Le séisme du 12 janvier a provoqué plusieurs mouvements de migration de la population haïtienne déjà confrontée à une grave crise économique. Le plus grand mouvement de déplacement s'est produit à l'intérieur du pays.
Les autorités gouvernementales ont révélé que 450 000 personnes se sont rendues dans les villes de province dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre. De nombreux résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince, de Léogane et Jacmel se sont rendus auprès de leurs parents en raison de la destruction de leurs résidences ou de la crainte d'un nouveau séisme.
L'Artibonite et la Gand Anse, avec respectivement 133 000 et 55 000 nouveaux venus, figurent en tête de liste des terres d'accueil.
D'autre part, les autorités gouvernementales et locales n'ont pas fait état de déplacement d'un grand nombre de sans papiers vers la République Dominicaine. Les villes frontalières dominicaines, Jimani et Baharona, accueillent depuis le 13 janvier de nombreux blessés en provenance de Port-au-Prince.
Par ailleurs, une vingtaine de boat people haïtiens ont été interceptés la semaine dernière non loin des Iles Turks and Caicos.
Toutefois les gardes cotes américains déployés en grand nombre dans les eaux territoriales haïtiennes n'ont toujours pas annoncé l'interception de voyageurs clandestins.
LLM http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16789
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 2 février 2010
Important mouvement de migration en Haïti
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