Dans un rapport publié vendredi, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) lance un appel pour rétablir d'urgence le système de prévention et de prise en charge des personnes atteintes du VIH/Sida en Haïti, alors que le séisme du 12 janvier dernier a détruit le peu d'infrastructures dont disposait le pays.
Haïti est le pays des Caraïbes le plus durement touché par le VIH, pointe le rapport. Avant le tremblement de terre, le taux de prévalence du VIH chez les adultes était de 2,2 % et on estimait à 120.000 le nombre de séropositifs.
« C'est la première fois qu'il y a une catastrophe naturelle d'une telle ampleur dans un pays où la prévalence du VIH est élevée », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
« Aujourd'hui, plus d'un million de personnes vivent dans des abris temporaires, ce qui les expose à des risques de violence accrus, notamment les violences sexuelles » a-t-il ajouté.
Actuellement, les services et les programmes de prise en charge du VIH sont interrompus. Il s'avère prioritaire de reconstruire des centres de prise en charge, notamment les services de traitement antirétroviral et de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, ainsi que de recréer une coordination nationale de lutte contre le VIH.
« Il faut de toute urgence mettre en œuvre des programmes pour réduire les vulnérabilités au VIH et garantir la protection des personnes », a conclu M. Sidibé.
Le budget national annuel consacré à la lutte contre le sida en Haïti s'élevait à 132 millions de dollars avant le tremblement de terre. L'ONUSIDA estime que 70 millions de dollars seront nécessaires dans les six prochains mois pour répondre d'urgence aux besoins de la population haïtienne.
ONU
Haïti est le pays des Caraïbes le plus durement touché par le VIH, pointe le rapport. Avant le tremblement de terre, le taux de prévalence du VIH chez les adultes était de 2,2 % et on estimait à 120.000 le nombre de séropositifs.
« C'est la première fois qu'il y a une catastrophe naturelle d'une telle ampleur dans un pays où la prévalence du VIH est élevée », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
« Aujourd'hui, plus d'un million de personnes vivent dans des abris temporaires, ce qui les expose à des risques de violence accrus, notamment les violences sexuelles » a-t-il ajouté.
Actuellement, les services et les programmes de prise en charge du VIH sont interrompus. Il s'avère prioritaire de reconstruire des centres de prise en charge, notamment les services de traitement antirétroviral et de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, ainsi que de recréer une coordination nationale de lutte contre le VIH.
« Il faut de toute urgence mettre en œuvre des programmes pour réduire les vulnérabilités au VIH et garantir la protection des personnes », a conclu M. Sidibé.
Le budget national annuel consacré à la lutte contre le sida en Haïti s'élevait à 132 millions de dollars avant le tremblement de terre. L'ONUSIDA estime que 70 millions de dollars seront nécessaires dans les six prochains mois pour répondre d'urgence aux besoins de la population haïtienne.
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