FIFA.com) Samedi 18 août 2007
A 24 heures du coup d'envoi de son premier match de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Corée 2007, la sélection japonaise piaffe d'impatience à l'idée de fouler la pelouse du Only Soccer Field de Gwangyang face à Haïti. A en croire les nombreux journalistes japonais présents lors de l'entraînement officiel des Blue Samouraïs dans le stade, les attentes sont élevées autour de toute la sélection U-17. Mais en y regardant de plus près, on s'aperçoit que tous les objectifs des photographes sont tournés vers un seul joueur : Yoichiro Kakitani.
A à peine 17 ans, l'attaquant du Cerezo Osaka est déjà l'une des valeurs sûres de la J-League, le championnat professionnel japonais. Meilleur joueur du championnat d'Asie U-17 de l'AFC à Singapour, Kakitani porte sur ses épaules les espoirs de tout le Pays du Soleil Levant d'enfin soulever son premier titre mondial. Imaginez donc la peur qui a envahi les journalistes et supporters nippons présents lorsqu'ils ont vu le jeune avant-centre quitter prématurément l'entraînement en boitant. "Si nous devons nous passer de lui, c'est un peu comme quand la France avait dû se passer de Zidane" confie un journaliste japonais. Visiblement, plus de peur que de mal puisque Yoichiro ressort quelques minutes plus tard du vestiaire, tout sourire, pour s'entretenir en exclusivité avec FIFA.com.
Yoichiro, avant tout, parlez nous de votre blessure lors de l'entraînement.
Je pense que ce n'est rien d'important. J'ai ressenti une petite douleur musculaire et j'ai préféré arrêter l'entraînement par précaution, pour ne pas risquer de l'aggraver.
A quelques heures de vos débuts dans la compétition, on vous sent impatient de rentrer dans le vif du sujet. Quelle est l'ambiance dans le groupe ?
Il y a une très bonne atmosphère dans l'équipe et nous sommes tous en parfaite condition. On sent que le jour J approche et nous sommes impatients de rentrer enfin dans cette Coupe du Monde. Nous avons envie de montrer au monde entier ce dont le Japon est capable. Et à titre personnel , j'ai moi aussi envie de montrer mes qualités sur la scène mondiale.
Justement, vous êtes l'un des joueurs les plus expérimentés de la compétition grâce notamment à votre expérience en J-League. Quel rôle avez-vous auprès de vos coéquipiers ?
Je ne suis qu'un membre d'un groupe. C'est le travail de l'équipe dans son ensemble qui est important. Mais c'est vrai qu'avec l'expérience que j'ai acquise en championnat, j'essaie de beaucoup parler à mes coéquipiers, que ce soit sur le terrain ou en dehors.
Le Japon est dans le Groupe D avec la France, le Nigeria et Haïti. Que pensez-vous de vos adversaires ?
C'est un groupe très difficile. Si elles se sont qualifiées pour une Coupe du Monde, c'est forcément que ces équipes sont fortes. Nous sommes conscients que tous les matches seront des finales. Et les finales, il faut les gagner !
Comment votre équipe appréhende-t-elle le premier match face à Haïti ?
Le Japon a toujours eu sa propre identité de jeu, rapide et porté vers l'attaque. Dimanche face à Haïti, nous essaierons donc de proposer un football agréable et offensif. Mais ce ne sera pas seulement face à Haïti. Contre tous nos adversaires, nous tenterons d'attaquer et de marquer.
En parlant de tactique, parlez nous de votre entraîneur, Hiroshi Jofuku.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'est un très grand entraîneur. Si nous avons la chance de disputer une phase finale de Coupe du Monde aujourd'hui, c'est à lui que nous le devons. Nous avons remporté le championnat d'Asie en mars dernier grâce à lui, et nous savons tous que sans lui, nous n'y serions jamais parvenus. C'est une chance pour le Japon de l'avoir à sa tête.
En juin dernier, le Japon a disputé le Tournoi des Huit Nations en Corée, et subi une sévère défaite 5:0 face au Nigeria. Ce résultat appartient définitivement au passé ?
Personnellement, je n'ai pas disputé ce tournoi mais, comme tous mes coéquipiers, je m'en rappelle. De toute façon, on ne peut pas oublier ce genre de rencontre. Mais il faudra pourtant réussir à l'oublier le jour du match. Cette fois, ce sera une toute autre histoire.
Vous avez une grande confiance en votre équipe. Quelles seront les révélations japonaises au cours de cette compétition ?
Il n'y en aura qu'une : l'équipe. Je peux vous assurer que nous serons tous à la hauteur.
A 17 ans seulement, vous êtes déjà très populaire et l'idole de certains jeunes au Japon grâce à vos exploits en J-League. Et vous, qui sont vos idoles ?
Sur le plan du football, je suis un grand fan de Cristiano Ronaldo. Sinon, j'aime beaucoup Aibu Saki, une célèbre actrice japonaise.
Quelles sont les objectifs du Japon dans cette Coupe du Monde U-17 de la FIFA ?
Tout d'abord, nous visons la qualification pour le second tour. Si nous y parvenons, alors l'objectif suivant est très simple : la finale.
Justement, quel scénario imaginez vous pour la finale du 9 septembre prochain ?
Je vois le Japon s'imposer en finale face à l'Espagne 1:0.
Qui marquera le but victorieux ?
Pourquoi pas moi... ( sourire)
http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=573113.html#kakitani+montrer+monde+dont+japon+capable
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 18 août 2007
Kakitani : "(Montrer au monde ce dont le Japon est capable".. Le japon Adversaire d'Haiti
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