Un « surface miner » (Wirtgen SM 2200) servant à extraire les agrégats et du même coup aplanir et mettre en valeur le terrain
La Matraco S.A, récemment présentée au grand public, jure de projeter une nouvelle image de ce pan de l'industrie haïtienne. Respectueuse de l'environnement, la Matraco S.A renforce sans cesse ses nombreux partenariats dans le reste du monde afin d'offrir le meilleur des agrégats au marché extérieur. Les responsables de cette société affichent clairement leurs ambitions et promettent de revaloriser à des fins agricoles les terrains exploités. Intervenant généralement dans des zones désertes et rocailleuses souvent inaptes à l'exploitation agricole, la firme Matraco, qui compte dans ses rangs des ressortissants appartenant à d'autres pays, est déjà opérationnelle au Môle St-Nicolas dans le département du Nord-Ouest.
Le résultat du travail réalisé par le «surface miner», un terrain libéré de ses rocs
Exploitation légaleEn mai et en août 2005, cette firme a obtenu ses permis d'exploitation auprès du Bureau des Mines et de l'Energie (BME) l'habilitant à exploiter en surface des sites répertoriés. Comme les exploitations ne seront pas faites en profondeur, il sera encore plus aisé de revaloriser les terrains dont la compagnie met tellement d'ardeur et de détermination à réaliser.La Matraco S.A. veut se défaire des effets d'annonce si répandus en Haïti. Aussi, a-t-elle attendu la mise en place de ses différents équipements avant de se faire connaître du grand public.
Ambitieux, optimistes et déterminés, les responsables de la Matraco veulent projeter une image de modernité via la qualité de sa production.« La concurrence ne fait pas de cadeau à l'ère de la mondialisation de l'économie », reconnaît le PDG de la compagnie, Claude Denis, ajoutant que des études de marché effectuées aux Etats-Unis et dans plusieurs pays de la Caraïbe montrent clairement la voie à suivre pour la commercialisation de ses produits et la rentabilité de l'entreprise.
Quelques membres de l'équipe de Matraco S.A., debout de gauche à droite:Dionsonn Laurore (comptable), Ing William Colas (géologue), Claude-Martin Jr (vice-président), Claude Denis (PDG), Michael Jean-Charles (chercheur de sites) et assis, Jean Laurore (vice-président)
Les responsables de cette entreprise ne visent pas encore le marché local. Ils mettent surtout les bouchées doubles sur l'exploitation en surface des ressources disponibles en vue de leur commercialisation en Amérique du Nord et dans les Caraïbes.Les informations fournies par le PDG du groupe indiquent explicitement que le nom de Matraco existait bien avant, depuis les années 90 au moment où les spécialistes de l'entreprise non encore constituée faisaient de l'exploration à travers tout le pays. Ce n'est qu'en 2001 que la Matraco s'est constituée en une véritable société anonyme.
Les études de marché faites pour le compte de Matraco S.A. avaient permis de prédire, déjà dans les années 90, une rareté d'agrégats sur le marché nord-américain, en particulier dans le Sud-Est des Etats-Unis et dans certains pays de la Caraïbe comme les îles Turcs et Caïcos, Saint-Martin et même la République dominicaine qui a récemment fermé des carrières.Les responsables de Matraco S.A. disent avoir un partenariat avec une entreprise dont ils se gardent de citer le nom. Cette entreprise de renommée mondiale possède, disent-ils, l'expertise, la clientèle et les capitaux nécessaires pour réussir dans le domaine.
Les études de marché faites pour le compte de Matraco S.A. avaient permis de prédire, déjà dans les années 90, une rareté d'agrégats sur le marché nord-américain, en particulier dans le Sud-Est des Etats-Unis et dans certains pays de la Caraïbe comme les îles Turcs et Caïcos, Saint-Martin et même la République dominicaine qui a récemment fermé des carrières.Les responsables de Matraco S.A. disent avoir un partenariat avec une entreprise dont ils se gardent de citer le nom. Cette entreprise de renommée mondiale possède, disent-ils, l'expertise, la clientèle et les capitaux nécessaires pour réussir dans le domaine.
Socialement impliquée« Nous avons des engagements sociaux qui nous poussent à être partie prenante dans la fourniture des soins de santé. Et nous voulons pour preuve notre contribution à la Clinique communautaire du Môle Saint-Nicolas », souligne le vice-président de la Matraco S.A, Claude Martin Jr.Il affiche sa fierté devant la fréquentation des populations des zones avoisinantes à la clinique du Mole Saint-Nicolas où des médecins slovaques fournissent des soins de qualité.Matraco veut, de par ses propres moyens, élever le niveau de salaire des ouvriers qui travaillent chez lui en général et dans son secteur d'activité en particulier. En dépit de ses équipements ultramodernes destinés à l'extraction de gisements graveleux et sableux, ses installations amovibles de chargement de navires, sans compter son usine de traitement unique dans la zone, un personnel ayant acquis des expériences de par le monde, la Matraco S.A. n'a pas la grosse tête et travaille sans répit pour donner le meilleur d'elle-même. La Matraco s.a s'enorgueillit de représenter un esprit pionnier dans l'exploitation rationnelle, moderne des ressources minérales d'Haïti et espère servir de boussole à bien d'autres entreprises pour le développement socio-économique dont le pays a tant besoin.
Dieudonné Joachim
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