Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 18 décembre 2007
Haïti créditée d’une croissance économique de 3,5% en 2007, selon la CEPAL
Troisième année consécutive de croissance positive, mais le chômage reste extrêmement élevé
mardi 18 décembre 2007,
Radio Kiskeya
L’économie haïtienne a enregistré une croissance de 3,5% en 2007, maintenant une tendance favorable pour la troisième année consécutive, selon le rapport annuel de la Commission Economique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL) qui vient d’être rendu public à Santiago du Chili.
L’organe onusien chargé de monitorer les économies de la région souligne que des résultats relativement positifs ont caractérisé les indicateurs macroéconomiques de l’année fiscale 2006/2007, premier exercice budgétaire complet de l’adiministration Préval/Alexis arrivée au pouvoir à la mi-2006.
Cependant, le document intitulé "Bilan préliminaire des économies de l’Ámérique latine et de la Caraïbe" montre aussi que la croissance reste très modeste dans plusieurs secteurs, ce qui indique que la relance de l’économie mérite d’être encore consolidée.
Parallèlement, la CEPAL souligne que les graves déficiences des infrastructures, particulièrement en matière énergétique, peuvent représenter une menace pour une relance économique soutenue même si en 2008 le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait connaître une croissance de 4%, selon les projections.
Le taux d’inflation s’est situé au cours des douze derniers mois autour de 7,9%, soit une baisse de 4,5 points en rythme annuel par rapport à l’exercice précédent. Ces bons points sont attribués à la politique du gouvernement, mais aussi et surtout à la stabilité des taux de change.
Le déficit fiscal qui correspond à 1,5% du PIB a pu être comblé sans aucun financement de la Banque Centrale se félicite la CEPAL qui relève que, pour la première fois depuis dix ans, la balance des paiements accuse un excédent de 99 millions de dollars.
La lutte contre l’évasion fiscale, la fraude et la corruption annoncée par le gouvernement a apparemment joué un rôle important dans les résultats enregistrés.
Enfin, la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes déplore la persistance de la stagnation du marché de l’emploi dans un pays confronté au chômage de masse.
En dépit de ce bilan relativement intéressant dressé par la CEPAL, l’économie nationale, très peu compétitive, reste la plus faible de toute l’Amérique latine et de la Caraïbe. Seul le Mexique a connu un taux de croissance égal à celui d’Haïti (3,5%) et de loin inférieur à la moyenne régionale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4525
Pour rire :
Vous avez dit macroéconomie ?...ahhhh ok !
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