Google

mardi 29 janvier 2008

Luis Armelio Garcia évoque les raisons de son départ

Luis Armelio Garcia a réagit aux déclarations des dirigeants et anciens collaborateurs du staff technique de l’équipe haïtienne de football après sa démission comme sélectionneur national. Il a en outre évoqué six points qui l’ont poussé à prendre cette difficile décision. Suite aux déclarations selon lesquelles Luis Armelio Garcia aurait eu des contacts avec certaines fédérations de la région, notamment celle du Costa Rica, l’intéressé s’est inscrit en faux contre ces rumeurs. « Je n’ai jamais eu de contact avec les dirigeants de la fédération costaricaine ; il est une évidence que plusieurs pays m’ont approché mais, je n’ai jamais donné mon accord » a déclaré le désormais ancien sélecteur national à l’Aéroport International de Port-au-Prince, en instance de départ. En ce qui a trait aux principales raisons qui auraient provoqué son départ précipité, M. Garcia a fait état d’obstacles rencontrés dans le choix des joueurs : « ils m’ont empêché de faire correctement mon travail » faisant allusion aux dirigeants de la Fédération Haïtienne de Football. Pendant son passage à la tête de l’équipe nationale de Football, Luis Armelio Garcia s’est toujours opposé à l’idée de jouer des matches contre des équipes de seconde zone. Sa grande colère après un match disputé par l’équipe haïtienne contre la sélection américaine des moins de 23 ans peut en témoigner. Il n’a donc jamais accepté que son équipe joue des rencontres qui n’ont aucun intérêt. Aussi, en a-t-il fait une des raisons de son départ. La participation du « onze national » à la Gold Cup a été une catastrophe. L’équipe affichait une carence évidente du point de vue physique. C’est pourquoi Monsieur Garcia avait sollicité, dit-il, des matériels pour effectuer des travaux techniques et physiques avec le groupe. « Ils ne m’ont jamais fourni ces matériels » se plaint-il. La supervision d’autres équipes nationales, notamment les futurs adversaires d’Haiti, est selon Luis Armelio Garcia un aspect du coaching. Alors, il toujours demandé à la Fédération la possibilité de superviser certaines équipes de la région. Cette démarche a été vaine, à en croire l’entraineur cubain. Luis Armelio Garcia a sollicité un stage avec les joueurs évoluant à l’étranger de manière à ce qu’il y ait une véritable communication entre tous les joueurs du groupe ; c’est-à-dire les joueurs locaux et ceux jouant à l’extérieur. « Ils ont fait la sourde oreille », a poursuivit M. Garcia. Enfin, l’ancien sélectionneur national a toujours souhaité que le staff technique soit au complet pendant les déplacements de l’équipe à l’étranger. Tel ne fut pas le cas pendant son passage à la tête de l’équipe haïtienne. « J’ai combattu cette pratique et l’a dénoncé à plusieurs reprises, malheureusement sans succès », s’est indigné Luis Armelio Garcia. Entre temps, la sélection hattienne de football a joué et fait match nul 0-0 au stade Sylvio Cator, samedi dernier contre l’équipe nationale du Salvador. Un résultat qui n’a certes pas plus au public haïtien qui pense que l’équipe va terriblement souffrir de l’absence de Luis Armelio Garcia. Cependant, que le public sache aussi que personne n’est indispensable.
Guyto Rivière
surguyriviere@yahoo.fr
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13442
Commentaires:
En gros, Monsieur Armelo Garcia a compris qu’aujourd’hui il faut jouer au football correctement. Il faut des moyens pour préparer une sélection nationale et que l’histoire de gens qui font la quête à l’extérieur pour ramasser ce que les autres rejettent ne peut pas constituer un moyen normal de penser football de haut niveau.
Malgré ses demandes légitimes, on lui a sommé de faire le travail haïtiennement…Puisqu’il fait pas partie de cette nouvelle catégorie de nos con-citoyens qui sont outrageusement convaincus que tout le monde peut faire n’importe quoi n’importe ou et n’importe comment, c’est donc tout à fait logique qu’il décide d’abandonner la tête de la sélection nationale.
Il est évident que personne n'est indispensable. Mais il faut le reconnaître aussi , il n’y a que les gens de cette catégorie d’haïtiens – malheureusement à la mode aujourd’hui – pour jouer dans cette cour !
La guerre des clans au sein de cette véritable caserne d’Ali baba aura le loisir de s’exprimer joyeusement.

Aucun commentaire: