N'est-ce pas une véritable épée de Damoclès qui est suspendue sur la tête de ces personnes ?(Photo: François Louis) |
Ces masures sont construites dans le lit même de la ravine "Djobel"(Photo: François Louis)
Il suffit d'un simple regard panoramique pour constater le danger auquel sont exposées des centaines de familles dans la Vallée de Bourdon (Photo: François Louis)
N'est-ce pas une véritable épée de Damoclès qui est suspendue sur la tête de ces personnes ? (Photo: François Louis)
Victor Jean Junior
Commentaires
Nos historiens pourraient nous dire depuis quand ce phénomène a réellement commencé. On se rappelle encore cette vue très verte que nous offrait le passage vers Pétion ville en empruntant cette route. On ressentait sans doute une crainte mais celle-ci venait de la peur de se jeter dans le précipice.
Il est logique de se rendre compte de la genèse de ce phénomène pour en trouver les vraies causes. Avant 1986 la vallée de Bourdon était encore verte. En s’accrochant à cette date nous ne cherchons nullement à faire une évocation apologétique de la période noire de la dictature de Duvalier père et fils. On veut juste rester dans la mouvance à la mode à l’époque qui ressassait l’idée d’une seconde indépendance d’une part et qui étalait à qui voulait l’entendre le refrain des fameux « ACQUIS DE 1986 ».
En fait Haïti était probablement moins pauvre qu’en 2007. Nous disons bien moins pauvre pour signifier que la pauvreté représentait une de nos caractéristiques.
En fait le retour vers la démocratie a ouvert la grande porte vers le laisser-aller ; vers l’effacement des gouvernements intéressés seulement à pérenniser leurs régimes corrompus pourris, antidémocratiques et là on est à cours d’adjectifs pour configurer ces antirégimes qui ont enfoncé le pays dans cette merde infâme depuis plus de 20 ans.
En ce qui concerne la vallée de Bourdon, située à quelques encablures de la primature, la sonnette d’alarme a été tirée et l’alarme s’est retenti à plusieurs reprises. Les présentateurs de « Matin Caraïbes » diffusé sur les ondes de Radio Caraïbes on en fait écho à maintes et plusieurs reprises.
La politique de l’autruche qui a caractérisé la gestion des affaires de l’état continue son bonhomme de chemin. Avant avant-hier Duvalier, avant-hier les successions de militaires, hier Jean Bertrand Aristide puis re-Aristide puis Préval, puis Latortue/Alexandre, aujourd’hui re Préval et toujours la même enseigne : des gouvernements complètement incompétents incapables de résoudre les problèmes pressants d’une société en coma dépassé mais toujours recherchant des subterfuges pour rester accrocher à ce putain de pouvoir.
Pendant des années on s’est posé toutes les questions classiques autour des problèmes du pays. Souvent le questionnement s’arrête à quand et qui. Aujourd’hui il faut se demander comment sortir de ce merdier. Et surtout si on veut ménager la chèvre et le chou. Il faudra utiliser toute la sagesse qui se simplifie dans l’histoire du voyageur qui se devait de traverser un pont avec un chat du maïs et une souris en tenant compte des contraintes qui l’obligeait à emporter avec lui qu’un seul des trois éléments.
On ne fera jamais cette omelette sans casser des œufs. Il faudra surement une nouvelle version de la fameuse carotte et bâton chère au Premier ministre.
Car ceci ne peut plus continuer ainsi !
"Ce bâtiment, qui, selon un riverain, appartient à une ONG internationale, risque à tout moment de s'effondrer (Photo: François Louis)"
Que vient faire une ONG dans ce merdier?
IL faudrait vérifier les comptes de cetteorganisation!
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