La reconstruction d'Haïti était au c½ur mercredi de la visite à Port-au-Prince de
Mme Ashton, qui devait rencontrer dans la journée le président René Préval et le Premier ministre Jean-Max Bellerive, a commencé sa journée par une visite à l'association irlandaise Concern. Cette organisation encourage des mères à allaiter leurs nourrissons plutôt que de les nourrir avec des biberons remplis d'eau éventuellement contaminée.
Interrogée par l'AFP, Mme Ashton a assuré que ses interlocuteurs haïtiens l'avaient félicitée de n'être pas venue plus tôt, malgré la polémique suscitée par son absence juste après le séisme qui a fait plus de 220.000 morts.
"Ce qui est intéressant, c'est de constater aujourd'hui le nombre de gens qui me remercient de ne pas avoir encombré le peu de place qu'il y avait" dans les jours qui ont immédiatement suivi la secousse sismique, a-t-elle déclaré. Publicité
A côté des Etats-Unis, qui ont envoyé quelque 20.000 soldats sur zone dans les heures qui ont suivi le tremblement de terre afin d'assurer la sécurité des secours, l'Europe a paru peu présente en Haïti.
Sur le moment, "j'ai pris la décision d'envoyer de l'aide humanitaire. La commissaire chargée de l'aide humanitaire est venue pour apporter ces premiers secours sur le terrain", s'est défendue Mme Ashton. "Ce n'est pas mon travail. Je n'aurais servi à rien, j'aurais gêné les secours. Si je viens maintenant, c'est parce que ma fonction m'amène à m'occuper de la reconstruction à long terme", a-t-elle observé.
A ce sujet, Mme Ashton a expliqué que sa visite visait à définir un plan d'aide "pour l'avenir".
A propos des priorités auxquelles devrait s'attacher l'aide européenne,
A lire également http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17085
AFP
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17119
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire