Les chefs de partis politiques se souviennent de la journée du 17 décembre 2001 comme l’un des pires moments de leur existence. A l’époque des militants du parti d’Aristide, Fanmi Lavalas, avaient incendié les locaux de plusieurs partis politiques de l’opposition en représailles à une rumeur non vérifiée de coup d’état. Le chef de file de l’Alliance, Evans Paul espère qu’il ne vivra plus des moments aussi terribles, et se réjouit du climat d’apaisement politique instauré dans le pays depuis environ deux ans à l’initiative du président René Préval. Selon M. Paul, la présidence et le gouvernement n’encouragent pas les actes de violence enregistrés dans le pays comme ce fut le cas sous le gouvernement d’Aristide. Tout en rappelant que des actes de violence sont enregistrés dans tous les pays du monde, M. Paul appelle tous les acteurs politiques à œuvrer en vue de consolider le climat d’apaisement politique. De plus, Evans Paul croit qu’il faut adopter des dispositions pour faire baisser la violence sociale. De son coté, le leader du Mouvement Chrétien pour une nouvelle Haïti ( Mochrenah), Luc Mesadieu, affirme avoir été sauvé in extremis de l’attaque des lavalasiens au cours duquel son garde du corps a été tué. " Ma maison a été incendié ainsi que 4 véhicules", dit-il précisant que l’église et la résidence du vice président du parti ont été également incendiées. A l’époque l’Union Européenne (UE) avait reprouvé les actions violentes déclenchées à la capitale comme en province par des Organisations Populaires (OP)” contre des responsables de l’opposition. Les Quinze disent “réprouver, sans réserve, les violences et intimidations dont sont victimes ces derniers temps, et en toute impunité, certains médias “. Pour sa part, l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) avait condamné l’explosion de violence sous toutes ses formes et quelle qu’en soit la provenance qui a marqué la journée du 17 décembre 2001 et qui s’est soldée par des pertes en vies humaines et différents actes de vandalisme.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13328
Pour rire :
Masèl kokob man chalan dèyè-w…Atansyon K-plim men nawoum maselis dèyè-w !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 18 décembre 2007
Sixième anniversaire de l’attaque contre les partis politiques
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire