Un artiste immortalisé autant par la musique que par la mode
lundi 31 mars 2008,
Radio Kiskeya
Les funérailles du célèbre musicien haïtien Pierre "Pepe" Bayard, 62 ans, ont été chantées samedi à l’église catholique St. Mary Magdalen de Miami (Floride) en présence notamment de sa famille et de ses amis proches, a appris Radio Kiskeya.
Atteint depuis un certain temps d’un cancer, l’artiste est décédé le dimanche 23 mars dans sa résidence de Miami Beach.
Fondateur d’un orchestre éponyme dont le succès fut phénoménal au cours des années 60-70, "Pepe" Bayard a été également à l’origine de la popularisation d’un style vestimentaire traditionnel haïtien. Baptisé justement "chemise Pepe Bayard", ce costume à trois ou quatre poches en siam ou carabela fut porté par le musicien sur la pochette de son tout premier album intitulé "Pepe Bayard on tour in Haiti", sorti en 1966.
Né à Ouanaminthe (Nord-Est) le 18 novembre 1945, Pierre "Pepe" Bayard, fils du colonel haïtien Georges Bayard, se lança dans une carrière artistique fructueuse après avoir fait ses études classiques chez les Frères de l’instruction chrétienne (Saint-Louis de Gonzague) et ses études universitaires au Florida State University, à Tallahassee.
Cependant, sa passion pour la musique l’avait déjà amené à fonder son premier orchestre dès l’âge de 15 ans. Excellent accordéoniste et compositeur de talent fortement influencé par le grand saxophoniste Wébert Sicot, il se révéla plus tard au grand public à travers son mini-jazz qui comptait notamment dans ses rangs Gary French, l’un des chanteurs les plus convoités de son époque.
Dans un hommage posthume à "Pepe" Bayard, le Miami Herald a qualifié son orchestre de "groupe aux sonorités uniques ayant pratiqué une méringue slow avec des influences françaises".
"Il aimait la musique et était partie prenante de tout ce qui se faisait en faveur d’Haïti", a indiqué au quotidien floridien Carl Fombrun, animateur de radio et de télévision bien connu dans la communauté haïtienne de Miami et ex-manager de l’orchestre "Pepe" Bayard à New York.
Un autre animateur haïtien, Alex Saint-Surin, qui avait interviewé l’artiste en décembre dernier, l’a décrit comme un "homme humble qui voulait consacrer le reste de sa vie à l’éducation". Le All Stars Caribbean Pirates qu’il avait créé en Floride a réalisé un CD dont une partie des ventes devait être consacrée à des initiatives dans le domaine éducatif.
"L’esprit de Pepe a été indestructible. Il profitait du plaisir que lui procurait chaque jour et privilégiait le côté positif des choses", a confié Shirley, la veuve du musicien au Miami Herald ajoutant "Durant 39 ans de mariage, il a imprégné notre foyer de son rire, de son humour et a guidé notre vie avec vision".
Connu pour sa défense de la cause haïtienne et sa contribution au monde artistique dans le comté de Miami-Dade, Bayard avait eu, en 1998, l’insigne honneur de voir le maire de la ville, Alex Penelas, déclarer le 3 octobre "Journée Pepe Bayard". L’élu avait pris cette rare décision, après avoir assisté à une impressionnante prestation du créateur haïtien au prestigieux Fontainebleau Hotel.
Ayant accumulé de longs séjours aux Etats-Unis, en 1991, le disparu s’était établi définitivement à Miami où il a investi dans l’immobilier. Il fut dans le temps propriétaire de plusieurs entreprises en Haïti.
Outre son épouse Shirley, "Pepe" Bayard laisse dans le deuil ses enfants Marc et Pascale ainsi que trois petits-enfants, Dimitri, Arielle et Shean. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4873
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 31 mars 2008
R. Dominicaine : Mutinerie lors du rapatriement de 120 sans-papiers haïtiens
Les autorités dominicaines accusent les migrants d’avoir utilisé des armes blanches pour tenter de kidnapper des militaires et inspecteurs d’immigration après avoir vandalisé les autobus qui les transportaient
dimanche 30 mars 2008,
Radio Kiskeya
120 sans-papiers haïtiens arrêtés à Santiago (155 km au nord de Santo Domingo) se sont mutinés au moment où ils allaient être rapatriés et auraient même tenté de prendre en otage des militaires et inspecteurs d’immigration, ont indiqué dimanche des sources officielles dominicaines relayées par EFE.
Un responsable de la direction régionale des services d’immigration a indiqué que la situation était extrêmement difficile vendredi après-midi car, certains des migrants portaient des armes blanches et des instruments contondants.
"Ils se sont mutinés dans les autobus, ont cassé les pare-brises, causé d’autres dommages et frappé certains des inspecteurs", s’est étonné le fonctionnaire qui a requis l’anonymat. Il a expliqué que pour maîtriser et disperser ces sans-papiers en colère, des unités supplémentaires étaient appelées en renfort.
Après les incidents, plusieurs des mutins sont parvenus à s’échapper, selon le responsable de la direction de la migration. Il affirme disposer de rapports précis montrant que les leaders du mouvement sont "des individus dangereux qui, pour la plupart, sont recherchés par la justice haïtienne".
Les services d’immigration en ont profité pour dénoncer "la pratique que les sans-papiers haïtiens ont développée consistant à agresser les militaires et inspecteurs d’immigration dominicains qui tentent de les appréhender en pleine rue". Ils ont promis de "mettre fin à cette pratique dangereuse" tout en estimant que "les illégaux provoquent les autorités dans le but de les porter à commettre des actes regrettables".
Les autorités soutiennent que dans les quartiers de Santiago et les communautés d’autres villes du nord de la République Dominicaine, des habitants se montrent alarmés par les actes délictueux auxquels se livrent les haïtiens. "Ils forment des bandes qui se rendent coupables d’attaques, de vols et autres faits criminels. Cela est préoccupant", indique la direction de la migration.
Le porte-parole de la police dans le Cibao Central (nord), le colonel Jesùs Cordero Paredes, a renchéri en faisant savoir à EFE qu’entre quatre et six ressortissants haïtiens sont arrêtés quotidiennement à Santiago sous l’accusation de cambriolages et autres attaques.
Les incidents de vendredi interviennent dans un contexte marqué par une nette accélération des rapatriements massifs d’illégaux et des relations de plus en plus tendues entre les haïtiens et les forces de l’ordre en territoire voisin.
Une communauté estimée à plusieurs centaines de milliers d’haïtiens et de dominico-haïtiens vit dans une situation de grande marginalisation en République Dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4872
Commentaires:
Nous avons scruté les horizons de la presse dominicaine enquête d’informations plus pertinentes sur cet incident et sur la chronique des faits qui font intervenir des nationaux haïtiens ces derniers temps et nous avions pu constater qu’à la différence de périodes antérieurs, l’actualité autour des haïtiens a laissé le pas à la campagne électorale traditionnelle de la république Dominicaine caractérisée par un clientélisme politique monnayé et des accusations de corruption fusant de tous les secteurs.
Certains Leaders des partis de l’opposition semblent préfèrent se rallier à la cause du prochain vainqueur.
C’est à cause de l’effervescence des ces campagnes que ce qui se passe avec les haïtiens ne fait plus la une de l’actualité.
Cependant il ne faut pas se leurrer, les discours montrant l’extension de la présence haïtienne comme la seule gangrène menaçante qui guette la République Dominicaine fera surface au moment opportun.
Les persécutions au nom de la défense de la souveraineté nationale aboutiront à des expulsions arbitraires de plus en plus corsées et fréquentes.
Si les citoyens haïtiens en situation irrégulière ou non pense qu’avec la force ils peuvent pousser à une nouvelle conceptualisation du problème, ils se fourrent le doigt dans l’œil. Ils sont pour ainsi dire entrain de donner le bâton pour se faire battre.
Il se retrouveront face à face à une réalité dominicaine complètement différente de la vie haïtienne.
Les militaires et les policiers dominicains jouissent d’une certaine licence que l’objectif de lutter contre le désordre et l’anarchie justifie pleinement.
Les autorités dominicaines accusent les migrants d’avoir utilisé des armes blanches pour tenter de kidnapper des militaires et inspecteurs d’immigration après avoir vandalisé les autobus qui les transportaient
dimanche 30 mars 2008,
Radio Kiskeya
120 sans-papiers haïtiens arrêtés à Santiago (155 km au nord de Santo Domingo) se sont mutinés au moment où ils allaient être rapatriés et auraient même tenté de prendre en otage des militaires et inspecteurs d’immigration, ont indiqué dimanche des sources officielles dominicaines relayées par EFE.
Un responsable de la direction régionale des services d’immigration a indiqué que la situation était extrêmement difficile vendredi après-midi car, certains des migrants portaient des armes blanches et des instruments contondants.
"Ils se sont mutinés dans les autobus, ont cassé les pare-brises, causé d’autres dommages et frappé certains des inspecteurs", s’est étonné le fonctionnaire qui a requis l’anonymat. Il a expliqué que pour maîtriser et disperser ces sans-papiers en colère, des unités supplémentaires étaient appelées en renfort.
Après les incidents, plusieurs des mutins sont parvenus à s’échapper, selon le responsable de la direction de la migration. Il affirme disposer de rapports précis montrant que les leaders du mouvement sont "des individus dangereux qui, pour la plupart, sont recherchés par la justice haïtienne".
Les services d’immigration en ont profité pour dénoncer "la pratique que les sans-papiers haïtiens ont développée consistant à agresser les militaires et inspecteurs d’immigration dominicains qui tentent de les appréhender en pleine rue". Ils ont promis de "mettre fin à cette pratique dangereuse" tout en estimant que "les illégaux provoquent les autorités dans le but de les porter à commettre des actes regrettables".
Les autorités soutiennent que dans les quartiers de Santiago et les communautés d’autres villes du nord de la République Dominicaine, des habitants se montrent alarmés par les actes délictueux auxquels se livrent les haïtiens. "Ils forment des bandes qui se rendent coupables d’attaques, de vols et autres faits criminels. Cela est préoccupant", indique la direction de la migration.
Le porte-parole de la police dans le Cibao Central (nord), le colonel Jesùs Cordero Paredes, a renchéri en faisant savoir à EFE qu’entre quatre et six ressortissants haïtiens sont arrêtés quotidiennement à Santiago sous l’accusation de cambriolages et autres attaques.
Les incidents de vendredi interviennent dans un contexte marqué par une nette accélération des rapatriements massifs d’illégaux et des relations de plus en plus tendues entre les haïtiens et les forces de l’ordre en territoire voisin.
Une communauté estimée à plusieurs centaines de milliers d’haïtiens et de dominico-haïtiens vit dans une situation de grande marginalisation en République Dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4872
Commentaires:
Nous avons scruté les horizons de la presse dominicaine enquête d’informations plus pertinentes sur cet incident et sur la chronique des faits qui font intervenir des nationaux haïtiens ces derniers temps et nous avions pu constater qu’à la différence de périodes antérieurs, l’actualité autour des haïtiens a laissé le pas à la campagne électorale traditionnelle de la république Dominicaine caractérisée par un clientélisme politique monnayé et des accusations de corruption fusant de tous les secteurs.
Certains Leaders des partis de l’opposition semblent préfèrent se rallier à la cause du prochain vainqueur.
C’est à cause de l’effervescence des ces campagnes que ce qui se passe avec les haïtiens ne fait plus la une de l’actualité.
Cependant il ne faut pas se leurrer, les discours montrant l’extension de la présence haïtienne comme la seule gangrène menaçante qui guette la République Dominicaine fera surface au moment opportun.
Les persécutions au nom de la défense de la souveraineté nationale aboutiront à des expulsions arbitraires de plus en plus corsées et fréquentes.
Si les citoyens haïtiens en situation irrégulière ou non pense qu’avec la force ils peuvent pousser à une nouvelle conceptualisation du problème, ils se fourrent le doigt dans l’œil. Ils sont pour ainsi dire entrain de donner le bâton pour se faire battre.
Il se retrouveront face à face à une réalité dominicaine complètement différente de la vie haïtienne.
Les militaires et les policiers dominicains jouissent d’une certaine licence que l’objectif de lutter contre le désordre et l’anarchie justifie pleinement.
L’intégration sociale, priorité des associations de déportés Alors que le gouvernement et de nombreux secteurs de la vie nationale estiment que les déportés font partie des causes de la recrudescence des actes d’enlèvement dans le pays, des responsables d’associations de déportés sollicitent un support des autorités pour favoriser l’intégration sociale de leurs membres.
La Fondation Haïtienne des Familles de Rapatriés et le Développement Partner Team sont en première ligne de cette lutte qui vise à projeter une nouvelle image pour les déportés.
Le directeur de Développement Partner Team, Frantz Saintil, s’exprime avec un fort accent anglophone parce qu’il a été déporté des Etats-Unis en 2001 où il vivait avec sa famille. " Il souligne que les déportés sont considérés comme des bouc émissaires rappelant qu’il a été, comme tous les autres déportés, incarcéré pendant un mois lors de son arrivée à Port-au-Prince.
Selon M. Saintil nombre de déportés ne travaillent pas parce qu’ils ne savent comment chercher un emploi. " 90 % de la bataille pour la réinsertion sociale est psychologique ", dit-il faisant valoir que tout être humain mérite une seconde chance.
Interrogé sur l’implication des déportés dans des actes de kidnapping, M. Saintil a souhaité que les autorités haïtiennes communiquent des statistiques sur ce dossier.
Le responsable de la Fondation Haïtienne des Familles de Rapatriés, Rodrigue Ulcenat, a pratiquement achevé sa réinsertion, il est un traducteur de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) et réalise des projets qui sont supportés par l’OIM. " Nous oeuvrons afin de mettre un terme à la stigmatisation et la marginalisation des déportés" déclare M. Ulcenat qui espère que le gouvernement apportera sa contribution dans le cadre de cet effort. Selon lui, le gouvernement doit construire un centre d’accueil pour les déportés afin de prendre en charge ces individus.
Ce consultant de l’OIM révèle que plusieurs ressortissants des Bahamas n’ayant aucun lien avec Haïti ont été récemment déportés dans le pays parce que leurs grands-parents étaient de nationalité haïtienne.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13627
La Fondation Haïtienne des Familles de Rapatriés et le Développement Partner Team sont en première ligne de cette lutte qui vise à projeter une nouvelle image pour les déportés.
Le directeur de Développement Partner Team, Frantz Saintil, s’exprime avec un fort accent anglophone parce qu’il a été déporté des Etats-Unis en 2001 où il vivait avec sa famille. " Il souligne que les déportés sont considérés comme des bouc émissaires rappelant qu’il a été, comme tous les autres déportés, incarcéré pendant un mois lors de son arrivée à Port-au-Prince.
Selon M. Saintil nombre de déportés ne travaillent pas parce qu’ils ne savent comment chercher un emploi. " 90 % de la bataille pour la réinsertion sociale est psychologique ", dit-il faisant valoir que tout être humain mérite une seconde chance.
Interrogé sur l’implication des déportés dans des actes de kidnapping, M. Saintil a souhaité que les autorités haïtiennes communiquent des statistiques sur ce dossier.
Le responsable de la Fondation Haïtienne des Familles de Rapatriés, Rodrigue Ulcenat, a pratiquement achevé sa réinsertion, il est un traducteur de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) et réalise des projets qui sont supportés par l’OIM. " Nous oeuvrons afin de mettre un terme à la stigmatisation et la marginalisation des déportés" déclare M. Ulcenat qui espère que le gouvernement apportera sa contribution dans le cadre de cet effort. Selon lui, le gouvernement doit construire un centre d’accueil pour les déportés afin de prendre en charge ces individus.
Ce consultant de l’OIM révèle que plusieurs ressortissants des Bahamas n’ayant aucun lien avec Haïti ont été récemment déportés dans le pays parce que leurs grands-parents étaient de nationalité haïtienne.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13627
Le gouvernement appelle à la vigilance face à la menace de la grippe aviaire
Le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, lance un appel à la vigilance parce que dit-il des produits avicoles dominicains franchissent la frontière en contrebande.
La semaine dernière un camion transportant plus de 100 caisses d’œufs a été arrêté à la Croix-de-Bouquets ( Nord de Port-au-Prince). Des produits avicoles dominicains arrivent sur le territoire haïtien parce que le poste douanier ne dispose pas de matériels pour contrôler le lac azuei.
Selon Joanas Gué, le ministère de l’agriculture joue un rôle de leadership dans ce dossier mais tous les secteurs doivent jouer leur partition.
Tout en rappelant que les contrevenants à la mesure d’interdiction d’importation seront traduits en justice, Joanas Gué signale que les mesures visent à protéger la population et le cheptel avicole. " Il y a plus de 60 000 poules dans le pays qu’il faut protéger", lance M. Gué qui fait remarquer qu’en cas d’infection il faudra 300 millions de dollars pour indemniser les propriétaires de poulets qui seront sacrifiés.
Le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué annonce un renforcement du dispositif à la frontière avec la mise en place d’un cordon de sécurité par les responsables du service de quarantaine.
Attirant l’attention sur le risque élevé d’infection pour Haïti, M. Gué assure que des prélèvements permettent de prouver qu’il n’y a pas d’infection de la grippe aviaire en Haïti. " Nous effectuons des prélèvements dans le fleuve artibonite et c’est une chance qu’Haïti ne soit pas encore infecté", se réjouit Joanas Gué.
Le secrétaire d’état à l’agriculture précise que plus de 1 600 prélèvements de contrôle ont été réalisés dans les sites sensibles, la ligne frontalière, les gaguères et les 15 principaux reposoirs des oiseaux migrateurs.
Selon M. Gué le gouvernement annoncera publiquement qu’une région a été infectée par la grippe aviaire dès qu’une analyse aura permis de vérifier la présence du virus H5N2
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13626
Un commentaire:
Tiens, tiens ! Et le dossier de la grippe aviaire qui refait surface. Je le croyais enfoui comme d’habitude dans les méandres chevaleresques de nos habitudes. Nous continuons a apprécier la légèreté avec laquelle les instances concernées ont traité le problème et surtout l’insignifiance de la réponse donnée par les autorités qui auraient du sauter sur cette occasion pour éliminer définitivement notre dépendance du secteur avicole dominicain.
En effet, les éleveurs dominicains ont perdu des millions de dollars. Au lieu d’en profiter pour créer, organiser dynamiser ce secteur. Nous avons répondu par une action qui va de pair avec notre médiocrité.
Une autre mesure populiste en plus. Le ministre à la condition féminine distribue quelques rares poules pondeuses à des femmes…pour la production de combien d’unités d’œufs !
C’est à mourir de rire !
La semaine dernière un camion transportant plus de 100 caisses d’œufs a été arrêté à la Croix-de-Bouquets ( Nord de Port-au-Prince). Des produits avicoles dominicains arrivent sur le territoire haïtien parce que le poste douanier ne dispose pas de matériels pour contrôler le lac azuei.
Selon Joanas Gué, le ministère de l’agriculture joue un rôle de leadership dans ce dossier mais tous les secteurs doivent jouer leur partition.
Tout en rappelant que les contrevenants à la mesure d’interdiction d’importation seront traduits en justice, Joanas Gué signale que les mesures visent à protéger la population et le cheptel avicole. " Il y a plus de 60 000 poules dans le pays qu’il faut protéger", lance M. Gué qui fait remarquer qu’en cas d’infection il faudra 300 millions de dollars pour indemniser les propriétaires de poulets qui seront sacrifiés.
Le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué annonce un renforcement du dispositif à la frontière avec la mise en place d’un cordon de sécurité par les responsables du service de quarantaine.
Attirant l’attention sur le risque élevé d’infection pour Haïti, M. Gué assure que des prélèvements permettent de prouver qu’il n’y a pas d’infection de la grippe aviaire en Haïti. " Nous effectuons des prélèvements dans le fleuve artibonite et c’est une chance qu’Haïti ne soit pas encore infecté", se réjouit Joanas Gué.
Le secrétaire d’état à l’agriculture précise que plus de 1 600 prélèvements de contrôle ont été réalisés dans les sites sensibles, la ligne frontalière, les gaguères et les 15 principaux reposoirs des oiseaux migrateurs.
Selon M. Gué le gouvernement annoncera publiquement qu’une région a été infectée par la grippe aviaire dès qu’une analyse aura permis de vérifier la présence du virus H5N2
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13626
Un commentaire:
Tiens, tiens ! Et le dossier de la grippe aviaire qui refait surface. Je le croyais enfoui comme d’habitude dans les méandres chevaleresques de nos habitudes. Nous continuons a apprécier la légèreté avec laquelle les instances concernées ont traité le problème et surtout l’insignifiance de la réponse donnée par les autorités qui auraient du sauter sur cette occasion pour éliminer définitivement notre dépendance du secteur avicole dominicain.
En effet, les éleveurs dominicains ont perdu des millions de dollars. Au lieu d’en profiter pour créer, organiser dynamiser ce secteur. Nous avons répondu par une action qui va de pair avec notre médiocrité.
Une autre mesure populiste en plus. Le ministre à la condition féminine distribue quelques rares poules pondeuses à des femmes…pour la production de combien d’unités d’œufs !
C’est à mourir de rire !
Le premier ministre planche sur le dossier de la double nationalité
Le premier ministre haïtien, Jacques Edouard Alexis, annonce une rencontre entre des membres du gouvernement et les responsables du parlement en vue de mettre en place une structure pour évaluer la question de la double nationalité.
Répondant aux questions des journalistes à son arrivée à l’aéroport Toussaint Louverture après sa visite à Washington, M. Alexis a fait part de ses préoccupations en raison de la perception des haïtiens de la diaspora face à ce dossier.
Il soutient qu’une réforme de la constitution est la seule solution qui permettra de répondre aux intérêts des haïtiens de la diaspora tout en respectant des principes de souveraineté. " Il est important qu’on analyse le statut des membres du gouvernement", a souligné M. Alexis précisant que tous les aspects de la commission mixte seront évalués.
En ce qui a trait aux rumeurs sur la nationalité étrangère du ministre de la justice, René Magloire, le chef du gouvernement a dit souhaiter que la lumière soit faite au plus vite sur cette affaire.
Jacques Edouard Alexis est rentré à Port-au-Prince samedi dernier après avoir eu des rencontres avec les responsables de l’Organisation des Etats Américains (OEA), de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International (FMI) et du gouvernement américain afin de mobiliser des fonds pour le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP). " Cette visite s’inscrit dans le cadre des rencontres préliminaires pour la conférence des bailleurs de fonds", rappelle M. Alexis qui s’est entretenu également avec la secrétaire d’état, Condoleeza Rice, et les responsables de l’USAID et du département du Trésor.
Le dossier des haïtiens vivant en situation irrégulière a été également abordé au cours de ces rencontres avec les officiels américains. " J’ai renouvelé la demande de TPS en faveur des haïtiens en situation irrégulière qui sont déportés ", insiste M. Alexis expliquant que ce dossier ne concerne pas les criminels. Tout en faisant remarquer que les Etats-Unis ont accordé ce statut à des ressortissants d’autres pays de la caraïbe, le premier ministre Alexis espère que le président Georges Bush répondra favorablement à la requête du gouvernement haïtien.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13625
Répondant aux questions des journalistes à son arrivée à l’aéroport Toussaint Louverture après sa visite à Washington, M. Alexis a fait part de ses préoccupations en raison de la perception des haïtiens de la diaspora face à ce dossier.
Il soutient qu’une réforme de la constitution est la seule solution qui permettra de répondre aux intérêts des haïtiens de la diaspora tout en respectant des principes de souveraineté. " Il est important qu’on analyse le statut des membres du gouvernement", a souligné M. Alexis précisant que tous les aspects de la commission mixte seront évalués.
En ce qui a trait aux rumeurs sur la nationalité étrangère du ministre de la justice, René Magloire, le chef du gouvernement a dit souhaiter que la lumière soit faite au plus vite sur cette affaire.
Jacques Edouard Alexis est rentré à Port-au-Prince samedi dernier après avoir eu des rencontres avec les responsables de l’Organisation des Etats Américains (OEA), de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International (FMI) et du gouvernement américain afin de mobiliser des fonds pour le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP). " Cette visite s’inscrit dans le cadre des rencontres préliminaires pour la conférence des bailleurs de fonds", rappelle M. Alexis qui s’est entretenu également avec la secrétaire d’état, Condoleeza Rice, et les responsables de l’USAID et du département du Trésor.
Le dossier des haïtiens vivant en situation irrégulière a été également abordé au cours de ces rencontres avec les officiels américains. " J’ai renouvelé la demande de TPS en faveur des haïtiens en situation irrégulière qui sont déportés ", insiste M. Alexis expliquant que ce dossier ne concerne pas les criminels. Tout en faisant remarquer que les Etats-Unis ont accordé ce statut à des ressortissants d’autres pays de la caraïbe, le premier ministre Alexis espère que le président Georges Bush répondra favorablement à la requête du gouvernement haïtien.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13625
Dany Laferrière : premier citoyen du Japon
Je suis un écrivain japonais», tel est le titre du récent roman de Dany Laferrière paru aux Editions Grasset (mars 2007). L'ouvrage sera repris au Canada par les Editions du Boréal au début du mois d'avril. « Diaboliquement intelligent, délicieusement sensuel et irrésistiblement drôle », indique la quatrième de couverture.
Ce titre lancé en France au début du mois de mars a fait une entrée fracassante sur la scène parisienne. Tout le monde en parle : cet Haïtien qui décide un matin de se convertir en japonais déroute et intrigue. Humour, finesse d'esprit, et profondeur, tels sont les axes de ce nouveau Laferrière qui confirme un grand talent.
Dany Laferrière est l'un des écrivains haïtiens les plus lus au Québec et dans la francophonie. En 2000, il a avoué sa fatigue d'écrivain avec son récit «Je suis fatigué».
Depuis s'ouvre le cycle cinéma. Il écrit des scénarios, réalise des films, et recycle ses premiers ouvrages.
Après la vaste autobiographie américaine, qui regroupe une quinzaine de titres de cet écrivain qui revendique toujours son américanité, on ne s'attendait pas à ce qu'il nous amène au Japon. Eh bien, voilà, ni nègre, ni créole, ni antillais, ni québécois, ni américain, Dany Laferrière est un écrivain japonais.
L'histoire du roman : Montréal. Un homme mène une vie des plus tranquilles jusqu'au jour où il reçoit la visite du vice-consul de l'ambassade du Japon qui lui apprend sa célébrité à Tokyo depuis qu'il a annoncé qu'il écrivait un livre «Je suis un écrivain japonais».
À 55 ans, Dany Laferrière est devenu le chef de file de son époque et le plus grand écrivain de sa génération. La presse française et canadienne parle de lui comme l'un des écrivains francophones les plus importants. Il a déjà fait la première et la dernière page du Cahier Livre du quotidien Le monde, considéré comme la consécration pour un écrivain. «Le goût des jeunes filles» a paru dans la prestigieuse collection Folio de Gallimard, André Malraux est le premier écrivain à être publié dans cette collection. Quatre films ont été tournés autour de son oeuvre.
«Je suis un écrivain japonais» est son troisième titre chez Grasset.
En 2006, le roman «Vers le Sud» était en lice pour le Renaudot.
Les ouvrages de Laferrière sont traduits en une quinzaine de langues (suédois, coréen, espagnol, italien, créole, polonais, anglais, roumain, serbe, néerlandais, russe, grec, etc. A la télévision, une dizaine de documentaires et de portraits présentent cet écrivain majeur qui fait la fierté du pays.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55912&PubDate=2008-03-28
Ce titre lancé en France au début du mois de mars a fait une entrée fracassante sur la scène parisienne. Tout le monde en parle : cet Haïtien qui décide un matin de se convertir en japonais déroute et intrigue. Humour, finesse d'esprit, et profondeur, tels sont les axes de ce nouveau Laferrière qui confirme un grand talent.
Dany Laferrière est l'un des écrivains haïtiens les plus lus au Québec et dans la francophonie. En 2000, il a avoué sa fatigue d'écrivain avec son récit «Je suis fatigué».
Depuis s'ouvre le cycle cinéma. Il écrit des scénarios, réalise des films, et recycle ses premiers ouvrages.
Après la vaste autobiographie américaine, qui regroupe une quinzaine de titres de cet écrivain qui revendique toujours son américanité, on ne s'attendait pas à ce qu'il nous amène au Japon. Eh bien, voilà, ni nègre, ni créole, ni antillais, ni québécois, ni américain, Dany Laferrière est un écrivain japonais.
L'histoire du roman : Montréal. Un homme mène une vie des plus tranquilles jusqu'au jour où il reçoit la visite du vice-consul de l'ambassade du Japon qui lui apprend sa célébrité à Tokyo depuis qu'il a annoncé qu'il écrivait un livre «Je suis un écrivain japonais».
À 55 ans, Dany Laferrière est devenu le chef de file de son époque et le plus grand écrivain de sa génération. La presse française et canadienne parle de lui comme l'un des écrivains francophones les plus importants. Il a déjà fait la première et la dernière page du Cahier Livre du quotidien Le monde, considéré comme la consécration pour un écrivain. «Le goût des jeunes filles» a paru dans la prestigieuse collection Folio de Gallimard, André Malraux est le premier écrivain à être publié dans cette collection. Quatre films ont été tournés autour de son oeuvre.
«Je suis un écrivain japonais» est son troisième titre chez Grasset.
En 2006, le roman «Vers le Sud» était en lice pour le Renaudot.
Les ouvrages de Laferrière sont traduits en une quinzaine de langues (suédois, coréen, espagnol, italien, créole, polonais, anglais, roumain, serbe, néerlandais, russe, grec, etc. A la télévision, une dizaine de documentaires et de portraits présentent cet écrivain majeur qui fait la fierté du pays.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55912&PubDate=2008-03-28
Haïti-Antilles Néerlandaises , le 15 juin
Neuf équipes de la CONCACAF ont assuré leur qualification pour le deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.
Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, neuf autres sélections ont vu leur aventure s'achever.
Haïti connait son adversaire : les Antilles Néerlandaises.
La Grenade a signé le plus gros carton de la journée en écrasant les Îles Vierges américaines 10:0.
Quant à Porto Rico, il a eu besoin de la prolongation pour venir à bout de la République dominicaine.
Consciente que sa qualification se jouerait sur un match sec, la Grenade n'a pas laissé l'ombre d'une chance à des Îles Vierges américaines complètement dépassées. Sans pitié, les Spice Boyz se sont imposés sur le score de 10:0.
A Willemstad, l'équipe des Antilles néerlandaises composé marjoritairement par des joueurs évoluant dans la D1 hollandaise ont infligé une défaite 2:0 au Nicaragua grâce à Tyronne Loran et Angelo Zimmerman.
Déjà vainqueurs 1:0 à l'aller, elles auront affaire au champion des Caraïbes, Haïti.
Signalons que Wagneau Eloi était présent pour assister à ce match dans la mesure oú il prend la tête du Onze national lundi prochain selon une source proche de la Fédération Haïtienne de Football.
Les Haïtiens qui n'ont toujours pas enregistré la moindre de victoire possible depuis le départ de Luis Armélio Garcia. Pour ces cinq matches disputés durant cette année, Haïti a fait trois nuls, deux contre le Salvador (0-0, 26 et 29 janvier) et un face au Vénézuela (1-1, 6 février) et concédé deux défaites, celle contre l'Equateur (3-1, 26 mars) et face au Vénézuela (1-0, 3 février).Les deux matches du premier tour restant à disputer auront lieu dimanche.
Comme nous l'avons vu, les Bahamas et les Iles Vierges britanniques doivent encore se départager. Par ailleurs, les Iles Caïmans, qui ont réussi un bon nul à domicile face aux Bermudes en février, tenteront de poursuivre leur rêve à Georgetown.
Les affiches du deuxième tour des éliminatoires de la CONCACAF (mois de juin)Les recontres à venir sont :Grenade - Costa Rica Barbade - Etats-Unis Sainte-Lucie - Guatemala Antigua et Barbuda - Cuba Suriname - Guyane Belize - Mexique Salvador - Panama Antilles Néerlandaises - Haïti Porto Rico – Honduras
dimanche 30 mars 2008
La Dominicale de Sara:LA JALOUSIE PROVOQUE DES BAILLEMENTS BLEUS
Clitemnestre avait un diplôme en Physique nucléaire. Elle était architecte atomique. Elle avait fini ses études et maintenant elle travaillait à la NASA.
Elle était heureuse parce que son mari travaillait dans un restaurant chinois.
Son mari, Agamenon, prenait des fragments de printemps au printemps. Après il plaçait ces mêmes morceaux dans de petits récipients colorés et puis, Agamenon, leur chantait une chanson, à chaque morceau de printemps, histoire de les “rouler dans la farine ». De cette manière confortable se fabriquaient les délicieux rouleaux de printemps, qui représentait la spécialité de la maison de ce restaurant.
Son travail était intéressant mais maintenant, il se sentait abattu, ennuyé un peu triste, éclectique, euphémistique, parce que sa femme était intelligentissime mais elle n’était pas affectueuse avec lui.
Un ami envieux – de ceux-là qui existent même dans les meilleures familles – un jour lui dit que Clitemnestre entretenait une relation amoureuse avec un atome qu’elle avait rencontré dans son laboratoire tandis qu’elle se brossait les dents.
Il était très jaloux. Mais la vérité était qu’elle aimait tendrement Agamenon.
En ces jours elle prenait un peu de vacances chez elle parce qu’ils avaient fait le pont a la NASA.
Il était samedi soir et elle avait de la fièvre. John Travolta, qui était son voisin, regardait par la fenêtre usurpa ce moment placide pour faire la plus fameuse de ses films qui le lanceraient vers le vedettariat – au moins en durant sa première phase avant de rencontrer Tarantino…-
Nous devons dire qu’ en réalité John Travolta était l’ami envieux et cancanier de Agamenon.
Ce crétin, mais bon acteur, avait besoin d’une inspiration pour arriver à être une des vedettes de cinéma les mieux payées du ciné mondial du monde. Il avait taquiné le couple avec cet abominable cancan .
Ce samedi soir avec fièvre, Agamenon et Clitemnestre se trouvaient dans leur lit d’amour, construit sur une branche de l’arbre le plus spécial du jardin des Hespérides.
Ces Hesphérides étaient un groupe de filles… (Celui qui veut en savoir un peu plus sur les Hesphérides qu’il aille lire mon livre » ENCONTRE EL OLIMPO BAJO MI CAMA »… Il peut faire des recherches aussi sur google , c’est clair, mais c’est moins cool) très amateurs d’horticulture, qui surveillaient cet arbre justement parce qu’il avait le caprice, l’arbre chanceux, de produire des pommes en or. N’est ce pas. Clitemnestre était une passionnée de la lecture. Elle était aussi directrice, éditrice et la journaliste d’une revue scientifique sur la vie des trous du gruyère dans le corps humain.
Elle avait développé une théorie sur ces trous : quand ils sont ingérés par un homme dans un état fébrile de jalousie, ils se transformaient en bâillements peints en bleu.
Clitemnestre lisait la dernière édition qui contait qu’un homme avait tenté de se suicider, dans un accès de jalousie, en mangeant 18 kilos de gruyère. Le pauvre homme n’arrêtait pas de bâiller bleu. Maintenant il était toujours la bouche ouverte. Il semblait pérennement spasmé. Sa mandibule s’était luxée et sa maison était complètement bleue.
Les murs étaient bleus, le chien était bleu, sa voiture – une ferrari testa rosa – était bleue ainsi s’était devenue une « ferrari testa azul »…
L’homme quand il préparait un gazpacho, il hachait des tomates bleus il s’est coupé un doigt et le sang qui y coulait était de couleur bleue. Avec le sang de cette couleur il s’est rendu compte qu’il s’était converti en un noble – Comte, pour etre exact- Maintenant il était le comte de Montecristo.
Agamenon écouta la nouvelle que lisait Clitemnestre mais sa pensée était loin. Il marcha vers la cuisine et pensa que son rival, l’atome, se trouverait caché derrière les verres ou l’huile d’olive…ainsi, écœuré, il décida être passionné et commettre un crime passionnel (bien sur…les passionnés commettent des crimes passionnels. Ce ne sera jamais des crimes pusillanimes… ou non. Qui sait.) lui arrachant les trippes à son rival et les donner à bouffer au chien. S’il avait un chien.
Mais comment procéder ? Comment commettre un crime parfait ?
Pour comble de malheurs il commença a bâiller et à barbouiller tout de couleur bleue. Il se ferma la bouche car il avait un peu honte que sa femme le susse.
Agamenon avait besoin de penser et s’en alla faire ce qui se fait quand on a besoin de penser ou quand on est nerveux : acheter de façon compulsive.
Dans la rue il s’en allait laissant derrière lui un petit tissu bleu repassé de bâillements jaloux.
Les gens le regardait en pensant : « …ce que les gens ne font pas pour attirer l’attention… »
Après avoir fait des courses pour un régiment d’artillerie dans un supermarché connu de la ville – nous ne donnons pas les noms car ce serait de la publicité gratuite et s’ils veulent de la publicité qu’ils la payent…- il s’est rappelé que demain débutera la « grande semaine fantastique » dans ce hypermarché et tous les produits seront à moins de dix pour cent.
Agamenon n’en peut plus et explose. Pour la première fois il crie et se lamente auprès de sa femme.
Il lui confia que son amant se trouve caché dans la cuisine.
Clitemnestre regarde les courses faites par son mari et pensa : »mon mari a besoin d’un psychanalyste ».
Mais très flegmatique, l’épouse s’en va à la cuisine dans le but de démontrer que là-bas il n’y a aucun atome ni rien du genre.
En plus, comme tout le monde le sait, un atome ne vivrait jamais dans une cuisine si désordonnée et sale – ça faisait trois jours que la femme de ménage était absente car elle célébrait une de ses fêtes religieuses, le jour du « dans cent ans, tout le monde chauve ! »
Clitemnestre, pour démontrer son mari, commence à polir et à nettoyer en faisant y compris le test du coton de ce majordome si snob de la télé.
Ainsi, il porta son attention vers sa poêle favorite. Cette poêle qui durant son temps libre animait une émission de radio pour donner des conseils aux désorientés que nous sommes presque tous, elle parle à la femme lui rappelant que Clitemnestre es trop négligente avec son corps et son aspect physique.
L’intelligence ne suffit pas – comme tout le monde le sait aussi – pour conserver un mari. Et même dans plus d’une occasion c’est un motif réel subliminal de désaccords.
- Si ton mari se montre jaloux et furieux disant que tu as un amant, c’est sûr que c’est parce que précisément c’est lui qui a des maîtresses. Quand un homme attaque c’est pour se défendre…- la blâma la poêle.
Clitemnestre resta pensive.
Serait-elle vraie l’accusation de la poêle ?
Le comte de Montecristo serait-il encore bleu ?
Y aura –t-il une fois des accords réels entre arabes et israélites ?
L’inter de Milan gagnera-t-il la Ligue des champions ?
Y aura-t-il plus de cinq personnes à visiter mon blog ?
Sa tête était un volcan.
Elle décida parler amoureusement avec son mari. Après, elle fit une des choses les plus intelligentes que peut faire –quelques fois- une femme intelligente : feindre la stupidité.
Je demande pardon aux féministes.
Clitemnestre débuta un cours intensif d’esthétique par correspondance et maintenant elle est une passionnée de beauté. Elle a aussi lu tout le « Kamasutra » et les livres de Gabriella Hollander, le rapport Hite et a vu aussi plusieurs fois « neuf semaines et demie »…traduisant dans la pratique la connaissance acquise, avec son mari et ainsi lui rendre le bonheur amoureux.
Maintenant, Agamenon est assuré de l’amour de sa femme. Le seul inconvénient c’est qu’il attrapa un épuisement physique »carabiné » et un lumbago galopant. Mais c’est un lumbago amoureux. Les meilleurs lumbagos.
Elle était heureuse parce que son mari travaillait dans un restaurant chinois.
Son mari, Agamenon, prenait des fragments de printemps au printemps. Après il plaçait ces mêmes morceaux dans de petits récipients colorés et puis, Agamenon, leur chantait une chanson, à chaque morceau de printemps, histoire de les “rouler dans la farine ». De cette manière confortable se fabriquaient les délicieux rouleaux de printemps, qui représentait la spécialité de la maison de ce restaurant.
Son travail était intéressant mais maintenant, il se sentait abattu, ennuyé un peu triste, éclectique, euphémistique, parce que sa femme était intelligentissime mais elle n’était pas affectueuse avec lui.
Un ami envieux – de ceux-là qui existent même dans les meilleures familles – un jour lui dit que Clitemnestre entretenait une relation amoureuse avec un atome qu’elle avait rencontré dans son laboratoire tandis qu’elle se brossait les dents.
Il était très jaloux. Mais la vérité était qu’elle aimait tendrement Agamenon.
En ces jours elle prenait un peu de vacances chez elle parce qu’ils avaient fait le pont a la NASA.
Il était samedi soir et elle avait de la fièvre. John Travolta, qui était son voisin, regardait par la fenêtre usurpa ce moment placide pour faire la plus fameuse de ses films qui le lanceraient vers le vedettariat – au moins en durant sa première phase avant de rencontrer Tarantino…-
Nous devons dire qu’ en réalité John Travolta était l’ami envieux et cancanier de Agamenon.
Ce crétin, mais bon acteur, avait besoin d’une inspiration pour arriver à être une des vedettes de cinéma les mieux payées du ciné mondial du monde. Il avait taquiné le couple avec cet abominable cancan .
Ce samedi soir avec fièvre, Agamenon et Clitemnestre se trouvaient dans leur lit d’amour, construit sur une branche de l’arbre le plus spécial du jardin des Hespérides.
Ces Hesphérides étaient un groupe de filles… (Celui qui veut en savoir un peu plus sur les Hesphérides qu’il aille lire mon livre » ENCONTRE EL OLIMPO BAJO MI CAMA »… Il peut faire des recherches aussi sur google , c’est clair, mais c’est moins cool) très amateurs d’horticulture, qui surveillaient cet arbre justement parce qu’il avait le caprice, l’arbre chanceux, de produire des pommes en or. N’est ce pas. Clitemnestre était une passionnée de la lecture. Elle était aussi directrice, éditrice et la journaliste d’une revue scientifique sur la vie des trous du gruyère dans le corps humain.
Elle avait développé une théorie sur ces trous : quand ils sont ingérés par un homme dans un état fébrile de jalousie, ils se transformaient en bâillements peints en bleu.
Clitemnestre lisait la dernière édition qui contait qu’un homme avait tenté de se suicider, dans un accès de jalousie, en mangeant 18 kilos de gruyère. Le pauvre homme n’arrêtait pas de bâiller bleu. Maintenant il était toujours la bouche ouverte. Il semblait pérennement spasmé. Sa mandibule s’était luxée et sa maison était complètement bleue.
Les murs étaient bleus, le chien était bleu, sa voiture – une ferrari testa rosa – était bleue ainsi s’était devenue une « ferrari testa azul »…
L’homme quand il préparait un gazpacho, il hachait des tomates bleus il s’est coupé un doigt et le sang qui y coulait était de couleur bleue. Avec le sang de cette couleur il s’est rendu compte qu’il s’était converti en un noble – Comte, pour etre exact- Maintenant il était le comte de Montecristo.
Agamenon écouta la nouvelle que lisait Clitemnestre mais sa pensée était loin. Il marcha vers la cuisine et pensa que son rival, l’atome, se trouverait caché derrière les verres ou l’huile d’olive…ainsi, écœuré, il décida être passionné et commettre un crime passionnel (bien sur…les passionnés commettent des crimes passionnels. Ce ne sera jamais des crimes pusillanimes… ou non. Qui sait.) lui arrachant les trippes à son rival et les donner à bouffer au chien. S’il avait un chien.
Mais comment procéder ? Comment commettre un crime parfait ?
Pour comble de malheurs il commença a bâiller et à barbouiller tout de couleur bleue. Il se ferma la bouche car il avait un peu honte que sa femme le susse.
Agamenon avait besoin de penser et s’en alla faire ce qui se fait quand on a besoin de penser ou quand on est nerveux : acheter de façon compulsive.
Dans la rue il s’en allait laissant derrière lui un petit tissu bleu repassé de bâillements jaloux.
Les gens le regardait en pensant : « …ce que les gens ne font pas pour attirer l’attention… »
Après avoir fait des courses pour un régiment d’artillerie dans un supermarché connu de la ville – nous ne donnons pas les noms car ce serait de la publicité gratuite et s’ils veulent de la publicité qu’ils la payent…- il s’est rappelé que demain débutera la « grande semaine fantastique » dans ce hypermarché et tous les produits seront à moins de dix pour cent.
Agamenon n’en peut plus et explose. Pour la première fois il crie et se lamente auprès de sa femme.
Il lui confia que son amant se trouve caché dans la cuisine.
Clitemnestre regarde les courses faites par son mari et pensa : »mon mari a besoin d’un psychanalyste ».
Mais très flegmatique, l’épouse s’en va à la cuisine dans le but de démontrer que là-bas il n’y a aucun atome ni rien du genre.
En plus, comme tout le monde le sait, un atome ne vivrait jamais dans une cuisine si désordonnée et sale – ça faisait trois jours que la femme de ménage était absente car elle célébrait une de ses fêtes religieuses, le jour du « dans cent ans, tout le monde chauve ! »
Clitemnestre, pour démontrer son mari, commence à polir et à nettoyer en faisant y compris le test du coton de ce majordome si snob de la télé.
Ainsi, il porta son attention vers sa poêle favorite. Cette poêle qui durant son temps libre animait une émission de radio pour donner des conseils aux désorientés que nous sommes presque tous, elle parle à la femme lui rappelant que Clitemnestre es trop négligente avec son corps et son aspect physique.
L’intelligence ne suffit pas – comme tout le monde le sait aussi – pour conserver un mari. Et même dans plus d’une occasion c’est un motif réel subliminal de désaccords.
- Si ton mari se montre jaloux et furieux disant que tu as un amant, c’est sûr que c’est parce que précisément c’est lui qui a des maîtresses. Quand un homme attaque c’est pour se défendre…- la blâma la poêle.
Clitemnestre resta pensive.
Serait-elle vraie l’accusation de la poêle ?
Le comte de Montecristo serait-il encore bleu ?
Y aura –t-il une fois des accords réels entre arabes et israélites ?
L’inter de Milan gagnera-t-il la Ligue des champions ?
Y aura-t-il plus de cinq personnes à visiter mon blog ?
Sa tête était un volcan.
Elle décida parler amoureusement avec son mari. Après, elle fit une des choses les plus intelligentes que peut faire –quelques fois- une femme intelligente : feindre la stupidité.
Je demande pardon aux féministes.
Clitemnestre débuta un cours intensif d’esthétique par correspondance et maintenant elle est une passionnée de beauté. Elle a aussi lu tout le « Kamasutra » et les livres de Gabriella Hollander, le rapport Hite et a vu aussi plusieurs fois « neuf semaines et demie »…traduisant dans la pratique la connaissance acquise, avec son mari et ainsi lui rendre le bonheur amoureux.
Maintenant, Agamenon est assuré de l’amour de sa femme. Le seul inconvénient c’est qu’il attrapa un épuisement physique »carabiné » et un lumbago galopant. Mais c’est un lumbago amoureux. Les meilleurs lumbagos.
Sara Villegas
La police libère un otage à Pétion-Ville
Michel Eduardo Ednerson a été piégé lors de la visite guidée d’un terrain à vendre ; la dame de Thomassin toujours en captivité
samedi 29 mars 2008,
Radio Kiskeya
La Police Nationale a procédé vendredi dans le quartier de Vivi Mitchell à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) à la libération de Michel Eduardo Ednerson enlevé mercredi dernier sur la route de Frères, a indiqué à Radio Kiskeya le commissaire de Pétion-Ville, Francène Moreau.
L’ex-otage de 29 ans était tombé dans un guet-apens alors qu’il se trouvait en compagnie d’un soit-disant ami qui l’avait invité à visiter un terrain mis en vente. L’intérêt de M. Ednerson à faire l’acquisition de la propriété avait facilement permis de lui tendre le piège. Arrivé au lieu de rendez-vous, plusieurs hommes armés en embuscade l’avaient intercepté avant de le conduire vers une destination inconnue.
Les kidnappeurs réclamaient une rançon de 50.000 dollars américains en échange de sa libération, selon le commissaire Moreau.
Apparemment en bonne santé au moment de sa libération, Michel Eduardo Ednerson a été durant sa séquestration ligoté et contraint de rester avec un sac noir sur la tête.
Aucune arrestation n’a été effectuée, les ravisseurs ayant tous eu le temps de s’enfuir.
Par ailleurs, le chef de la police de Pétion-Ville a annoncé que la dame enlevée dans la nuit de mercredi à jeudi à Thomassin (banlieue est) était encore aux mains de ses ravisseurs vendredi soir. Le gardien de la résidence ciblée avait été tué lors de ce rapt particulièrement violent.
Tout en appelant la population à la vigilance, le commissaire souligne que la police continue à traquer les bandits impliqués dans le kidnapping.
Près d’une centaine d’enlèvements crapuleux ont été enregistrés en Haïti au cours des trois premiers mois de l’année, si l’on se fie aux chiffres fournis par la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Cependant, beaucoup de cas ne sont pas signalés aux forces de l’ordre par crainte de représailles. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4871
samedi 29 mars 2008,
Radio Kiskeya
La Police Nationale a procédé vendredi dans le quartier de Vivi Mitchell à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) à la libération de Michel Eduardo Ednerson enlevé mercredi dernier sur la route de Frères, a indiqué à Radio Kiskeya le commissaire de Pétion-Ville, Francène Moreau.
L’ex-otage de 29 ans était tombé dans un guet-apens alors qu’il se trouvait en compagnie d’un soit-disant ami qui l’avait invité à visiter un terrain mis en vente. L’intérêt de M. Ednerson à faire l’acquisition de la propriété avait facilement permis de lui tendre le piège. Arrivé au lieu de rendez-vous, plusieurs hommes armés en embuscade l’avaient intercepté avant de le conduire vers une destination inconnue.
Les kidnappeurs réclamaient une rançon de 50.000 dollars américains en échange de sa libération, selon le commissaire Moreau.
Apparemment en bonne santé au moment de sa libération, Michel Eduardo Ednerson a été durant sa séquestration ligoté et contraint de rester avec un sac noir sur la tête.
Aucune arrestation n’a été effectuée, les ravisseurs ayant tous eu le temps de s’enfuir.
Par ailleurs, le chef de la police de Pétion-Ville a annoncé que la dame enlevée dans la nuit de mercredi à jeudi à Thomassin (banlieue est) était encore aux mains de ses ravisseurs vendredi soir. Le gardien de la résidence ciblée avait été tué lors de ce rapt particulièrement violent.
Tout en appelant la population à la vigilance, le commissaire souligne que la police continue à traquer les bandits impliqués dans le kidnapping.
Près d’une centaine d’enlèvements crapuleux ont été enregistrés en Haïti au cours des trois premiers mois de l’année, si l’on se fie aux chiffres fournis par la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Cependant, beaucoup de cas ne sont pas signalés aux forces de l’ordre par crainte de représailles. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4871
samedi 29 mars 2008
La route de Cornillon: un vrai calvaire
Il est des expériences qui valent la peine d'être vécues, tant elles sont fertiles en enseignements. Le voyage Port-au-Prince/Cornillon effectué la semaine dernière en compagnie du député Gasner Douze est de celles-là. Route caillouteuse, étroite et en cul-de-sac. A travers le pays profond, c'est à l'aune de cette triste réalité que se mesure la vision de l'Etat en matière d'infrastructure.
La suite dévoile le désenchantement et la détresse d'une population livrée à elle-même. Et confrontée aux défis de l'espoir qui semble posséder un ordre, une raison.
Elevée au rang de commune en 1888, Cornillon/Grand-Bois s'apprête à célébrer, du mieux qu'elle peut, son 120e anniversaire, en juin prochain. Située à quelques 12 km de Malpasse, Cornillon a une démographie des êtres et des choses. Ici, les gens naissent, vivotent et meurent. Ni route (en terre battue), ni infrastructure sanitaire viable, ni école professionnelle, ni... ni... En milieu rural, c'est la règle générale. Il faut le dire en toute bonne conscience.
A Cornillon, la précarité s'évoque sans se masquer. Elle pourrait susciter frustration et colère. Mais la colère a raison d'être quand elle est justifiée.
Elevée au rang de commune en 1888, Cornillon/Grand-Bois s'apprête à célébrer, du mieux qu'elle peut, son 120e anniversaire, en juin prochain. Située à quelques 12 km de Malpasse, Cornillon a une démographie des êtres et des choses. Ici, les gens naissent, vivotent et meurent. Ni route (en terre battue), ni infrastructure sanitaire viable, ni école professionnelle, ni... ni... En milieu rural, c'est la règle générale. Il faut le dire en toute bonne conscience.
A Cornillon, la précarité s'évoque sans se masquer. Elle pourrait susciter frustration et colère. Mais la colère a raison d'être quand elle est justifiée.
Après plusieurs heures en 4x4, on est en pleine savane. Des arbres géants ou rabougris, bordant la route à certains endroits, ne fournissent que des ombres dérisoires. Dans cette région apparemment lointaine, forêts et zones agricoles sont enveloppées par une certaine végétation en zig zag.
N'était l'état lamentable de la route (principale), je me sentirais plein d'allégresse intérieure propre à me faire trouver joie, plaisir et beauté devant ce surprenant paysage que constituent l'étang saumâtre, les mornes et les champs verdoyants.
N'était l'état lamentable de la route (principale), je me sentirais plein d'allégresse intérieure propre à me faire trouver joie, plaisir et beauté devant ce surprenant paysage que constituent l'étang saumâtre, les mornes et les champs verdoyants.
Comme pour la culture du pois, de la canne à surcre et de divers céréales, Cornillon/Grand-Bois a un cadre naturel très magnifique. En route vers cette commune, le visiteur doit se contenter de pantoufles artisanales (les sandales au style du Jésus de Nazareth) pour faire des kilomètres à pied sans se préoccuper du caractère rougeâtre du sol formant assurément une masse boueuse bien compacte en saison pluviale.
La nuit, la lune toute pleine et très intense luit immensément sur la région non encore électrifiée. On distingue vers l'Est, un peu voilée de brume, la splendeur de l'étang saumâtre. Là, malgré la grande chaleur, l'air est vif. Le soleil, en se couchant, emplit l'espace de rayons pourprés. Mais, au matin, le ciel est ineffablement pur, tandis que l'air, trop chargé de vapeur pour être parfaitement limpide, étale sur le vert sombre des jardins et le vert glauque des savanes plutôt désolées un glacis de nacre azurée.
Le charbon de bois
A hauteur du lac, on domine admirablement Croix-des-Bouquets. Les considérations de Tézée, un riverain de 54 ans, sur l'importance accordée par l'Etat haïtien au développement de la région, paraissent d'autant plus justes et fondées en raison qu'elles confirment le résultat de mes propres observations. L'homme, souriant, souligne en passant l'hypersensibilité des paysans à l'égard de tout ce qui a trait à l'agriculture, l'élevage, le charbon de bois et la sorcellerie. «Nous sommes en bon commerce avec les Dominicains à qui nous vendons régulièrement des dizaines de sacs de charbon.
A hauteur du lac, on domine admirablement Croix-des-Bouquets. Les considérations de Tézée, un riverain de 54 ans, sur l'importance accordée par l'Etat haïtien au développement de la région, paraissent d'autant plus justes et fondées en raison qu'elles confirment le résultat de mes propres observations. L'homme, souriant, souligne en passant l'hypersensibilité des paysans à l'égard de tout ce qui a trait à l'agriculture, l'élevage, le charbon de bois et la sorcellerie. «Nous sommes en bon commerce avec les Dominicains à qui nous vendons régulièrement des dizaines de sacs de charbon.
C'est ce qui nous permet de subsister en cas de sécheresse», raconte-t-il, avant de reconnaître la stratégie de ses voisins qui consiste à protéger leur environnement à ses dépens.
Parlant de la sorcellerie, le quinquagénaire indique que la coutume veut, à Cornillon, qu'un malade, à la suite de sa convalescence, change de nom. Ce, pour bien marquer sa guérison et que l'être malade était mort. Enthousiaste, abordable, c'est le seul de tout le groupe qui l'entoure qui risque de dire des choses à un inconnu.
L'homme plaide à son corps défendant pour un vaste mouvement communautaire soucieux d'améliorer l'accès à la commune.
Pour sa part, le député de la circonscription de Cornillon/Grand-Bois, Gasner Douze, heureux que le ministre de l'Education, Gabriel Bien-Aimé, ait procédé au lancement officiel des travaux liés à la construction d'une école fondamentale dans la commune, n'a pu être en reste: «Un vent nouveau souffle sur la région qui reçoit la visite d'un ministre dans le cadre de ce projet. Pour la première fois depuis 120 ans, Cornillon/Grand-Bois accueille un haut responsable de l'Etat», fait-il remarquer en rappelant le passage du président Sténio Vincent dans la zone en 1941.
Préoccupé par la nécessité de construction d'un lycée, d'une école professionnelle et d'infrastructures routières, M. Douze demande à la population de garder l'espoir que ses revendications trouveront sans aucun doute pleine et entière satisfaction, encore que les gouvernement s'est manifestement engagé à accompagner la paysannerie, déterminante dans la relance de la production nationale.
Pour sa part, le député de la circonscription de Cornillon/Grand-Bois, Gasner Douze, heureux que le ministre de l'Education, Gabriel Bien-Aimé, ait procédé au lancement officiel des travaux liés à la construction d'une école fondamentale dans la commune, n'a pu être en reste: «Un vent nouveau souffle sur la région qui reçoit la visite d'un ministre dans le cadre de ce projet. Pour la première fois depuis 120 ans, Cornillon/Grand-Bois accueille un haut responsable de l'Etat», fait-il remarquer en rappelant le passage du président Sténio Vincent dans la zone en 1941.
Préoccupé par la nécessité de construction d'un lycée, d'une école professionnelle et d'infrastructures routières, M. Douze demande à la population de garder l'espoir que ses revendications trouveront sans aucun doute pleine et entière satisfaction, encore que les gouvernement s'est manifestement engagé à accompagner la paysannerie, déterminante dans la relance de la production nationale.
Un préjugé assez adieux
Cornillon/Grand-Bois? C'est l'exemple typique de la politique antinomique (ville/campagne) ayant prévalu. Et qui a force de loi. Le préjugé paraît odieux à Maryse, une commerçante, qui exige que cette politique soit arrêtée. « Les missionnaires de cet Evangile n'ont plus rine à faire, s'ils veulent entrer la tête haute dans la nouvelle histoire socioéconomique nationale », proclame-t-elle avec un certain dépit.
Cornillon/Grand-Bois? C'est l'exemple typique de la politique antinomique (ville/campagne) ayant prévalu. Et qui a force de loi. Le préjugé paraît odieux à Maryse, une commerçante, qui exige que cette politique soit arrêtée. « Les missionnaires de cet Evangile n'ont plus rine à faire, s'ils veulent entrer la tête haute dans la nouvelle histoire socioéconomique nationale », proclame-t-elle avec un certain dépit.
Cornillonnais et Grand-Boisiens sont du même avis: en milieu rural, les paysans ne sont rien et n'ont droit à rien. Pas même à leurs terres. La misère et l'analphabétisme sont leurs maîtres. Mais il y a une particularité: la cité jouxte Thomazeau qui a vu naître de hauts gradés des Forces Armées d'Haïti (FADH), une bourgade dotée d'un petit ruban d'asphalte, ne paraît pas moins arriérée. Rien qu'à cause de cela, les riverains de la commune rêvent de voir leur région devenir aussi accessible que Thomazeau dont la vérité est pourtant à écrire. Sans clientélisme ni voyeurisme.
Considérant la précarité de leurs conditions de vie, l'isolement de leur région du reste du pays, les Cornillonnais/Grand-Boisiens pourraient avoir raison d'avoir la plus grande méfiance envers les politiciens et les ONG qui, tout "modernes" qu'ils sont, accusent tant de retard par rapport à l'importance accordée au développement socioéconomique de toute la région pour laquelle tout n'est pas perdu jusqu'ici.
Robenson Bernard
Considérant la précarité de leurs conditions de vie, l'isolement de leur région du reste du pays, les Cornillonnais/Grand-Boisiens pourraient avoir raison d'avoir la plus grande méfiance envers les politiciens et les ONG qui, tout "modernes" qu'ils sont, accusent tant de retard par rapport à l'importance accordée au développement socioéconomique de toute la région pour laquelle tout n'est pas perdu jusqu'ici.
Robenson Bernard
Affaire Jean Dominique : Rudolph Boulos a répondu, via ses avocats, à un questionnaire du juge d’instruction en charge du dossier
Boulos n’a pas démissionné comme sénateur, réaffirme un de ses avocats
samedi 29 mars 2008,
Radio Kiskeya
Rudolph Boulos a transmis vendredi, via ses avocats, ses réponses à un questionnaire que lui avait soumis le juge d’instruction Friztner Fils-Aimé en charge du dossier de l’affaire Jean Dominique/Jean Claude Louissaint, a appris Radio Kiskeya de sources judiciaires.
Le juge avait décidé d’appliquer une telle procédure avant la séance du mardi 18 mars au Sénat, date du départ de Rudolph Boulos, en raison du statut alors non contesté de sénateur de ce dernier. Ce faisant, il se référait au précédent historique constitué par une démarche similaire suivie à l’endroit de plusieurs sénateurs de la République lors du procès de la Consolidation, en 1904.
Me Samuel Madistin, l’un des avocats de Boulos, a confirmé la transmission des informations au juge d’instruction. Interrogé sur un éventuel changement d’attitude de ce dernier compte tenu du fait que, officiellement, Rudolph Boulos n’est plus considéré comme sénateur, l’avocat a répondu que, d’une part, le magistrat n’est pas juge d’une telle matière ; d’autre part, son client n’a pas démissionné comme sénateur de la République.
La comparution physique de Rudolph Boulos au Cabinet d’Instruction a été maintes fois réclamée par le journaliste Guyler C. Delva, président de la Commission de journalistes formée avec l’appui du gouvernement Préval/Alexis en vue d’appuyer les enquêtes sur les cas de journalistes assassinés. C’est également lui qui a, le premier, agité la question de la nationalité étrangère de l’élu du Nord-Est et de la Fusion des sociaux démocrates haïtiens. Il a tout aussi bien mené campagne en faveur de sa destitution, avant d’être supplanté dans cette démarche par le troisième sénateur du Sud, Gabriel Fortuné (élu sous la bannière de l’Union).
De nombreux individus, dont certains réputés proches de l’ancien président Aristide, avaient été inculpés et incarcérés dans le cadre des précédentes instructions de l’affaire Jean Dominique. La plupart d’entre eux ont été libérés au cours de la première année du second mandat présidentiel de René Préval. D’autres, qui avaient pu s’évader de prison dans des circonstances diverses, notamment lors de la transition, sont encore en cavale.
Le 3 avril prochain ramènera le 8ème anniversaire de l’assassinat du directeur de Radio Haïti Inter, Jean Léopold Dominique et du gardien de cette station, Jean Claude Louissaint. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4870
samedi 29 mars 2008,
Radio Kiskeya
Rudolph Boulos a transmis vendredi, via ses avocats, ses réponses à un questionnaire que lui avait soumis le juge d’instruction Friztner Fils-Aimé en charge du dossier de l’affaire Jean Dominique/Jean Claude Louissaint, a appris Radio Kiskeya de sources judiciaires.
Le juge avait décidé d’appliquer une telle procédure avant la séance du mardi 18 mars au Sénat, date du départ de Rudolph Boulos, en raison du statut alors non contesté de sénateur de ce dernier. Ce faisant, il se référait au précédent historique constitué par une démarche similaire suivie à l’endroit de plusieurs sénateurs de la République lors du procès de la Consolidation, en 1904.
Me Samuel Madistin, l’un des avocats de Boulos, a confirmé la transmission des informations au juge d’instruction. Interrogé sur un éventuel changement d’attitude de ce dernier compte tenu du fait que, officiellement, Rudolph Boulos n’est plus considéré comme sénateur, l’avocat a répondu que, d’une part, le magistrat n’est pas juge d’une telle matière ; d’autre part, son client n’a pas démissionné comme sénateur de la République.
La comparution physique de Rudolph Boulos au Cabinet d’Instruction a été maintes fois réclamée par le journaliste Guyler C. Delva, président de la Commission de journalistes formée avec l’appui du gouvernement Préval/Alexis en vue d’appuyer les enquêtes sur les cas de journalistes assassinés. C’est également lui qui a, le premier, agité la question de la nationalité étrangère de l’élu du Nord-Est et de la Fusion des sociaux démocrates haïtiens. Il a tout aussi bien mené campagne en faveur de sa destitution, avant d’être supplanté dans cette démarche par le troisième sénateur du Sud, Gabriel Fortuné (élu sous la bannière de l’Union).
De nombreux individus, dont certains réputés proches de l’ancien président Aristide, avaient été inculpés et incarcérés dans le cadre des précédentes instructions de l’affaire Jean Dominique. La plupart d’entre eux ont été libérés au cours de la première année du second mandat présidentiel de René Préval. D’autres, qui avaient pu s’évader de prison dans des circonstances diverses, notamment lors de la transition, sont encore en cavale.
Le 3 avril prochain ramènera le 8ème anniversaire de l’assassinat du directeur de Radio Haïti Inter, Jean Léopold Dominique et du gardien de cette station, Jean Claude Louissaint. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4870
Jacques-Edouard Alexis sollicite 4 milliards de dollars pour la lutte contre le pauvreté et le narcotrafic en Haïti
Le Premier ministre lance à Washington un appel à une aide internationale supplémentaire de deux milliards de dollars en faveur du pays au cours des trois prochaines années
vendredi 28 mars 2008,
Radio Kiskeya
Le Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, a estimé vendredi à Washington à 4 milliards de dollars les fonds dont le pays aura besoin d’ici à 2011 afin de commencer à jeter les bases du développement et de poursuivre la lutte contre le narcotrafic, rapportent plusieurs agences de presse.
S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de l’OEA dans le cadre d’une tournée de promotion de la prochaine conférence des bailleurs prévue à Port-au-Prince, le chef du gouvernement a rappelé que les donateurs avaient déjà accordé la moitié de l’enveloppe, soit deux milliards, selon l’AFP.
Les représentants des pays et institutions partenaires d’Haïti se réuniront le 25 avril afin de trouver les deux milliards supplémentaires nécessaires à l’implémentation de la politique de l’administration Préval/Alexis.
Haïti n’est "ni consommateur de drogue ni producteur" mais le pays est "victime d’un commerce (...) qui s’effectue dans la région", a martelé le Premier ministre qui s’exprimait devant le Conseil permanent de l’Organisation des Etats américains, une instance composée des ambassadeurs des 34 pays membres.
Il est "inacceptable pour un pays aussi pauvre que le nôtre" de dépenser autant d’argent pour lutter contre le trafic de drogue, a poursuivi Jacques-Edouard Alexis. Il en a profité pour solliciter le soutien de l’OEA au montage financier que son gouvernement présentera à la communauté internationale au cours de la conférence du mois prochain.
L’aide internationale est "en nette augmentation par rapport à ce qu’elle était il y a 5 ou 6 ans" mais, "nous avons besoin de plus d’argent, c’est très clair", a souligné M. Alexis avant d’ajouter que "la création d’emplois par des investissements massifs constitue le défi le plus crucial à régler". spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4869
vendredi 28 mars 2008,
Radio Kiskeya
Le Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, a estimé vendredi à Washington à 4 milliards de dollars les fonds dont le pays aura besoin d’ici à 2011 afin de commencer à jeter les bases du développement et de poursuivre la lutte contre le narcotrafic, rapportent plusieurs agences de presse.
S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de l’OEA dans le cadre d’une tournée de promotion de la prochaine conférence des bailleurs prévue à Port-au-Prince, le chef du gouvernement a rappelé que les donateurs avaient déjà accordé la moitié de l’enveloppe, soit deux milliards, selon l’AFP.
Les représentants des pays et institutions partenaires d’Haïti se réuniront le 25 avril afin de trouver les deux milliards supplémentaires nécessaires à l’implémentation de la politique de l’administration Préval/Alexis.
Haïti n’est "ni consommateur de drogue ni producteur" mais le pays est "victime d’un commerce (...) qui s’effectue dans la région", a martelé le Premier ministre qui s’exprimait devant le Conseil permanent de l’Organisation des Etats américains, une instance composée des ambassadeurs des 34 pays membres.
Il est "inacceptable pour un pays aussi pauvre que le nôtre" de dépenser autant d’argent pour lutter contre le trafic de drogue, a poursuivi Jacques-Edouard Alexis. Il en a profité pour solliciter le soutien de l’OEA au montage financier que son gouvernement présentera à la communauté internationale au cours de la conférence du mois prochain.
L’aide internationale est "en nette augmentation par rapport à ce qu’elle était il y a 5 ou 6 ans" mais, "nous avons besoin de plus d’argent, c’est très clair", a souligné M. Alexis avant d’ajouter que "la création d’emplois par des investissements massifs constitue le défi le plus crucial à régler". spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4869
vendredi 28 mars 2008
Opération commando de Pestel : un sénateur de la République et un organisme de défense des droits humains s’inquiètent du non-respect des normes const
La MINUSTAH déclare n’y avoir pas pris part
vendredi 28 mars 2008,
Radio Kiskeya
Le président de la commission Justice et sécurité publique du Sénat, le sénateur Youri Latortue (Artibonite, Nord), a exigé jeudi le respect des procédures définies par les Lois et la Constitution du pays en ce qui a trait aux arrestations, en réaction à l’opération musclée menée en début de semaine à Pestel (Grande-Anse, Sud-Ouest) par un commando constitué d’étrangers, vraisemblablement dans le cadre de la lutte contre la drogue et dans le but d’appréhender l’ex-commissaire de police Guy Philippe.
Selon le parlementaire, la Constitution et les lois haïtiennes fixent les conditions dans lesquelles doivent s’opérer les arrestations. Elles déterminent tout aussi bien les situations de flagrance à l’occasion desquelles des arrestations peuvent être effectuées sur le champ, a-t-il rappelé.
Pour éviter toute éventuelle violation des droits humains, les procédures en question doivent être respectées dans le cadre des opérations anti-drogue, a-t-il ajouté.
Youri Latortue déclare enfin reconnaître le bien-fondé de la coopération entre Haïti et d’autres pays en ce qui concerne la lutte contre la drogue. Cependant, il souhaite que cela ne se fasse au détriment des normes régissant les opérations y relatives.
Quarante huit heures après l’intervention du commando à Pestel, aucun communiqué officiel n’est venu apporter des éclaircissements sur l’opération dont Guy Philippe et les siens ont dénoncé la rare brutalité. Dans une intervention jeudi matin sur les ondes de Radio Métropole (une station commerciale privée de la capitale), le Directeur central de la police judiciaire (DCPJ), le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, a précisé qu’il s’agissait bien d’une opération anti-drogue. Mais, il a démenti les informations selon lesquelles elle visait une personne en particulier, en l’occurrence Guy Philippe, dont il s’est gardé de citer le nom.
Concernant le fait que l’opération a été menée par des étrangers, le commissaire divisionnaire Thermilus a déclaré qu’il n’est un secret pour personne que la Drug Enforcement Agency (DEA) des Etats-Unis est présente en Haïti et dispose même d’un bureau à la DCPJ.
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), par l’organe de sa porte-parole, Mme Sophie Bouteaud De Lacombe, a pour sa part nié jeudi toute participation dans l’opération menée à Pestel.
Dans un communiqué rendu public jeudi, le Centre Œcuménique des Droits Humains (CEDH) dirigé par le professeur Jean Claude Bajeux, a réclamé des explications du gouvernement sur l’opération. Le CEDH s’interroge à la fois sur la réalisation de celle-ci en pleine nuit (en violation de la Constitution qui prévoit que les arrestations s’effectuent entre 6 hures a.m. et 6 hres p.m.) et sur les brutalités exercées à l’occasion, notamment contre un enfant de 5 ans. [jmd/RK].
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4862
Dizon pa nou.-
Ayisyen fi-n kite bèf pase yap rele fèmen baryè. Nan voye jilbrè-t nan fè dap piyanp, nan fè mimi miaw, aloufa nou fi-n pèdi leskanp figi nou. Nan lepok kote se te swa ou te a dwat oubyen ou te kanpe sou bor goch tout kontinan meriken an te oblije genyen you seri de chyen michan ki pou siveye pou lide ki te brase bil kiba pa rantre kontamine lespri lot kote ki te pran koupya yo mete yo anba zel zotobre ki panche adwat.
Depi-w te di ke wap konbat kominis ou te met touye rache volor tout sa ki genyen ou te gen benediksyon tonton sam. Se nan lojik saa ke nou te pran anba men diktatè sanguinè ki pat jan kite plas pou klas politik la leve sispann trennen atè.
Chak neg kikanpe ki vle fè politik se tan yap tan kilè tou pa yo gen pou rive pou yo fè de kou. Apre ejemoni you gwoup you lot monte ak you palto defansè di pep pou li fè e defè san ke li pa jan panse ak kijan pou rezoud pwoblem kap toufounen ak toupizi sosyete a ak nasyon papa TOUSSAINT ak papa DESSALINES te travay pou kite pou nou, ayisyen natif-natal.
Zafè dirije peyi nan papa toudenkou, nan toupizi nan touye fè nou pedi zandye nou e nou vi-n kanpe lwen lagras de dye.
Nan kontinye fè sa ki pa dwèt, abraham ki kanpe lot bor fwontyé rezon oblije di sètase. Yo fabrike you demokrasi pou nou ak you kosti-m ki twop pou nou, ak you seri de manch ki pi sanble ak menot, yo foure depye nou nan you grenn soulye, yo fè nou bèbè ak pwomès gwo kout dola e sitou yo fè nou konprann ke nou pa kapab jere zafè peyi nou.
Nou pa janmen di anyen. nou selman ap defann you plas sou kote tab la pou nou ka ranmase myèt. Moun kap lage blen bendeng nan kwi ke nap lonje ba yo se yo kap di sa ki bon pou nou. Nou pa janm di anyen. Lè nou resi pale se poun ou jèjè , pale pawol tafya, pawol pou grandi.
Se nan kontèks dyare vèbal la ke detanzantan nou tande de zou twa neg kap pale de pawol ki twop pou yo, pawol ke ti sèvèl yo pa menm ka konprann ankor.
Kilè ayisyen a resi foure nan kalbas tèt yo verite ki chita tankou plot net an figi nou sou zafè souverenté, endepandans.
Jounen jodi-a tout lotorite ki chita andedan peyi ya nan plas kote yo yé -a ; plas ki pèmè-t yo ap souse you zo se gran mési mouche blan, gran mèsi gwo zanmi pyei dayiti yo ki gen plan pa yo pou nou.
Ni libète, ni lendepandans, ni souverenté se pa bagay ke yo jan-m jwenn nan mache; se pa bagay ke y fè kado. Se bagay ke moun pran sou fos ponyèt yo e sitou ke yo defann ak denyè gout san kap kouri nan venn nou.
Jounen jodi-a se swa nou ka mete senti nou nan tay nou pou nou kanpe bab pou bab ak mouche blan yo ki nana peyi ya pou nou di yo vide patat nou banm sak la. Men lè saa tou se pou nou ka montre ke nou pap tounen dèyè nan zafè ti chef seksyon ki vle konpara tèt yo ak matador siprem pou fè sa yo vle fè. Si nou pa gen eskanp nan figi nou pou nou mete blan yo deyor se pou nou bouche nen nou bwè dlo santi; fè tankouti moun kap aprann rale anavan ke yo kanbpe pou mache e kouri.
Anatandan ke moun dwa de lom yo sispan ak zafè pale de souverenté ak lendepandans. se you bann pawol anpil ki wete kredibilite nan men ak nan diskou moun kap pale de bagay sa yo!
vendredi 28 mars 2008,
Radio Kiskeya
Le président de la commission Justice et sécurité publique du Sénat, le sénateur Youri Latortue (Artibonite, Nord), a exigé jeudi le respect des procédures définies par les Lois et la Constitution du pays en ce qui a trait aux arrestations, en réaction à l’opération musclée menée en début de semaine à Pestel (Grande-Anse, Sud-Ouest) par un commando constitué d’étrangers, vraisemblablement dans le cadre de la lutte contre la drogue et dans le but d’appréhender l’ex-commissaire de police Guy Philippe.
Selon le parlementaire, la Constitution et les lois haïtiennes fixent les conditions dans lesquelles doivent s’opérer les arrestations. Elles déterminent tout aussi bien les situations de flagrance à l’occasion desquelles des arrestations peuvent être effectuées sur le champ, a-t-il rappelé.
Pour éviter toute éventuelle violation des droits humains, les procédures en question doivent être respectées dans le cadre des opérations anti-drogue, a-t-il ajouté.
Youri Latortue déclare enfin reconnaître le bien-fondé de la coopération entre Haïti et d’autres pays en ce qui concerne la lutte contre la drogue. Cependant, il souhaite que cela ne se fasse au détriment des normes régissant les opérations y relatives.
Quarante huit heures après l’intervention du commando à Pestel, aucun communiqué officiel n’est venu apporter des éclaircissements sur l’opération dont Guy Philippe et les siens ont dénoncé la rare brutalité. Dans une intervention jeudi matin sur les ondes de Radio Métropole (une station commerciale privée de la capitale), le Directeur central de la police judiciaire (DCPJ), le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, a précisé qu’il s’agissait bien d’une opération anti-drogue. Mais, il a démenti les informations selon lesquelles elle visait une personne en particulier, en l’occurrence Guy Philippe, dont il s’est gardé de citer le nom.
Concernant le fait que l’opération a été menée par des étrangers, le commissaire divisionnaire Thermilus a déclaré qu’il n’est un secret pour personne que la Drug Enforcement Agency (DEA) des Etats-Unis est présente en Haïti et dispose même d’un bureau à la DCPJ.
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), par l’organe de sa porte-parole, Mme Sophie Bouteaud De Lacombe, a pour sa part nié jeudi toute participation dans l’opération menée à Pestel.
Dans un communiqué rendu public jeudi, le Centre Œcuménique des Droits Humains (CEDH) dirigé par le professeur Jean Claude Bajeux, a réclamé des explications du gouvernement sur l’opération. Le CEDH s’interroge à la fois sur la réalisation de celle-ci en pleine nuit (en violation de la Constitution qui prévoit que les arrestations s’effectuent entre 6 hures a.m. et 6 hres p.m.) et sur les brutalités exercées à l’occasion, notamment contre un enfant de 5 ans. [jmd/RK].
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4862
Dizon pa nou.-
Ayisyen fi-n kite bèf pase yap rele fèmen baryè. Nan voye jilbrè-t nan fè dap piyanp, nan fè mimi miaw, aloufa nou fi-n pèdi leskanp figi nou. Nan lepok kote se te swa ou te a dwat oubyen ou te kanpe sou bor goch tout kontinan meriken an te oblije genyen you seri de chyen michan ki pou siveye pou lide ki te brase bil kiba pa rantre kontamine lespri lot kote ki te pran koupya yo mete yo anba zel zotobre ki panche adwat.
Depi-w te di ke wap konbat kominis ou te met touye rache volor tout sa ki genyen ou te gen benediksyon tonton sam. Se nan lojik saa ke nou te pran anba men diktatè sanguinè ki pat jan kite plas pou klas politik la leve sispann trennen atè.
Chak neg kikanpe ki vle fè politik se tan yap tan kilè tou pa yo gen pou rive pou yo fè de kou. Apre ejemoni you gwoup you lot monte ak you palto defansè di pep pou li fè e defè san ke li pa jan panse ak kijan pou rezoud pwoblem kap toufounen ak toupizi sosyete a ak nasyon papa TOUSSAINT ak papa DESSALINES te travay pou kite pou nou, ayisyen natif-natal.
Zafè dirije peyi nan papa toudenkou, nan toupizi nan touye fè nou pedi zandye nou e nou vi-n kanpe lwen lagras de dye.
Nan kontinye fè sa ki pa dwèt, abraham ki kanpe lot bor fwontyé rezon oblije di sètase. Yo fabrike you demokrasi pou nou ak you kosti-m ki twop pou nou, ak you seri de manch ki pi sanble ak menot, yo foure depye nou nan you grenn soulye, yo fè nou bèbè ak pwomès gwo kout dola e sitou yo fè nou konprann ke nou pa kapab jere zafè peyi nou.
Nou pa janmen di anyen. nou selman ap defann you plas sou kote tab la pou nou ka ranmase myèt. Moun kap lage blen bendeng nan kwi ke nap lonje ba yo se yo kap di sa ki bon pou nou. Nou pa janm di anyen. Lè nou resi pale se poun ou jèjè , pale pawol tafya, pawol pou grandi.
Se nan kontèks dyare vèbal la ke detanzantan nou tande de zou twa neg kap pale de pawol ki twop pou yo, pawol ke ti sèvèl yo pa menm ka konprann ankor.
Kilè ayisyen a resi foure nan kalbas tèt yo verite ki chita tankou plot net an figi nou sou zafè souverenté, endepandans.
Jounen jodi-a tout lotorite ki chita andedan peyi ya nan plas kote yo yé -a ; plas ki pèmè-t yo ap souse you zo se gran mési mouche blan, gran mèsi gwo zanmi pyei dayiti yo ki gen plan pa yo pou nou.
Ni libète, ni lendepandans, ni souverenté se pa bagay ke yo jan-m jwenn nan mache; se pa bagay ke y fè kado. Se bagay ke moun pran sou fos ponyèt yo e sitou ke yo defann ak denyè gout san kap kouri nan venn nou.
Jounen jodi-a se swa nou ka mete senti nou nan tay nou pou nou kanpe bab pou bab ak mouche blan yo ki nana peyi ya pou nou di yo vide patat nou banm sak la. Men lè saa tou se pou nou ka montre ke nou pap tounen dèyè nan zafè ti chef seksyon ki vle konpara tèt yo ak matador siprem pou fè sa yo vle fè. Si nou pa gen eskanp nan figi nou pou nou mete blan yo deyor se pou nou bouche nen nou bwè dlo santi; fè tankouti moun kap aprann rale anavan ke yo kanbpe pou mache e kouri.
Anatandan ke moun dwa de lom yo sispan ak zafè pale de souverenté ak lendepandans. se you bann pawol anpil ki wete kredibilite nan men ak nan diskou moun kap pale de bagay sa yo!
Arrestation de l’ex-commissaire de police Ruud Guano sous l’accusation de kidnapping
Le policier Chrismas Personna, recherché pour les mêmes activités, toujours en fuite ; le gardien d’une maison tué par balle au cours de l’enlèvement d’une femme à Thomassin
jeudi 27 mars 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien commissaire de police Ruud Guano a été arrêté jeudi à Port-au-Prince pour son implication présumée dans le kidnapping alors que quelques heures plus tôt le violent enlèvement d’une femme a fait un mort.
M. Guano qui, depuis un certain temps, faisait l’objet d’un avis de recherche, a été conduit peu après sa capture à la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) où il devait subir un premier interrogatoire.
En revanche, le policier Chrismas Personna, également accusé de kidnapping, était toujours en cavale deux semaines après sa fuite spectaculaire et mystérieuse au moment où trois de ses frères d’armes le conduisaient menotté en prison. L’agent 2 avait, dit-on, réussi à prendre le contrôle du véhicule de police à bord duquel il se trouvait, l’avait projeté contre une autre voiture sur la route du Canapé-Vert (est de la capitale) avant de se volatiliser en pleine nuit dans la nature.
Les policiers chargés de la garde du prévenu ont été depuis écroués.
Chrismas Personna avait été dénoncé par deux autres présumés kidnappeurs à la suite de la libération à Delmas (est) de deux jeunes otages.
De plus, lors d’une perquisition à son domicile, des investigateurs avaient découvert de nombreux passeports et papiers d’enregistrement de véhicules volés.
Loin de renoncer à leurs activités criminelles, les kidnappeurs ont encore fait couler le sang et semer l’horreur au cours d’une opération spectaculaire menée jeudi aux premières heures dans une résidence à Thomassin 39, dans la commune de Pétion-Ville (banlieue est). Une femme a été enlevée tandis que le gardien de la maison a été abattu. Il tentait vraisemblablement de résister aux ravisseurs.
Utilisé dans un premier temps, le véhicule de l’otage a été retrouvé par la suite abandonné.
Dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce très grave incident, la police a procédé à l’interpellation de la femme de ménage de la maison ciblée.
Selon la police, après l’attaque meurtrière de Thomassin 39, le même réseau a été à l’origine du rapt d’une autre femme.
Mettant fin à une certaine accalmie née de la dispersion en 2007 des bandes armées, les enlèvements contre rançon n’ont cessé de se multiplier ces derniers mois. Près d’une centaine de personnes ont été kidnappées depuis le début de l’année, indiquent les statistiques officielles souvent en deçà de la réalité. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4861
jeudi 27 mars 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien commissaire de police Ruud Guano a été arrêté jeudi à Port-au-Prince pour son implication présumée dans le kidnapping alors que quelques heures plus tôt le violent enlèvement d’une femme a fait un mort.
M. Guano qui, depuis un certain temps, faisait l’objet d’un avis de recherche, a été conduit peu après sa capture à la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) où il devait subir un premier interrogatoire.
En revanche, le policier Chrismas Personna, également accusé de kidnapping, était toujours en cavale deux semaines après sa fuite spectaculaire et mystérieuse au moment où trois de ses frères d’armes le conduisaient menotté en prison. L’agent 2 avait, dit-on, réussi à prendre le contrôle du véhicule de police à bord duquel il se trouvait, l’avait projeté contre une autre voiture sur la route du Canapé-Vert (est de la capitale) avant de se volatiliser en pleine nuit dans la nature.
Les policiers chargés de la garde du prévenu ont été depuis écroués.
Chrismas Personna avait été dénoncé par deux autres présumés kidnappeurs à la suite de la libération à Delmas (est) de deux jeunes otages.
De plus, lors d’une perquisition à son domicile, des investigateurs avaient découvert de nombreux passeports et papiers d’enregistrement de véhicules volés.
Loin de renoncer à leurs activités criminelles, les kidnappeurs ont encore fait couler le sang et semer l’horreur au cours d’une opération spectaculaire menée jeudi aux premières heures dans une résidence à Thomassin 39, dans la commune de Pétion-Ville (banlieue est). Une femme a été enlevée tandis que le gardien de la maison a été abattu. Il tentait vraisemblablement de résister aux ravisseurs.
Utilisé dans un premier temps, le véhicule de l’otage a été retrouvé par la suite abandonné.
Dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce très grave incident, la police a procédé à l’interpellation de la femme de ménage de la maison ciblée.
Selon la police, après l’attaque meurtrière de Thomassin 39, le même réseau a été à l’origine du rapt d’une autre femme.
Mettant fin à une certaine accalmie née de la dispersion en 2007 des bandes armées, les enlèvements contre rançon n’ont cessé de se multiplier ces derniers mois. Près d’une centaine de personnes ont été kidnappées depuis le début de l’année, indiquent les statistiques officielles souvent en deçà de la réalité. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4861
La frontière en ébullition : Les dominicains séjournant en Haïti appelés à la plus grande prudence
Santo Domingo craint des représailles contre ses ressortissants après le meurtre à Dajabòn d’une haïtienne enceinte de plusieurs mois, Annette Joazard, victime de l’action d’un militaire dominicain ; le gouvernement haïtien hausse le ton et menace d’arrestation et d’expulsion les sans-papiers dominicains
jeudi 27 mars 2008,
Radio Kiskeya
La République Dominicaine a mis en garde jeudi ses ressortissants visitant Haïti contre les représailles dont ils pourraient faire l’objet au lendemain de la mort violente en territoire dominicain d’une femme enceinte haïtienne à l’origine de fortes tensions à la frontière entre les deux pays.
Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE, parallèlement à cet appel à la prudence de Santo Domingo, les autorités haïtiennes ont durci le ton en exigeant des dominicains arrivant au pays d’être porteurs de documents de voyage valides. Dans le cas contraire, ils risquent d’être arrêtés et rapatriés.
De son côté, le gouvernement du Président Leonel Fernàndez a recommandé aux camionneurs qui acheminent régulièrement des aliments et matériaux de construction en Haïti de discontinuer leurs activités afin de ne pas se mettre en danger.
Le corps d’Annette Joazard est arrivé mercredi à la mi-journée à Ouanaminthe (Nord-est) au milieu d’un grand tumulte. Une série d’incidents avaient précédé le rapatriement de la dépouille de la victime, certains haïtiens ayant exigé qu’elle soit inhumée en République Dominicaine pendant que d’autres s’y opposaient catégoriquement.
Le consul haïtien à Dajabòn (nord-ouest de la République Dominicaine), Jean-Baptiste Bien-Aimé, a indiqué qu’il attendait les résultats de l’enquête ouverte par les autorités militaires et judiciaires dominicaines sur l’incident ayant coûté la vie à Annette Joazard, une marchande de mirlitons originaire de Ouanaminthe qu’un soldat dominicain avait mortellement blessée au marché binational de Dajabòn. Elle allait succomber à ses blessures dans un hôpital de Santiago (nord). Le consul a aussi émis l’espoir que le militaire ayant commis le meurtre, membre du Corps spécialisé de sécurité frontalière (CESFRONT), sera renvoyé de l’institution et poursuivi en justice.
Insistant sur le fait que la famille de la victime et la communauté ouanaminthaise exigeaient la condamnation du présumé meurtrier conformément à la loi, M. Bien-Aimé a souligné la nécessité d’empêcher la répétition de pareils actes en vue de garantir la cohabitation pacifique entre haïtiens et dominicains à la frontière.
Placé en garde à vue, le soldat Amaury Polanco Ramòn a indiqué que l’incident s’était produit mardi lorsque, dans le cadre de la lutte contre la contrebande, il tentait d’intercepter un bidon d’essence que transportait clandestinement un haïtien accompagné de Mme Joazard. Opposés à l’intervention de l’agent, les deux auraient tenté de le dépouiller de son arme. Il s’en est alors suivi une bagarre au cours de laquelle une balle a atteint accidentellement la marchande, selon le récit de Ramòn.
Protestant énergiquement contre le grave incident ayant entraîné la mort de la commerçante, le Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés (GARR) a aussi reproché aux autorités dominicaines d’avoir empêché l’hospitalisation d’urgence d’Annette Joazard et l’arrestation immédiate de son présumé meurtrier.
Cette remontée de la tension à la frontière Ouanaminthe/Dajabòn constitue un nouvel épisode des conflits à répétition enregistrés dans une région stratégique caractérisée par un déséquilibre flagrant des rapports de force entre les Etats haïtien et dominicain. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4858
jeudi 27 mars 2008,
Radio Kiskeya
La République Dominicaine a mis en garde jeudi ses ressortissants visitant Haïti contre les représailles dont ils pourraient faire l’objet au lendemain de la mort violente en territoire dominicain d’une femme enceinte haïtienne à l’origine de fortes tensions à la frontière entre les deux pays.
Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE, parallèlement à cet appel à la prudence de Santo Domingo, les autorités haïtiennes ont durci le ton en exigeant des dominicains arrivant au pays d’être porteurs de documents de voyage valides. Dans le cas contraire, ils risquent d’être arrêtés et rapatriés.
De son côté, le gouvernement du Président Leonel Fernàndez a recommandé aux camionneurs qui acheminent régulièrement des aliments et matériaux de construction en Haïti de discontinuer leurs activités afin de ne pas se mettre en danger.
Le corps d’Annette Joazard est arrivé mercredi à la mi-journée à Ouanaminthe (Nord-est) au milieu d’un grand tumulte. Une série d’incidents avaient précédé le rapatriement de la dépouille de la victime, certains haïtiens ayant exigé qu’elle soit inhumée en République Dominicaine pendant que d’autres s’y opposaient catégoriquement.
Le consul haïtien à Dajabòn (nord-ouest de la République Dominicaine), Jean-Baptiste Bien-Aimé, a indiqué qu’il attendait les résultats de l’enquête ouverte par les autorités militaires et judiciaires dominicaines sur l’incident ayant coûté la vie à Annette Joazard, une marchande de mirlitons originaire de Ouanaminthe qu’un soldat dominicain avait mortellement blessée au marché binational de Dajabòn. Elle allait succomber à ses blessures dans un hôpital de Santiago (nord). Le consul a aussi émis l’espoir que le militaire ayant commis le meurtre, membre du Corps spécialisé de sécurité frontalière (CESFRONT), sera renvoyé de l’institution et poursuivi en justice.
Insistant sur le fait que la famille de la victime et la communauté ouanaminthaise exigeaient la condamnation du présumé meurtrier conformément à la loi, M. Bien-Aimé a souligné la nécessité d’empêcher la répétition de pareils actes en vue de garantir la cohabitation pacifique entre haïtiens et dominicains à la frontière.
Placé en garde à vue, le soldat Amaury Polanco Ramòn a indiqué que l’incident s’était produit mardi lorsque, dans le cadre de la lutte contre la contrebande, il tentait d’intercepter un bidon d’essence que transportait clandestinement un haïtien accompagné de Mme Joazard. Opposés à l’intervention de l’agent, les deux auraient tenté de le dépouiller de son arme. Il s’en est alors suivi une bagarre au cours de laquelle une balle a atteint accidentellement la marchande, selon le récit de Ramòn.
Protestant énergiquement contre le grave incident ayant entraîné la mort de la commerçante, le Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés (GARR) a aussi reproché aux autorités dominicaines d’avoir empêché l’hospitalisation d’urgence d’Annette Joazard et l’arrestation immédiate de son présumé meurtrier.
Cette remontée de la tension à la frontière Ouanaminthe/Dajabòn constitue un nouvel épisode des conflits à répétition enregistrés dans une région stratégique caractérisée par un déséquilibre flagrant des rapports de force entre les Etats haïtien et dominicain. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4858
jeudi 27 mars 2008
L’affaire Boulos amorce le débat sur la double nationalité
Le premier ministre Jacques Edouard Alexis, le président du sénat, Kelly Bastien, l’instigateur de l’enquête sur la nationalité de Boulos, Gabriel Fortuné et de nombreux élus réclament un débat sur la double nationalité.
Le premier ministre Alexis qui dit attendre le rapport de la commission sénatoriale sur la nationalité rappelle que le chef de l’état avait proposé une reforme de la constitution dans le but de favoriser la double nationalité. Tout en faisant remarquer que le gouvernement entend respecter les prescrits constitutionnels, M. Alexis soutient que les haïtiens de la diaspora devraient pouvoir jouir de tous leurs droits.
Cet avis est partagé par le président du sénat, Kelly Bastien, affirmant qu’il faut lancer le débat sur la nationalité avant de réaliser une réforme de la constitution.
Selon lui, il faut tenir compte des haïtiens de la diaspora et des nombreux compatriotes ayant pris naissance sur le sol américain notamment. " Il y a des obstacles dans la constitution, il faut une réforme pour que l’état puisse répondre efficacement à sa mission de servir les citoyens.
Pendant ce temps, plusieurs parlementaires se déclare contre l’exclusion du sénateur Boulos.
Le député de Miragoane, Frantz Robert Mondé (Fusion) annonce son refus de remplir le formulaire sur la nationalité, estimant que cette enquête ne s’inscrit pas dans le cadre de la compétence de la chambre basse." Le sénateur qu’on a exclu a donné plus de travail que ceux qui l’ont persécuté qui sont des sangsues", lance le député Mondé faisant allusion à la destitution du sénateur Rudolph Boulos.
La senatrice du Plateau Central, Edmonde Suplice Beauzile (Fusion) qualifie d’illégale et d’inconstitutionnel l’exclusion des sénateurs Boulos et Compère. Tout en indiquant que le système démocratique est mis à mal, Mme Beauzile s’interroge sur l’inaction du ministère de l’intérieur qui s’est contenté de transmettre les dossiers au sénat." Boulos et Compère restent et demeurent des sénateurs ", déclare Mme Beauzile regrettant que ces derniers soient obligés de se mettre a couvert.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13614
Un petit mot:
Ce qui ne se dit jamais sur la question de la double nationalité c’est que le fait de posséder un passeport américain représente une immunité pour tout fonctionnaire qui viendrait faire n’importe quoi dans l’administration du pays.
Dans le cadre de l’acceptation de la double nationalité il faudra qu’un arrangement soit signé entre Haïti et l’autre pays responsable de la seconde nationalité stipulant qu’en cas de conflit le gouvernement haïtien peut utiliser son droit de traduire le double national en question en Haïti..etc…
Le premier ministre Alexis qui dit attendre le rapport de la commission sénatoriale sur la nationalité rappelle que le chef de l’état avait proposé une reforme de la constitution dans le but de favoriser la double nationalité. Tout en faisant remarquer que le gouvernement entend respecter les prescrits constitutionnels, M. Alexis soutient que les haïtiens de la diaspora devraient pouvoir jouir de tous leurs droits.
Cet avis est partagé par le président du sénat, Kelly Bastien, affirmant qu’il faut lancer le débat sur la nationalité avant de réaliser une réforme de la constitution.
Selon lui, il faut tenir compte des haïtiens de la diaspora et des nombreux compatriotes ayant pris naissance sur le sol américain notamment. " Il y a des obstacles dans la constitution, il faut une réforme pour que l’état puisse répondre efficacement à sa mission de servir les citoyens.
Pendant ce temps, plusieurs parlementaires se déclare contre l’exclusion du sénateur Boulos.
Le député de Miragoane, Frantz Robert Mondé (Fusion) annonce son refus de remplir le formulaire sur la nationalité, estimant que cette enquête ne s’inscrit pas dans le cadre de la compétence de la chambre basse." Le sénateur qu’on a exclu a donné plus de travail que ceux qui l’ont persécuté qui sont des sangsues", lance le député Mondé faisant allusion à la destitution du sénateur Rudolph Boulos.
La senatrice du Plateau Central, Edmonde Suplice Beauzile (Fusion) qualifie d’illégale et d’inconstitutionnel l’exclusion des sénateurs Boulos et Compère. Tout en indiquant que le système démocratique est mis à mal, Mme Beauzile s’interroge sur l’inaction du ministère de l’intérieur qui s’est contenté de transmettre les dossiers au sénat." Boulos et Compère restent et demeurent des sénateurs ", déclare Mme Beauzile regrettant que ces derniers soient obligés de se mettre a couvert.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13614
Un petit mot:
Ce qui ne se dit jamais sur la question de la double nationalité c’est que le fait de posséder un passeport américain représente une immunité pour tout fonctionnaire qui viendrait faire n’importe quoi dans l’administration du pays.
Dans le cadre de l’acceptation de la double nationalité il faudra qu’un arrangement soit signé entre Haïti et l’autre pays responsable de la seconde nationalité stipulant qu’en cas de conflit le gouvernement haïtien peut utiliser son droit de traduire le double national en question en Haïti..etc…
Andrice Riché, nouveau vice président du sénat Le sénateur Andrice Riché (OPL), a été élu vice président du sénat hier mercredi en remplacement de Rudolph Boulos, démissionnaire selon le président du sénat. Andrice Riché a obtenu 12 votes favorables contre 5 à Semephise Gilles (Lespwa).
Une élection déroulée dans une ambiance particulière, le sénateur Rudolph Joasil ayant refusé de voter pour protester contre le sort réservé à son collègue du Nord Est.
Le sénateur Riché, qui avait été battu par Boulos lors des dernières élections à la vice présidence du grand corps, soutient qu’il a été élu à la faveur de circonstances objectives.
Dans ses premières déclarations, le sénateur de la grand anse a dit vouloir œuvrer afin d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires du sénat.
Tout en soulignant que le sénateur Riché a la compétence pour occuper cette haute fonction, le sénateur Rudy Herivaux ( Lavalas) souligne que ces élections ont été réalisées dans des circonstances douloureuses. " Le sénat doit continuer à fonctionner, il faut éviter une crise afin que le grand corps puisse voter les accords internationaux et des projets de loi", ajoute t-il.
Le président du sénat, Kelly Bastien, assure que le sénateur Riché a la compétence nécessaire pour assumer la fonction de vice président du sénat.
Le président du sénat entend continuer à œuvrer dans la transparence afin de faciliter le travail des élus dans le respect de la constitution.
D’un autre coté, Rudolph Boulos nie avoir bénéficié de l’aide de l’ambassade dominicaine pour laisser le pays, le 18 mars dernier. Dans une interview au journal dominicain, El Caribe, M. Boulos soutient avoir regagné la république dominicaine par la route afin d’échapper à un complot visant son assassinat. De plus, il dénonce un plan du chef de l’état, René Préval, visant à dissoudre le parlement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13612
Dizon pa-m:
Apre bel demonstrasyon nan bon ti mami-t ke depite nou yo sot bay nan zafè entepelasyon premye minis jak edwa aleksi a gen anpil moun kap mande ki sa chanm depite a sèvi jounen jodi-a. Ayisyen pa fouti sèmanté sèt fwa swasanndisèt fwa sèt fwa ke paleman vreman ap jwe wol li nan mod demokrasi pèpè sila-a ki twop pou nou ke kominote entènasyonal la taye pou ploye nou ladan-l.
Wi. Se vré. Minis ak direktè general yo pa vle tobe nan foure men pran paske depite yo ka mande yo de ki prevyen a nenpot ki lè. Se paske fonksyonè nou yo toujou abityé gen menm abitid ak makou chat ki fè ke pou siveye dwet long selman nou oblije bat bravo pou you chanm depite ki ta dwe la pou zafè fè lwa ki pou pèmèt sosyete a vanse.
Mezanmi nou pa bezwen moun voye di nou. Zafè kraze palman se pa ekzekitif la kap fè sa. Lè komisyon nan chanm depite yo fin menen envestigasyon si yo remake ke gen anpil dpeite ki gen lot nasyonalité, si chanm lan vi-n kadik paske ta manke korom, pinga yo vi-n bay ekzekitif la chay pote.
Se pa ekzekitif la ki te di neg kigen doub nasyonalite ale fè drib sou komisyon ki te gen pou siveye pou yo pat pase, si neg yo te konprann ke yo te kapab fe fan-t jan-m sou konstitisyon peyi -a pou yo vi-n jwi tankou depite alos ke yo pat gen dwa se nomal pou yo kraze palman pou yo refè eleksyon yo.
Gwo pwoblè-m lan se konnen kisa zot ki te foure men nan poch pou te mete demokrasi gratis ti cheri andedan peyi ya kisa neg blan sa yo ap di.
You palman paka gen tout voksal ak gagot sa yo ladan ni. Si se sa selman ke nou ka bay e ke nou ka montre sa vle di ke nou poko janmen rive nan nivo demokrasi -a...
Une élection déroulée dans une ambiance particulière, le sénateur Rudolph Joasil ayant refusé de voter pour protester contre le sort réservé à son collègue du Nord Est.
Le sénateur Riché, qui avait été battu par Boulos lors des dernières élections à la vice présidence du grand corps, soutient qu’il a été élu à la faveur de circonstances objectives.
Dans ses premières déclarations, le sénateur de la grand anse a dit vouloir œuvrer afin d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires du sénat.
Tout en soulignant que le sénateur Riché a la compétence pour occuper cette haute fonction, le sénateur Rudy Herivaux ( Lavalas) souligne que ces élections ont été réalisées dans des circonstances douloureuses. " Le sénat doit continuer à fonctionner, il faut éviter une crise afin que le grand corps puisse voter les accords internationaux et des projets de loi", ajoute t-il.
Le président du sénat, Kelly Bastien, assure que le sénateur Riché a la compétence nécessaire pour assumer la fonction de vice président du sénat.
Le président du sénat entend continuer à œuvrer dans la transparence afin de faciliter le travail des élus dans le respect de la constitution.
D’un autre coté, Rudolph Boulos nie avoir bénéficié de l’aide de l’ambassade dominicaine pour laisser le pays, le 18 mars dernier. Dans une interview au journal dominicain, El Caribe, M. Boulos soutient avoir regagné la république dominicaine par la route afin d’échapper à un complot visant son assassinat. De plus, il dénonce un plan du chef de l’état, René Préval, visant à dissoudre le parlement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13612
Dizon pa-m:
Apre bel demonstrasyon nan bon ti mami-t ke depite nou yo sot bay nan zafè entepelasyon premye minis jak edwa aleksi a gen anpil moun kap mande ki sa chanm depite a sèvi jounen jodi-a. Ayisyen pa fouti sèmanté sèt fwa swasanndisèt fwa sèt fwa ke paleman vreman ap jwe wol li nan mod demokrasi pèpè sila-a ki twop pou nou ke kominote entènasyonal la taye pou ploye nou ladan-l.
Wi. Se vré. Minis ak direktè general yo pa vle tobe nan foure men pran paske depite yo ka mande yo de ki prevyen a nenpot ki lè. Se paske fonksyonè nou yo toujou abityé gen menm abitid ak makou chat ki fè ke pou siveye dwet long selman nou oblije bat bravo pou you chanm depite ki ta dwe la pou zafè fè lwa ki pou pèmèt sosyete a vanse.
Mezanmi nou pa bezwen moun voye di nou. Zafè kraze palman se pa ekzekitif la kap fè sa. Lè komisyon nan chanm depite yo fin menen envestigasyon si yo remake ke gen anpil dpeite ki gen lot nasyonalité, si chanm lan vi-n kadik paske ta manke korom, pinga yo vi-n bay ekzekitif la chay pote.
Se pa ekzekitif la ki te di neg kigen doub nasyonalite ale fè drib sou komisyon ki te gen pou siveye pou yo pat pase, si neg yo te konprann ke yo te kapab fe fan-t jan-m sou konstitisyon peyi -a pou yo vi-n jwi tankou depite alos ke yo pat gen dwa se nomal pou yo kraze palman pou yo refè eleksyon yo.
Gwo pwoblè-m lan se konnen kisa zot ki te foure men nan poch pou te mete demokrasi gratis ti cheri andedan peyi ya kisa neg blan sa yo ap di.
You palman paka gen tout voksal ak gagot sa yo ladan ni. Si se sa selman ke nou ka bay e ke nou ka montre sa vle di ke nou poko janmen rive nan nivo demokrasi -a...
La police confirme l’opération anti-drogue de Pestel
Le directeur central de la police judiciaire (DCPJ), Frantz Thermilus a confirmé la participation de policiers haïtiens dans l’opération anti-drogue réalisée le 25 mars dans la commune de Pestel.
Tout en refusant d’indiquer si l’ancien candidat à la présidence, Guy Philippe, était la personne recherchée, le chef de la DCPJ a fait savoir que l’opération a été conduite par les policiers de la Drug Enforcement Administration (DEA).
Le chef de la DCPJ a assuré qu’il n’y a eu aucune arrestation lors de cette opération dans la ville natale de Guy Philippe.
Selon M. Thermilus, la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants était aussi impliquée dans l’opération. Par stratégie l’officier n’a pas voulu révéler l’objectif de ses recherches mais a fait comprendre que plusieurs trafiquants de drogue sont recherchés par la DEA et la BLTS.
Interrogé sur les brutalités policières enregistrées lors de l’opération de Pestel, le chef de la DCPJ a récusé ces charges. " Il n’y a pas eu d’exactions ni de violences physiques contre les citoyens ", a martelé M. Thermilus qui a confirmé que des maisons ont été perquisitionnées.
Les autorités policières refusent de préciser si le chef de file du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN) a réussi à échapper une nouvelle fois aux mailles du filet de la DEA et de la BLTS. " Il y a des choses qu’on ne peut pas révéler sinon on détruit l’enquête ", insiste M. Thermilus.
Une première opération réalisée le 17 juillet 2007, par des agents de la Brigade de Lutte contre les Stupéfiants (BLTS) et de la Drug Enforcement Administration (DEA) dans le quartier de Bergeo (Cayes) s'était soldée par un échec.
L’ancien chef des insurgés ayant contraint Aristide à la démission, accusé d’implication dans le trafic de drogue, était l’objet des recherches des membres d’un important commando arrivés sur place à bord de 5 hélicoptères.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13613
Tout en refusant d’indiquer si l’ancien candidat à la présidence, Guy Philippe, était la personne recherchée, le chef de la DCPJ a fait savoir que l’opération a été conduite par les policiers de la Drug Enforcement Administration (DEA).
Le chef de la DCPJ a assuré qu’il n’y a eu aucune arrestation lors de cette opération dans la ville natale de Guy Philippe.
Selon M. Thermilus, la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants était aussi impliquée dans l’opération. Par stratégie l’officier n’a pas voulu révéler l’objectif de ses recherches mais a fait comprendre que plusieurs trafiquants de drogue sont recherchés par la DEA et la BLTS.
Interrogé sur les brutalités policières enregistrées lors de l’opération de Pestel, le chef de la DCPJ a récusé ces charges. " Il n’y a pas eu d’exactions ni de violences physiques contre les citoyens ", a martelé M. Thermilus qui a confirmé que des maisons ont été perquisitionnées.
Les autorités policières refusent de préciser si le chef de file du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN) a réussi à échapper une nouvelle fois aux mailles du filet de la DEA et de la BLTS. " Il y a des choses qu’on ne peut pas révéler sinon on détruit l’enquête ", insiste M. Thermilus.
Une première opération réalisée le 17 juillet 2007, par des agents de la Brigade de Lutte contre les Stupéfiants (BLTS) et de la Drug Enforcement Administration (DEA) dans le quartier de Bergeo (Cayes) s'était soldée par un échec.
L’ancien chef des insurgés ayant contraint Aristide à la démission, accusé d’implication dans le trafic de drogue, était l’objet des recherches des membres d’un important commando arrivés sur place à bord de 5 hélicoptères.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13613
L’affaire Boulos passionne les juristes haïtiens La démission puis l’annonce du retour du sénateur Boulos enflamme le débat entre les juristes qui rivalisent d’arguments pour justifier leur position face à la décision du sénat. Samuel Madistin et Osner Fevry, juristes et leaders politiques, ont exprimé des points de vue différents lors du débat sur la double nationalité à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole.
Osner Fevry salue la résolution du sénat qui selon lui constate que M. Boulos n’a jamais été un sénateur ni même un candidat. " Le sénat a investigué et a constaté que plusieurs entités de l’état ont été trompées par les fausses déclarations de M. Boulos", argue Maitre Fevry soulignant qu’il y a eu usurpation de titre.
Osner Fevry fait remarquer que M. Boulos a été exclu du grand corps après le rapport de la commission. " Je regrette que les medias n’ont pas tenu compte du rapport de la commission spéciale qui a prouvé que Ultimo Compère et Rudolph Boulos n’ont jamais été sénateur", ajoute t-il.
De son coté, Samuel Madistin indique que le sénat n’a pas compétence pour prononcer l’exclusion définitive ou radiation interdite par la constitution. " Le sénat est en train de se lancer sur une pente dangereuse en s’octroyant des pouvoirs que la constitution ne lui donne pas ", dit-il faisant valoir que le parlement dispose déjà d’énormes pouvoirs.
Selon M. Madistin seul le Conseil Electoral à travers une procédure spéciale pourrait invalider une élection. " Il n’y existe pas de texte de loi sur la procédure pour accepter la démission d’un élu ", assure Samuel Madistin qui rappelle que l’assemblée des sénateurs peut uniquement valider les pouvoirs d’un élu.
Tout en soulignant que la sanction d’exclusion doit être prévue par la loi, M. maître Madistin signale que la majorité des 2/3 est requise pour une sanction disciplinaire. " Le rapport de la commission sur la nationalité a été rejeté par le sénat puisque 17 sénateurs l’ont approuvé", déclare t-il rappelant que les 2/3 représente 20 sénateurs.
Samuel Madistin soutient que l’affaire Boulos s’inscrit dans le cadre d’un contentieux d’inéligibilité, et précise que Rudolph Boulos a regagné son siège en envoyant une lettre au président du sénat.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13611
-------------------*
Notre commentaire:
Ce n’est surement pas en écoutant les discours ou les opinions des juristes que le commun des mortels va se faire une idée sur « l’affaire Boulos ». La hideuse cacophonie qui nous torture les tympans ne font que nous rappeler qu’une fois de plus cette histoire sera traitée comme d’habitude à la sauce haïtienne natif-natale.
Les avocats en général ont acquis entre les lignes des gros bouquins cette faculté de tordre le cou aux mots pour leur faire dire le contraire à ce qui est universellement accepté par les non-juristes. Sinon, ils sont les seuls habilités à descendre au fond du puits en quête de cette vérité qui fuit et se cache dans les profondeurs obscures de cette réalité que nous avons peur de dévoiler.
De loin, nous observons et nous constatons que d’un sujet d’une extrême importance nous allons vivre la logique de la double nationalité comme un de ses scandales qui arrivent en bousculant un autre déjà installé et qui à son tour se verra remplacé illico presto par un prochain scandale.
Les prises de position et surtout les attitudes du principal intéressé ne semblent pas – à notre humble avis - s’incliner vers cette logique. Monsieur Boulos avait cette opportunité de mener la lutte en faveur d’un contingents d’haïtiens qui réclament quelque chose qui leur est du aujourd’hui en toute légitimité. Les explications et les justifications bateaux comme lynchage politique, tentative d’assassinat, l’avis des « bases » sont autant de contexte qui frise le ridicule même si un soupçon de vrai accompagnait ces tournures de la situation.
Parmi tous les blablas et les jèjè des juristes, l’insinuation de l’historien George Michel semble être une voie exploitable par le Sénateur Boulos.
Pour arriver à toucher correctement le fond du problème il faudra de la cohérence et de la cohésion dans les idées et dans les actions.
Osner Fevry salue la résolution du sénat qui selon lui constate que M. Boulos n’a jamais été un sénateur ni même un candidat. " Le sénat a investigué et a constaté que plusieurs entités de l’état ont été trompées par les fausses déclarations de M. Boulos", argue Maitre Fevry soulignant qu’il y a eu usurpation de titre.
Osner Fevry fait remarquer que M. Boulos a été exclu du grand corps après le rapport de la commission. " Je regrette que les medias n’ont pas tenu compte du rapport de la commission spéciale qui a prouvé que Ultimo Compère et Rudolph Boulos n’ont jamais été sénateur", ajoute t-il.
De son coté, Samuel Madistin indique que le sénat n’a pas compétence pour prononcer l’exclusion définitive ou radiation interdite par la constitution. " Le sénat est en train de se lancer sur une pente dangereuse en s’octroyant des pouvoirs que la constitution ne lui donne pas ", dit-il faisant valoir que le parlement dispose déjà d’énormes pouvoirs.
Selon M. Madistin seul le Conseil Electoral à travers une procédure spéciale pourrait invalider une élection. " Il n’y existe pas de texte de loi sur la procédure pour accepter la démission d’un élu ", assure Samuel Madistin qui rappelle que l’assemblée des sénateurs peut uniquement valider les pouvoirs d’un élu.
Tout en soulignant que la sanction d’exclusion doit être prévue par la loi, M. maître Madistin signale que la majorité des 2/3 est requise pour une sanction disciplinaire. " Le rapport de la commission sur la nationalité a été rejeté par le sénat puisque 17 sénateurs l’ont approuvé", déclare t-il rappelant que les 2/3 représente 20 sénateurs.
Samuel Madistin soutient que l’affaire Boulos s’inscrit dans le cadre d’un contentieux d’inéligibilité, et précise que Rudolph Boulos a regagné son siège en envoyant une lettre au président du sénat.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13611
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Notre commentaire:
Ce n’est surement pas en écoutant les discours ou les opinions des juristes que le commun des mortels va se faire une idée sur « l’affaire Boulos ». La hideuse cacophonie qui nous torture les tympans ne font que nous rappeler qu’une fois de plus cette histoire sera traitée comme d’habitude à la sauce haïtienne natif-natale.
Les avocats en général ont acquis entre les lignes des gros bouquins cette faculté de tordre le cou aux mots pour leur faire dire le contraire à ce qui est universellement accepté par les non-juristes. Sinon, ils sont les seuls habilités à descendre au fond du puits en quête de cette vérité qui fuit et se cache dans les profondeurs obscures de cette réalité que nous avons peur de dévoiler.
De loin, nous observons et nous constatons que d’un sujet d’une extrême importance nous allons vivre la logique de la double nationalité comme un de ses scandales qui arrivent en bousculant un autre déjà installé et qui à son tour se verra remplacé illico presto par un prochain scandale.
Les prises de position et surtout les attitudes du principal intéressé ne semblent pas – à notre humble avis - s’incliner vers cette logique. Monsieur Boulos avait cette opportunité de mener la lutte en faveur d’un contingents d’haïtiens qui réclament quelque chose qui leur est du aujourd’hui en toute légitimité. Les explications et les justifications bateaux comme lynchage politique, tentative d’assassinat, l’avis des « bases » sont autant de contexte qui frise le ridicule même si un soupçon de vrai accompagnait ces tournures de la situation.
Parmi tous les blablas et les jèjè des juristes, l’insinuation de l’historien George Michel semble être une voie exploitable par le Sénateur Boulos.
Pour arriver à toucher correctement le fond du problème il faudra de la cohérence et de la cohésion dans les idées et dans les actions.
La Guadeloupe vibre pour Haïti
José Pliya, auteur franco-béninois, a créé une version scénique d'«Amour, Colère et Folie», roman culte de l'Haïtienne Marie Vieux-Chauvet. Un formidable moment de théâtre
Les persiennes sont tirées. Dehors, il fait très chaud, la rue gronde. Dedans, Claire, une vieille fille, belle encore, brûle de sensualité, d'amour pour son beau-frère, de rage contre son sort de fille «mal sortie», noire, alors que ses soeurs sont blanches et aimées. Incroyable et haute figure que cette Claire par-delà la morale, enfantée par une romancière haïtienne morte en exil à New York en 1973 : Marie Vieux-Chauvet. Elle avait 52 ans. Son roman, «Amour, Colère et Folie», publié par Gallimard en 1968, fut interdit sous Duvalier et jamais distribué. Il plonge le fer dans une fournaise où bouillonnent frustrations sexuelles, sociales, raciales et politiques, sur fond de violences, de meurtres et de viols.C'est en Guadeloupe, pas très loin d'Haïti, qu'une partie de ce roman, «Amour», a été pour la première fois portée à la scène : le choc n'est pas moindre qu'à la lecture. Une comédienne haïtienne flamboyante de dureté et de vie, Magali Comeau-Denis - voix et présence compactes, intenses -, hante le monologue tourbillonnant de Claire tandis que tressautent parfois de vieilles bandes d'actualités et que rôde un danseur délicat (Cyril Viallon). L'adaptation est signée de José Pliya, auteur franco-béninois du «Complexe de Thénardier» ou de «Nous étions assis sur le rivage du monde». Auteur heureux, joué et traduit, Pliya est à l'origine de la naissance scénique de ce roman de Marie Vieux-Chauvet réédité en 2005. Quand il le découvre, José Pliya le dévore en deux jours. Il décide d'en faire son projet d'écrivain-directeur de l'Artchipel, la Scène nationale de la Guadeloupe, sise à Basse-Terre, qu'il dirige depuis trois ans. Il taille, élague dans le roman, avec l'art d'un jardinier amoureux, pour en faire surgir, avec sa patte de poète, trois monologues de femme.
Il imagine aussi - et cette fois c'est le directeur qui parle en lui - de produire une trilogie, sur trois ans, avec trois metteurs en scène différents : Vincent Goethals, qui vient de signer «Amour», sera suivi de François Rancillac pour «Colère» et, pour «Folie», du Martiniquais José Exelis, qui créa l'an passé «Comme deux frères», la première pièce de la romancière Maryse Condé. Encore une initiative de l'Artchipel, qui multiplie ateliers, résidences, lectures, prix pour soutenir le renouveau des écritures caribéennes et les jeunes talents - acteurs, auteurs et musiciens. Et ce malgré un handicap de départ : sa subvention (Etat, conseil général et conseil régional) est inférieure d'environ 20% à celle de ses homologues métropolitains. Sans compter une lourde charge, celle du fret aérien !Ce cocktail détonant - un roman haïtien adapté par un auteur franco-béninois, mis en scène par un «métropolitain» et joué par une star haïtienne - a évidemment fait grincer les dents chez les défenseurs de l'identité guadeloupéenne. Mais précisément, ce beau projet évite le tête-à-tête exclusif qui entache trop souvent les rapports artistiques entre la métropole et les Antilles.
José Pliya croit - et qui lui donnerait tort ? - que la meilleure réponse au repli identitaire est celle de l'aventure commune des poètes, des artistes. Et aussi d'une audience reconquise à force d'ouverture à l'autre, ainsi lors de ces soirs où de jeunes tagueurs expriment en direct sur de larges toiles la vision que leur a inspiré le spectacle en cours. Le public, lui, peut discuter et dîner en plein air sur le parvis de l'Artchipel, qui surplombe la mer ouverte sur d'autres rives. Celles de Martinique, de Guyane, de Cuba, d'Haïti, et un peu plus loin des Etats-Unis (le directeur de l'Ohio Théâtre a fait le voyage pour «Amour») ou du Canada.
Au sortir d'une rencontre avec des lycéens guadeloupéens, Magali Comeau, elle, songe, comme pour elle-même : «Ces enfants ont bien de la chance.» Plus tard, elle dira : «J'aimerais jouer «Amour» en Haïti. Ce peuple, si pauvre, meurtri, a conservé avec ses artistes des liens tellement forts !» Celle qui fut l'épouse d'Hervé Denis, grande figure théâtrale, politique et ami de Jean-Marie Serreau, celle qui fut, aussi, ministre de la Culture d'Haïti entre 2004 et 2006 puis fondatrice du groupe Non ! contre le second gouvernement Aristide songera encore, se souvenant des nuits de feu et de sang où elle a «tutoyé» la mort : «Je n'ai jamais voulu quitter Haïti.»La voici à Paris, avec «Amour». Une création qui honore le théâtre français tel qu'on l'aime : pas frileux. A voir : «Amour», d'après Marie Vieux-Chauvet, adaptation José Pliya, mise en scène Vincent Goethals, Tarmac de la Villette, du 1er au 19 avril. 01-40-03-93-95.
A lire : «Amour, Colère et Folie», de Marie Vieux-Chauvet (Zellige), et l'adaptation théâtrale de José de José Pliya (Quatre Vents / L'Avant-Scène théâtre).
Odile Quirot
(Extrait de Le Nouvel Observateur semaine du jeudi 27 mars 2008)
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55913&PubDate=2008-03-27
Les persiennes sont tirées. Dehors, il fait très chaud, la rue gronde. Dedans, Claire, une vieille fille, belle encore, brûle de sensualité, d'amour pour son beau-frère, de rage contre son sort de fille «mal sortie», noire, alors que ses soeurs sont blanches et aimées. Incroyable et haute figure que cette Claire par-delà la morale, enfantée par une romancière haïtienne morte en exil à New York en 1973 : Marie Vieux-Chauvet. Elle avait 52 ans. Son roman, «Amour, Colère et Folie», publié par Gallimard en 1968, fut interdit sous Duvalier et jamais distribué. Il plonge le fer dans une fournaise où bouillonnent frustrations sexuelles, sociales, raciales et politiques, sur fond de violences, de meurtres et de viols.C'est en Guadeloupe, pas très loin d'Haïti, qu'une partie de ce roman, «Amour», a été pour la première fois portée à la scène : le choc n'est pas moindre qu'à la lecture. Une comédienne haïtienne flamboyante de dureté et de vie, Magali Comeau-Denis - voix et présence compactes, intenses -, hante le monologue tourbillonnant de Claire tandis que tressautent parfois de vieilles bandes d'actualités et que rôde un danseur délicat (Cyril Viallon). L'adaptation est signée de José Pliya, auteur franco-béninois du «Complexe de Thénardier» ou de «Nous étions assis sur le rivage du monde». Auteur heureux, joué et traduit, Pliya est à l'origine de la naissance scénique de ce roman de Marie Vieux-Chauvet réédité en 2005. Quand il le découvre, José Pliya le dévore en deux jours. Il décide d'en faire son projet d'écrivain-directeur de l'Artchipel, la Scène nationale de la Guadeloupe, sise à Basse-Terre, qu'il dirige depuis trois ans. Il taille, élague dans le roman, avec l'art d'un jardinier amoureux, pour en faire surgir, avec sa patte de poète, trois monologues de femme.
Il imagine aussi - et cette fois c'est le directeur qui parle en lui - de produire une trilogie, sur trois ans, avec trois metteurs en scène différents : Vincent Goethals, qui vient de signer «Amour», sera suivi de François Rancillac pour «Colère» et, pour «Folie», du Martiniquais José Exelis, qui créa l'an passé «Comme deux frères», la première pièce de la romancière Maryse Condé. Encore une initiative de l'Artchipel, qui multiplie ateliers, résidences, lectures, prix pour soutenir le renouveau des écritures caribéennes et les jeunes talents - acteurs, auteurs et musiciens. Et ce malgré un handicap de départ : sa subvention (Etat, conseil général et conseil régional) est inférieure d'environ 20% à celle de ses homologues métropolitains. Sans compter une lourde charge, celle du fret aérien !Ce cocktail détonant - un roman haïtien adapté par un auteur franco-béninois, mis en scène par un «métropolitain» et joué par une star haïtienne - a évidemment fait grincer les dents chez les défenseurs de l'identité guadeloupéenne. Mais précisément, ce beau projet évite le tête-à-tête exclusif qui entache trop souvent les rapports artistiques entre la métropole et les Antilles.
José Pliya croit - et qui lui donnerait tort ? - que la meilleure réponse au repli identitaire est celle de l'aventure commune des poètes, des artistes. Et aussi d'une audience reconquise à force d'ouverture à l'autre, ainsi lors de ces soirs où de jeunes tagueurs expriment en direct sur de larges toiles la vision que leur a inspiré le spectacle en cours. Le public, lui, peut discuter et dîner en plein air sur le parvis de l'Artchipel, qui surplombe la mer ouverte sur d'autres rives. Celles de Martinique, de Guyane, de Cuba, d'Haïti, et un peu plus loin des Etats-Unis (le directeur de l'Ohio Théâtre a fait le voyage pour «Amour») ou du Canada.
Au sortir d'une rencontre avec des lycéens guadeloupéens, Magali Comeau, elle, songe, comme pour elle-même : «Ces enfants ont bien de la chance.» Plus tard, elle dira : «J'aimerais jouer «Amour» en Haïti. Ce peuple, si pauvre, meurtri, a conservé avec ses artistes des liens tellement forts !» Celle qui fut l'épouse d'Hervé Denis, grande figure théâtrale, politique et ami de Jean-Marie Serreau, celle qui fut, aussi, ministre de la Culture d'Haïti entre 2004 et 2006 puis fondatrice du groupe Non ! contre le second gouvernement Aristide songera encore, se souvenant des nuits de feu et de sang où elle a «tutoyé» la mort : «Je n'ai jamais voulu quitter Haïti.»La voici à Paris, avec «Amour». Une création qui honore le théâtre français tel qu'on l'aime : pas frileux. A voir : «Amour», d'après Marie Vieux-Chauvet, adaptation José Pliya, mise en scène Vincent Goethals, Tarmac de la Villette, du 1er au 19 avril. 01-40-03-93-95.
A lire : «Amour, Colère et Folie», de Marie Vieux-Chauvet (Zellige), et l'adaptation théâtrale de José de José Pliya (Quatre Vents / L'Avant-Scène théâtre).
Odile Quirot
(Extrait de Le Nouvel Observateur semaine du jeudi 27 mars 2008)
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55913&PubDate=2008-03-27
Culture : Journée de sensibilisation sur Haïti au Canada
Mercredi 26 mars 2008
P-au-P, 26 Mars 08 [AlterPresse] --- Une foire d’exposition ayant pour thème « Haïti : Nos racines, nos solidarités » sera organisée à Montréal le samedi 29 mars 2008, date marquant le 21e anniversaire de l’adoption de la Constitution de 1987, apprend AlterPresse.
Il s’agit d’une activité d’éducation et de sensibilisation du public sur les problèmes auxquels est confrontée la république d’Haïti, selon les organisateurs.
L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (Aqoci) et le Regroupement des organismes canado-haïtiens pour le développement (Rocahd) sont les principaux initiateurs de ce programme qui se tiendra au Tohu, un point de ralliement civique au cœur de Montréal.
Le spectacle Starmania, une version revisitée par la troupe « Haïti en scène » se déroule au même endroit. Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, assistera à ce spectacle dont elle est la présidente d’honneur, aux côtés du parolier Luc Plamondon et du chanteur Luck Mervil. [do gp apr 26/03/2008 13 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7067
P-au-P, 26 Mars 08 [AlterPresse] --- Une foire d’exposition ayant pour thème « Haïti : Nos racines, nos solidarités » sera organisée à Montréal le samedi 29 mars 2008, date marquant le 21e anniversaire de l’adoption de la Constitution de 1987, apprend AlterPresse.
Il s’agit d’une activité d’éducation et de sensibilisation du public sur les problèmes auxquels est confrontée la république d’Haïti, selon les organisateurs.
L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (Aqoci) et le Regroupement des organismes canado-haïtiens pour le développement (Rocahd) sont les principaux initiateurs de ce programme qui se tiendra au Tohu, un point de ralliement civique au cœur de Montréal.
Le spectacle Starmania, une version revisitée par la troupe « Haïti en scène » se déroule au même endroit. Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, assistera à ce spectacle dont elle est la présidente d’honneur, aux côtés du parolier Luc Plamondon et du chanteur Luck Mervil. [do gp apr 26/03/2008 13 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7067
mercredi 26 mars 2008
Première consultation élargie au niveau de la coopération haïtiano-canadienne
Une délégation de haut niveau, de plus d’une dizaine de ministères canadiens est attendue à Port-au-Prince dans le cadre des consultations élargie entre Haïti et le Canada.
L’ambassadeur canadien à Port-au-Prince, Claude Boucher, affirme que c’est l’occasion de " faire le point sur la coopération entre les deux pays et d’envisager les ajustements nécessaires pour l’avenir". " La rencontre permettra d’aligner les projets canadiens le plus près possible des programmes du gouvernement haitien", ajoute le diplomate canadien.
L’ambassadeur Boucher croit que le renforcement du partenariat entre Haïti et le Canada s’est intensifié au lendemain de l’éléction de René Préval à la présidence d’Haïti. " Le Canada intervient pour appuyer les réformes visant l’établissement d’un état de droit, la rencontre permettra de définir les priorités pour la police et la justice", ajoute t-il.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole Claude Boucher a souligné que l’aide canadienne concerne les secteurs de l’éducation, de la santé, de la police et de la justice. " Au cours de cette rencontre on analysera les demandes du gouvernement haïtien qui souhaite la réalisation de projets à impact rapide", martèle le diplomate.
Cette rencontre intervient moins d’un mois avant la tenue de la conférence des bailleurs de fonds d’Haïti dans le cadre du Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP).
Les sous ministres des affaires étrangères, de la défense, de la sécurité publique, de la justice, le président de l’Agence Canadienne pour le Développement Internationnal (ACDI) et les directeurs du service correctionel et du programme de reconstruction prendront part à cette rencontre.
Selon Claude Boucher, le gouvernement canadien est satisfait des progrès réalisés par Haïti. " Des progrès importants ont été accomplis ces dernières années et le Canada tient à être au coté d’Haïti ", déclare l’ambassadeur Boucher qui met l’acent sur les liens importants entre les deux pays.
Au cours de cette visite de 48 heures , les membres de la délégation visiteront un projet de ferme agricole à Cité Soleil et un projet d’appui à la sécurisation de la frontière.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13606
L’ambassadeur canadien à Port-au-Prince, Claude Boucher, affirme que c’est l’occasion de " faire le point sur la coopération entre les deux pays et d’envisager les ajustements nécessaires pour l’avenir". " La rencontre permettra d’aligner les projets canadiens le plus près possible des programmes du gouvernement haitien", ajoute le diplomate canadien.
L’ambassadeur Boucher croit que le renforcement du partenariat entre Haïti et le Canada s’est intensifié au lendemain de l’éléction de René Préval à la présidence d’Haïti. " Le Canada intervient pour appuyer les réformes visant l’établissement d’un état de droit, la rencontre permettra de définir les priorités pour la police et la justice", ajoute t-il.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole Claude Boucher a souligné que l’aide canadienne concerne les secteurs de l’éducation, de la santé, de la police et de la justice. " Au cours de cette rencontre on analysera les demandes du gouvernement haïtien qui souhaite la réalisation de projets à impact rapide", martèle le diplomate.
Cette rencontre intervient moins d’un mois avant la tenue de la conférence des bailleurs de fonds d’Haïti dans le cadre du Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP).
Les sous ministres des affaires étrangères, de la défense, de la sécurité publique, de la justice, le président de l’Agence Canadienne pour le Développement Internationnal (ACDI) et les directeurs du service correctionel et du programme de reconstruction prendront part à cette rencontre.
Selon Claude Boucher, le gouvernement canadien est satisfait des progrès réalisés par Haïti. " Des progrès importants ont été accomplis ces dernières années et le Canada tient à être au coté d’Haïti ", déclare l’ambassadeur Boucher qui met l’acent sur les liens importants entre les deux pays.
Au cours de cette visite de 48 heures , les membres de la délégation visiteront un projet de ferme agricole à Cité Soleil et un projet d’appui à la sécurisation de la frontière.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13606
Rudolph Boulos se considère comme un sénateur en exil
Le sénateur Boulos n’envisage pas de sieger au parlement se présentant comme un sénateur en exil ayant échappé à un complot. Dans une interview accordée a un journal dominicain, Rudolph Boulos fait part de son intention de porter l’affaire par devant la Cour Interaméricaine des Droits de l’homme et dela Cour la Haie.
En réaction le sénateur Gabriel Fortuné dit détenir des informations selon lesquelles Rudolph Boulos se serait rendu en République Dominicaine en utilisant un hélicoptère de l’armée dominicaine. " L’ambassadeur dominicain a commis un acte grave en empêchant à M. Boulos de répondre aux questions de la justice", dit-il faisant remarquer qu’il existe des points d’ombre dans le dossier de M. Boulos qui était candidat à la présidence.
De son coté, le président du sénat, Kelly Bastien, soutient que M. Boulos est " déstabilisé psychologiquement", il en veut pour preuve les incohérences dans sa lettre. Le président du sénat rappelle qu’il s’agit d’une page tournée et annonce les élections pour combler le poste de vice président du sénat.
Dans le même temps, le président de la chambre basse, a annoncé la création d’une commission parlementaire chargée de vérifier la nationalité des élus.
Les députés Arcène Dieujuste ( Gonaïves) président, Jonas Cofi, vice président et Ronald Larêche, secrétaire rapporteur sot les principaux responsables de cette commission qui devra soumettre son rapport dans un délai de 30 jours.
Un des membres de cette commission, Dorson Jean Beauvoir croit que les manifestes de voyage des lignes aèriennes permettront de vérifer les passeports des élus dans moins d’un mois.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13607
En réaction le sénateur Gabriel Fortuné dit détenir des informations selon lesquelles Rudolph Boulos se serait rendu en République Dominicaine en utilisant un hélicoptère de l’armée dominicaine. " L’ambassadeur dominicain a commis un acte grave en empêchant à M. Boulos de répondre aux questions de la justice", dit-il faisant remarquer qu’il existe des points d’ombre dans le dossier de M. Boulos qui était candidat à la présidence.
De son coté, le président du sénat, Kelly Bastien, soutient que M. Boulos est " déstabilisé psychologiquement", il en veut pour preuve les incohérences dans sa lettre. Le président du sénat rappelle qu’il s’agit d’une page tournée et annonce les élections pour combler le poste de vice président du sénat.
Dans le même temps, le président de la chambre basse, a annoncé la création d’une commission parlementaire chargée de vérifier la nationalité des élus.
Les députés Arcène Dieujuste ( Gonaïves) président, Jonas Cofi, vice président et Ronald Larêche, secrétaire rapporteur sot les principaux responsables de cette commission qui devra soumettre son rapport dans un délai de 30 jours.
Un des membres de cette commission, Dorson Jean Beauvoir croit que les manifestes de voyage des lignes aèriennes permettront de vérifer les passeports des élus dans moins d’un mois.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13607
La sélection nationale à l’épreuve de l’Equateur
L’équipe haïtienne devra montrer sa capacité à affronter à l’extérieur un adversaire de taille, lors de ce match international amical mercredi soir
mercredi 26 mars 2008,
Radio Kiskeya
La sélection haïtienne de football se préparait à affronter son homologue équatorienne mercredi soir à Latacunga (centre andin de l’Equateur) dans le cadre d’un match international amical destiné à rendre plus compétitives les deux équipes engagées dans les éliminatoires du Mondial 2010.
Sous la houlette de l’entraîneur Sonche Pierre, avant l’arrivée dans les prochains jours du nouveau sélectionneur national, Wagneau Eloi, le onze haïtien aura à cœur de jouer (à partir de 19h15 locales et heure d’Haïti, jeudi 00h15 GMT) son meilleur football face à un adversaire de haut niveau, mais en mauvaise posture à l’issue des quatre premières journées des éliminatoires de la zone Amérique du Sud (8e, 3 points).
Les cadres évoluant en Haïti, Brunel Fucien (Aigle Noir), Eliphène Cadet (Tempête), Peter Germain, Alain Vubert (Baltimore) et leurs coéquipiers locaux bénéficieront de la présence de la "légion étrangère" composée notamment des Jean-Jacques Pierre (Nantes, France), Judelain Aveska (River Plate, Argentine), Abel Therméus (Levante, Espagne), Frantz Bertin (Atletico Madrid, Espagne) et Sony Nordé (Boca Juniors, Argentine).
De leur côté, les équatoriens n’entendent pas rater devant leur public le baptême de feu du nouvel entraîneur, Sixto Vizuete, successeur du colombien Luis Fernando Suàrez. "L’objectif de ce match contre Haïti est de faire renouer les équatoriens avec la joie", a déclaré M. Vizuete à l’agence espagnole EFE.
Le capitaine et défenseur central des tricolores, Ivàn Hurtado, a estimé que "cette rencontre avait toute son importance, car, au niveau des sélections aucun match n’est facile". Il a aussi affirmé que son pays visait à décrocher son billet pour l’Afrique du Sud qui serait synonyme d’une troisième participation consécutrive à une Coupe du monde après celles de 2002 en Corée du Sud et au Japon et de 2006 en Allemagne.
"Tout est fin prêt pour le match contre Haïti, les choses ont été faites de manière à ce que nous abordions la partie avec beaucoup de sérieux et parvenions à atteindre deux objectifs importants : Premièrement, bien jouer au football et deuxièmement, tenter de gagner", a pour sa part indiqué l’attaquant Cristian Benìtez.
La formation sud-américaine a fait appel à ses meilleurs éléments comme Giovanny "La sombra" Espinosa, Segundo Castillo et Carlos Tenorio.
Ce match Equateur/Haïti sera disputé dans le cadre d’une nouvelle journée FIFA qui sera également marquée mercredi par d’autres rendez-vous au sommet comme Brésil/Suède, Egypte/Argentine et France/Angleterre. Sur cette dernière rencontre planera l’ombre du grand journaliste français Thierry Gilardi, terrassé mardi par une crise cardiaque à seulement 49 ans, quelques heures avant d’assurer la retransmission pour la chaîne privée TF1.
La délégation haïtienne avait laissé Port-au-Prince lundi à destination de Quito via Miami. La sélection, dont les frais de transport et d’hébergement sont totalement pris en charge par la Fédération équatorienne de football, doit également recevoir une prime de 10.000 dollars américains pour ce déplacement en Amérique du Sud.
Outre Sonche Pierre, le staff technique provisoire comprend également Carlo Marcelin et Wilner Etienne. Cependant, à partir du 3 avril, le joueur professionnel haïtien Wagneau Eloi, arrivé en fin de carrière en Europe, devrait prendre les rênes de l’équipe nationale jusqu’à la fin des éliminatoires du Mondial 2010. A cet effet, la Fédération haïtienne de football a souscrit à une série d’exigences de l’ancien attaquant du RC Lens et de l’AS Monaco, clubs avec lesquels il a été sacré champion de France.
Dispensé du premier tour de la zone CONCACAF, le onze national fera son entrée en juin prochain dans les émininatoires contre le Nicaragua ou les Antilles Néerlandaises qui s’affrontent cette semaine.
Avant de rencontrer l’Equateur, Haïti a joué quatre matches internationaux de préparation depuis le début de l’année. En janvier, une double confrontation avec le Salvador s’était soldée par deux nuls, 0-0 à Port-au-Prince et 1-1 à St-Marc (Artibonite, nord). Par la suite, l’équipe s’était rendue en avril dernier au Vénézuéla où elle s’était inclinée une première fois face à l’équipe locale (1-0) avant de faire un nul (1-1).
Les équipes probables mercredi soir à Latacunga :
Haïti : Jonas Siméon ; Judelin Aveska, Pierre-Richard Bruni, Frantz Bertin, Frantz Gilles ; Jean-Jacques Pierre, Brunel Fucien, Leonel Saint-Preux, Peter Germain ; Eliphène Cadet, Sony Nordé Sélectionneur : Sonche Pierre
Equateur : Marcelo Elizaga ; Érick De Jesús, Iván Hurtado, Giovanny Espinoza, Gabriel Achilier ; Segundo Castillo, David Quiróz, Antonio Valencia, Walter Ayoví ; Carlos Tenorio, Felipe Caicedo Sélectionneur : Sixto Vizuete.
Arbitre : Francisco José Peñuela (Colombie), Luis Alvarado (Equateur), William Lozano (Equateur)
Stade : "La Cocha" de Latacunga
Capacité : 13.000 places
spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4853
mercredi 26 mars 2008,
Radio Kiskeya
La sélection haïtienne de football se préparait à affronter son homologue équatorienne mercredi soir à Latacunga (centre andin de l’Equateur) dans le cadre d’un match international amical destiné à rendre plus compétitives les deux équipes engagées dans les éliminatoires du Mondial 2010.
Sous la houlette de l’entraîneur Sonche Pierre, avant l’arrivée dans les prochains jours du nouveau sélectionneur national, Wagneau Eloi, le onze haïtien aura à cœur de jouer (à partir de 19h15 locales et heure d’Haïti, jeudi 00h15 GMT) son meilleur football face à un adversaire de haut niveau, mais en mauvaise posture à l’issue des quatre premières journées des éliminatoires de la zone Amérique du Sud (8e, 3 points).
Les cadres évoluant en Haïti, Brunel Fucien (Aigle Noir), Eliphène Cadet (Tempête), Peter Germain, Alain Vubert (Baltimore) et leurs coéquipiers locaux bénéficieront de la présence de la "légion étrangère" composée notamment des Jean-Jacques Pierre (Nantes, France), Judelain Aveska (River Plate, Argentine), Abel Therméus (Levante, Espagne), Frantz Bertin (Atletico Madrid, Espagne) et Sony Nordé (Boca Juniors, Argentine).
De leur côté, les équatoriens n’entendent pas rater devant leur public le baptême de feu du nouvel entraîneur, Sixto Vizuete, successeur du colombien Luis Fernando Suàrez. "L’objectif de ce match contre Haïti est de faire renouer les équatoriens avec la joie", a déclaré M. Vizuete à l’agence espagnole EFE.
Le capitaine et défenseur central des tricolores, Ivàn Hurtado, a estimé que "cette rencontre avait toute son importance, car, au niveau des sélections aucun match n’est facile". Il a aussi affirmé que son pays visait à décrocher son billet pour l’Afrique du Sud qui serait synonyme d’une troisième participation consécutrive à une Coupe du monde après celles de 2002 en Corée du Sud et au Japon et de 2006 en Allemagne.
"Tout est fin prêt pour le match contre Haïti, les choses ont été faites de manière à ce que nous abordions la partie avec beaucoup de sérieux et parvenions à atteindre deux objectifs importants : Premièrement, bien jouer au football et deuxièmement, tenter de gagner", a pour sa part indiqué l’attaquant Cristian Benìtez.
La formation sud-américaine a fait appel à ses meilleurs éléments comme Giovanny "La sombra" Espinosa, Segundo Castillo et Carlos Tenorio.
Ce match Equateur/Haïti sera disputé dans le cadre d’une nouvelle journée FIFA qui sera également marquée mercredi par d’autres rendez-vous au sommet comme Brésil/Suède, Egypte/Argentine et France/Angleterre. Sur cette dernière rencontre planera l’ombre du grand journaliste français Thierry Gilardi, terrassé mardi par une crise cardiaque à seulement 49 ans, quelques heures avant d’assurer la retransmission pour la chaîne privée TF1.
La délégation haïtienne avait laissé Port-au-Prince lundi à destination de Quito via Miami. La sélection, dont les frais de transport et d’hébergement sont totalement pris en charge par la Fédération équatorienne de football, doit également recevoir une prime de 10.000 dollars américains pour ce déplacement en Amérique du Sud.
Outre Sonche Pierre, le staff technique provisoire comprend également Carlo Marcelin et Wilner Etienne. Cependant, à partir du 3 avril, le joueur professionnel haïtien Wagneau Eloi, arrivé en fin de carrière en Europe, devrait prendre les rênes de l’équipe nationale jusqu’à la fin des éliminatoires du Mondial 2010. A cet effet, la Fédération haïtienne de football a souscrit à une série d’exigences de l’ancien attaquant du RC Lens et de l’AS Monaco, clubs avec lesquels il a été sacré champion de France.
Dispensé du premier tour de la zone CONCACAF, le onze national fera son entrée en juin prochain dans les émininatoires contre le Nicaragua ou les Antilles Néerlandaises qui s’affrontent cette semaine.
Avant de rencontrer l’Equateur, Haïti a joué quatre matches internationaux de préparation depuis le début de l’année. En janvier, une double confrontation avec le Salvador s’était soldée par deux nuls, 0-0 à Port-au-Prince et 1-1 à St-Marc (Artibonite, nord). Par la suite, l’équipe s’était rendue en avril dernier au Vénézuéla où elle s’était inclinée une première fois face à l’équipe locale (1-0) avant de faire un nul (1-1).
Les équipes probables mercredi soir à Latacunga :
Haïti : Jonas Siméon ; Judelin Aveska, Pierre-Richard Bruni, Frantz Bertin, Frantz Gilles ; Jean-Jacques Pierre, Brunel Fucien, Leonel Saint-Preux, Peter Germain ; Eliphène Cadet, Sony Nordé Sélectionneur : Sonche Pierre
Equateur : Marcelo Elizaga ; Érick De Jesús, Iván Hurtado, Giovanny Espinoza, Gabriel Achilier ; Segundo Castillo, David Quiróz, Antonio Valencia, Walter Ayoví ; Carlos Tenorio, Felipe Caicedo Sélectionneur : Sixto Vizuete.
Arbitre : Francisco José Peñuela (Colombie), Luis Alvarado (Equateur), William Lozano (Equateur)
Stade : "La Cocha" de Latacunga
Capacité : 13.000 places
spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4853
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