Manifestations départementales annoncées à partir du 28 juillet 2010 P-au-P, 27 juillet 2010 [AlterPresse] --- Appelant la classe politique à résister, à ne pas capituler et à ne pas se laisser captiver par de fausses promesses, 4 plateformes politiques de l’opposition à l’administration du président René Garcia Préval et du premier ministre Joseph Jean Max Bellerive réitèrent leur détermination à prendre part à des élections crédibles et transparentes, mais non avec le régime actuel ni avec l’organisme électoral dans sa composition présente.
« Participer à des élections, qui seront néfastes pour le pays et pour le peuple haïtien, est une forme de désistement à l’ordre public, à la morale publique », considère Evans Paul, un des dirigeants de la plateforme « Aleternative » et un ancien maire de Port-au-Prince, lors d’une conférence de presse conjointe le mardi 27 juillet 2010 et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Les regroupements et partis politiques membres des plateformes « Alternative, Libération, Rasanble et Union des citoyens haïtiens pour la démocratie, le développement et l’éducation (Ucadde) » affirment avoir signifié au Conseil électoral provisoire (Cep) leur interdiction d’utiliser leurs emblèmes dans les consultations que l’organisme projette de réaliser le 28 novembre 2010.
Les élections législatives et présidentielles, qui devraient se tenir à cette date, ne seront qu’ « une mascarade si elles ont lieu à la date annoncée », parce qu’elles ont pour objectif de « favoriser les candidates et candidats de Inite (Unité) », le parti du président sortant René Préval, déclarent les dirigeants des 4 plateformes de l’opposition.
A compter de ce mercredi 28 juillet 2010, des manifestations seront organisées dans les dix (10) départements géographiques d’Haïti pour réclamer la démission du chef de l’État et des 9 principaux membres du Cep, font savoir les dirigeants des 4 plateformes politiques de l’opposition.
Cette position n’est pas partagée par l’ensemble de l’opposition.
Lundi 26 juillet, la secrétaire générale du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (Rdnp), Mirlande Hyppolite Manigat, possible candidate à la présidence, a annoncé le retrait de sa formation politique de la plate-forme des patriotes haïtiens (Plaph), une coalition qu’elle avait créée, il y a un peu plus d’un an, avec quatre autres dirigeants de partis.
La principale dirigeante du Rdnp a fait état de « divergences concernant l’orientation de la plate-forme (Plaph) et la stratégie à utiliser précisément dans cette période électorale ».
De leur côté, tout en évoquant une méfiance par rapport au processus électoral en cours, une partie de candidates et candidats, agréés pour les prochaines législatives, a fait état de leur intention de se rendre aux urnes, question de pouvoir, de l’intérieur, disposer de données susceptibles de leur permettre de se rendre compte et de dénoncer les éventuelles magouilles. [kft rl rc apr 27/07/2010 13:03]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9768
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 29 juillet 2010
Haïti-Élections : 4 plateformes politiques pour la résistance et contre toute forme de désistement
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