MPP souhaite que le chef de l’état entreprend des discussions avec les organisations paysannes afin de définir les modalités pour un renforcement de la production agricole.
De plus, M. Jean Baptiste regrette que le chef de l’état ait abordé uniquement le problème des engrais chimiques attirant l’attention sur la vertu des engrais naturels. Selon Chavannes Jean Baptiste le sol dans l’Artibonite est épuisé en raison de l’utilisation des engrais chimiques et du mauvais état des canaux d’irrigation. M. Jean Baptiste soutient que la culture des légumes est plus facile que la culture du riz.
Le parlement doit jouer son rôle dans la relance de la production agricole nationale déclare M. Jean Baptiste qui rappelle que seulement 4 % du budget était alloué à l’agriculture. Il fait remarquer que le budget alloué au cours de ces dernières années a servi au fonctionnement du ministère de l’agriculture, " les paysans n’ont rien bénéficié de ce montant".
Par ailleurs, le chef de l’état s’est entretenu hier avec des importateurs en vue d’envisager une baisse des prix de plusieurs autres denrées telles le maïs, l’huile, la farine et le fer.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13678
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 17 avril 2008
Chavannes Jean Baptiste réclame une aide pour tous les agriculteurs haïtiens
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire