Lors d'une conférence de presse tenue jeudi, Edmond Mulet, Représentant spécial et Chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a fait état d'un possible ajustement du mandat de la Mission. Lors d'une conférence de presse, Edmond Mulet, Représentant spécial et Chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a fait état d'un possible ajustement du mandat de la Mission. Un ajustement qui se baserait sur le rapport du Secrétaire général qui comporte « plusieurs recommandations sur le rôle futur de la Mission sur la base des consultations avec les autorités haïtiennes dans le cadre des objectifs définis dans le Plan d'action pour le Relèvement et le Développement National du Gouvernement ».
Les ajustements proposés au mandat concernent principalement les domaines de la sécurité, de l'appui aux institutions de l'Etat de droit et aux initiatives du gouvernement en faveur de la décentralisation. « Si les recommandations contenues dans le rapport sont approuvées par le Conseil de sécurité, l'effectif policier de la MINUSTAH s'élèvera à un total de 4 391 », dit le représentant spécial, ajoutant que celui de la composante militaire -de 8940 soldats- restera inchangé.
« Les 12 à 18 prochains mois constituent une période critique pour les efforts de relèvement et pour favoriser un environnement propice au développement », souligne Edmond Mulet. Aussi, est-il, selon lui, essentiel que la MINUSTAH et les agences du système de l'ONU poursuivent une approche intégrée articulée autour de cinq objectifs fondamentaux, notamment « la promotion de la stabilité politique, la coordination de l'assistance humanitaire post-désastre, le maintien du climat sécuritaire sûr et stable, l'appui au Gouvernement dans la mise en œuvre de son plan de reconstruction, l'aide à Haïti dans la reconstruction de son capital humain ».
N/ Radio Métropole Haïti
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 23 avril 2010
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