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lundi 29 juin 2009

Himmler Rébu estime que les tentatives pour conserver le pouvoir sont des coups d'état

L'ex colonel Himmler Rébu refuse d'assimiler l'expulsion du président Zelaya à un coup d'état militaire. Il soutient que l'armée Hondurienne a été utilisée comme instrument par des institutions étatiques pour bloquer la tendance visant à proroger le mandat présidentiel grâce à une réforme constitutionnelle.
Selon M. Rébu plusieurs dirigeants de gauche de l'Amérique Latine se sont lancés sur cette voie qui représente un coup d'état.Commentant la réaction virulente d'Hugo Chavez, le colonel Rébu a fait remarquer que le leader vénézuélien est le père de cette nouvelle stratégie visant à s'approprier du pouvoir de manière définitive. Dans le même temps, M. Rébu signale que le président américain n'a pas condamné le coup d'état mais a exprimé ses préoccupations.
Aujourd'hui le chef de file du parti Grand Rassemblement pour l'Evolution d'Haïti (GREH), Himmler Rébu avait été à la tête d'un coup d'état militaire contre le président Prosper Avril dans les années 80.
Il estime que le Honduras n'a pas été confronté à un coup d'état mais se retrouve dans une conjoncture de manœuvres politiques.
" On ne comprend pas un coup d'état à partir de l'action des hommes en armes mais à partir des causes de la conjoncture ", dit-il soulignant que le contexte démocratique ne permettra aucune chance de vie à un putschiste.
M rebu conclut en Haïti il y a une série de manœuvres politiques illégales qui sont entreprises pour modifier la constitution de 1987, c'est cela l'esprit putschiste".
Haïti qui a intégré l'Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) s'est également engagé dans un débat sur la réforme de la constitution.

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