L’Exécutif choisit d’écarter Rudolph Boulos dont le siège sera remis en jeu dans le Nord-Est
mercredi 7 janvier 2009, Radio Kiskeya
L’Exécutif a définitivement mis sur la touche Rudolph Boulos en annonçant mercredi que le poste de premier Sénateur du Nord-Est sera comblé lors des prochaines législatives partielles prévues pour 12 sièges et dont le premier tour est officiellement fixé au 19 avril.
Un arrêté présidentiel signé du chef de l’Etat, René Préval, de la Première ministre Michèle Pierre-Louis et des membres de son gouvernement, précise que « le peuple est convoqué en ses comices en vue de renouveler le tiers du Sénat et combler les postes vacants dans le Nord-Est et l’Artibonite (nord) ». Dans ce dernier département, les électeurs sont appelés à pourvoir au remplacement du Sénateur Noël Emmanuel Limage, disparu dans un accident de la circulation en 2007.
Elu en 2006 sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates, après trois tours de scrutin, Rudolph Boulos avait été expulsé du Sénat en mars 2008 à cause de sa nationalité américaine, incompatible avec la constitution haïtienne qui interdit la double nationalité. Issu d’une riche famille de la classe d’affaires, l’homme qui se considère comme un « parlementaire en exil » vit aujourd’hui en terre étrangère.
Interrogée par Radio Kiskeya, la conseillère électorale Ginette Chérubin confirme que le siège de M. Boulos a été déclaré vacant tout en soulignant que le Conseil électoral provisoire n’y est pour rien. Devant le flou qu’entretenait la Chambre haute sur la question, l’Exécutif a finalement tranché, a déclaré Mme Chérubin. Elle estime qu’avec la promulgation de la date du scrutin, désormais plus rien ne peut arrêter la marche du processus électoral.
La conseillère qui assure que l’institution électorale entend s’acquitter de sa mission, souligne que comme annoncé la période de dépôt des candidatures ouverte mercredi doit prendre fin le 23 janvier. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5569
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 8 janvier 2009
Les Sénatoriales partielles officiellement fixées au 19 avril
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