Le président haïtien, René Préval, a officiellement fait objection hier à la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes par jour. Dans une lettre aux présidents des deux chambres, le chef de l'Etat a fait part d'un certain nombre de facteurs pouvant fragiliser l'emploi.
Le président Préval, qui a multiplié les rencontres avec les élus et les membres du secteur privé, invite les parlementaires à concilier les 200 gourdes avec les dispositions pour protéger le secteur de la sous-traitance.
Le président du sénat, Kelly Bastien, indique que l'article 2 de la loi suscitera d'âpres discussions entre les élus. Le chef de l'Etat propose un salaire minimum à 125 gourdes pour les ouvriers des industries impliquées dans la sous-traitance.
Les députés devront au cours de cette semaine lancer le débat autour de cet important projet de loi. Le président de l'Association des Industriels Haïtiens (ADIH), Georges Sassine, est disposé à fournir plus d'informations aux élus en ce qui concerne les conséquences néfastes d'une hausse de 300 %du salaire minimum dans le secteur de la sous-traitance.
Le sénateur Kelly Bastien espère que le vote de la loi permettra de calmer les esprits des étudiants de l'UEH qui entendent poursuivre leurs manifestations. Entre temps, il s'insurge contre les interventions des forces de l'ordre dans l'enceinte des facultés de l'UEH.
Par ailleurs, le président du Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatique (CONANE), Edouard Paultre, estime que le conflit autour du salaire minimum est le résultat d'un déficit de communication entre les différents acteurs. M. Paultre croit qu'un dialogue continu aurait permis d'éviter les antagonismes autour du salaire minimum.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15375
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 18 juin 2009
Le chef de l'Etat refuse de publier la loi sur le salaire minimum
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