Le projet de modernisation de la loi d'urgence devrait être soumis ce mardi au Parlement haïtien. Ce nouveau projet de loi stipule que la période s'étendrait sur 18 mois et prend en compte la formation de la commission intérimaire de gestion des fonds d'urgence. Plusieurs dirigeants de l'opposition et des parlementaires ne cessent de critiquer ce projet de loi, le qualifiant d'inconstitutionnel. Le secrétaire général du PLAPH Himmler Rébu espère une réaction de la population pour empêcher l'approbation du projet de loi par les deux chambres. Cet avis est partagé par le chef de file de l'Alliance Evans Paul qui y voit un complot ourdi par le président Préval.
Des parlementaires de l'opposition, dont le sénateur Youri Latortue et le député Steven Benoît entendent s'opposer au vote de la loi qui consacrera selon eux une mise sous tutelle d'Haïti.
Le sénateur Latortue estime que la commission parlementaire devrait déclarer le projet de loi irrecevable parce que contraire à la loi mère. Les élus critiquent l'implication d'étrangers dans la commission intérimaire et l'extension de la période d'urgence.
Rappelant que le mandat du chef de l'Etat prend fin dans 11 mois, ces parlementaires croient que le président Préval ne devrait pas engager la nation au delà de cette période sans un consensus national.
Le député de Pétion ville Steven Benoît ne se fait pas d'illusion sur le résultat du vote à la chambre basse. Il s'attend à une mobilisation des élus du parti INITE, majoritaire dans les deux chambres.
Ces derniers jours le président de cette formation politique, le sénateur Joseph Lambert, a attiré l'attention sur l'importance de ce projet de loi dans les efforts visant à améliorer les conditions de vies des sinistrés.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17426
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 5 avril 2010
Plusieurs leaders politiques s'opposent à la loi d'urgence
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