Le général chilien faisait partie d’un corps ayant exécuté 22 paysans en 1973
dimanche 27 janvier 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien commandant adjoint de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), Eduardo Aldunate, figure parmi quatre généraux chiliens accusés d’implication dans un massacre de paysans sous le régime autocratique du général Augusto Pinochet (1973-1990).
Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE citant des sources judiciaires chiliennes, les haut gradés pourraient être inculpés dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette affaire qui avait coûté la vie à 22 paysans dans la localité de Paine (sud de Santiago), au début du règne du défunt dictateur.
Au moment des faits, ils étaient parmi les sous-lieutenants cantonnés à l’Ecole d’infanterie de la ville de San Bernardo, corps auxquels appartenaient les auteurs du massacre.
Le juge Héctor Solìs, chargé de l’instruction du dossier, estime que les généraux étaient censés être au courant du projet ayant abouti à ce carnage.
Le général de brigade Eduardo Ludovico Aldunate Hermann, actuel commandant de la Division des écoles de l’armée, avait déjà fait l’objet de graves accusations pendant qu’il était en poste en Haïti. Un ancien agent de la Brigade Mulchén de la DINA avait révélé que le chef militaire faisait partie de cette sinistre branche de l’appareil répressif mis en place par Augusto Pinochet au lendemain de son sanglant coup d’Etat contre Salvador Allende, le 11 septembre 1973.
Mais, Aldunate avait catégoriquement rejeté ces accusations.
Les trois autres officiers supérieurs chiliens mis en cause dans la tuerie de 1973 sont le général Guillermo Castro Muñoz, commandant de la 2e division de la région métropolitaine et les généraux de division Cristiàn Le Dantec Gallardo et Julio Baeza von Bohlen, respectivement directeur des finances et responsable de logistique de l’armée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4647
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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