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mercredi 17 février 2010

La BID chiffre à 14 milliards de dollars le coût de la reconstruction d’Haïti

Le double de la valeur globale de l’économie, soit entre 8 et 14 milliards de dollars, a disparu en quelques secondes, estiment des experts pour qui le séisme du 12 janvier est la plus terrible catastrophe naturelle au monde de ces 40 dernières années
mardi 16 février 2010, Radio Kiskeya
La reconstruction d’Haïti, dont la capitale, Port-au-Prince, et plusieurs autres villes ont été ravagées par le puissant séisme du 12 janvier, est estimée à 14 milliards de dollars, a indiqué mardi la Banque interaméricaine de développement (BID) citant les résultats d’une étude préliminaire.
"Le coût engendré par la reconstruction de maisons, d’écoles, de rues et d’autres infrastructures en Haïti pourrait être de 14 milliards de dollars", affirme la banque régionale de développement.
S’appuyant sur les évaluations statistiques d’un groupe d’économistes, la BID soutient que les dégâts enregistrés oscillent entre 8 et 14 milliards de dollars, ce qui correspondrait au double du produit intérieur brut national (PIB).
Ces données, qui sont en rapport direct avec le nombre d’habitants du pays et le niveau de développement de l’économie, montrent que cette tragédie pourrait être le cataclysme naturel le plus meurtrier et le plus coûteux dans le monde au cours des quatre dernières décennies.
Les experts ont tenu compte des dégâts matériels et économiques enregistrés, mais aussi du nombre de morts qui s’établit officiellement à au moins 217.000.
En outre près de 300.000 personnes ont été blessées et plus d’un million d’autres sinistrées se retrouvent depuis un mois dans la rue ou sont placées dans des abris de fortune sur des places publiques ou des terrains vagues.
D’une violence inouïe et fortement ressenti à Port-au-Prince, Léogâne (ouest), Petit-Goâve (ouest) et Jacmel (sud-est), le tremblement de terre a touché différents secteurs d’activité dont de nombreux établissements scolaires et universitaires, des entreprises de nature diverse, les institutions publiques et les communautés religieuses. spp/Radio Kiskeya

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