CARAÏBES - Les résultats du premier tour de la présidentielle sont contestés...
Au lendemain de l’annonce des résultats du premier tour de la présidentielle en Haïti, des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Port-au-Prince pour contester les résultats officiels. La foule en colère a notamment incendié le siège de la coalition gouvernementale sortante, accusée d'avoir truqué les résultats, ont rapporté des témoins. La plupart des manifestants sont des partisans du chanteur Michel Martelly, donné troisième du scrutin et donc écarté du second tour sont descendus dans les rues de Port-au-Prince.
Selon plusieurs témoignages, les affrontements ont fait au moins quatre morts et plusieurs blessés. De son côté, le président René Préval a lancé un appel au calme: «Manifestez est votre droit. Mais n'attaquez pas les bâtiments publics et les propriétés privées. Vous donnez une mauvaise image d'Haïti. Rien n'est résolu par la violence».
«Pendons Préval!»
Parfois armés de gourdins, il ont érigé des barricades dans divers quartiers de la capitale, dont Pétionville, pour contester les résultats donnés mardi soir par le Conseil électoral. «Pendons Préval!», hurlaient certains en référence du président sortant René Préval, dont le protégé et futur gendre, Jude Célestin, est arrivé en deuxième position.
Mardi soir, le Conseil électoral a publié les résultats du premier tour, organisé le 28 novembre, accordant 31,37% des voix à Mirlande Manigat, l'ancienne première dame du pays âgée de 70 ans, et 22,48% au candidat du pouvoir sortant, Jude Célestin. Michelle Martelly, surnommé «Sweet Mickey» est arrivé en troisième position avec 21,84% des voix. Il avait promis une vague de contestation s'il n'était présent au second tour.
http://www.20minutes.fr/article/635821/monde-haiti-quatre-morts-violences-president-appelle-calme
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 9 décembre 2010
Haïti: Quatre morts dans les violences, le président appelle au calme
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