Mardi 13 mai 2008
Radio Kiskeya
Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodrìguez Zapatero et le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva se sont mis d’accord en vue de réserver une place spéciale à Haïti, lors de la conférence de haut niveau sur la crise alimentaire mondiale que tiendra à Rome les 4 et 5 juin prochain l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO0.
Selon des sources gouvernementales espagnoles relayées par l’agence locale Europa Press, les deux dirigeants tiennent à ce que "le dossier du pays le plus pauvre des Amériques soit traité de manière spécifique au cours de ce sommet".
La directrice du département de politique internationale et de sécurité du cabinet de la présidence espagnole, Milagros Hernando, a confirmé ces informations en rappelant que Madrid a récemment fourni une aide d’urgence de 1,5 million d’euros (plus de 2 millions de dollars) à Haïti en plus des 16 millions d’euros (plus de 20 millions de dollars) que le pays recevra annuellement jusqu’’en 2012.
Outre Zapatero et Lula, le Président français Nicolas Sarkozy et son homologue Argentine Cristina Fernàndez de Kirchner ont confirmé leur participation à la conférence de Rome. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5018
Commentaires :
Le Président Brésilien, Ignacio Lula Da Silva a joué un rôle important lors de la crise des dernières élections présidentielles. Le dénouement configuré par la communauté internationale avait permis à René Préval d’arriver à la première magistrature de l’Etat sans se soumettre au second tour.
Aujourd’hui, la situation politique du pays reste bloquée par manque d’autorité de l’état et aussi par le dysfonctionnement des partis politiques qui représentent la base de la gouvernance démocratique.
Chez nous on dit : « moun ki ba-w konsèy achte chwal nan tan lapli, pa ba-w lajan pou bal manje nan tan sèk »
Aujourd’hui en dehors des déclarations bidons, type clichés qui font l’éloge de la démocratie haïtienne, la communauté internationale refuse de se prononcer ouvertement sur l’état critique du pays.
Cette même attitude s’observe dans les différents dossiers de corruption qui polluent l’administration publique. La communauté internationale sait très bien qu’une grande partie des sommes allouées à Haïti part dans des combines sous différentes facettes et que le pays et les habitants du pays bénéficient peu de ces dons ou ces emprunts.
Pourquoi jusqu’à présent personne n’ose dire et surtout faire quelque chose contre cette pratique ?
Le Président Brésilien, Ignacio Lula Da Silva a joué un rôle important lors de la crise des dernières élections présidentielles. Le dénouement configuré par la communauté internationale avait permis à René Préval d’arriver à la première magistrature de l’Etat sans se soumettre au second tour.
Aujourd’hui, la situation politique du pays reste bloquée par manque d’autorité de l’état et aussi par le dysfonctionnement des partis politiques qui représentent la base de la gouvernance démocratique.
Chez nous on dit : « moun ki ba-w konsèy achte chwal nan tan lapli, pa ba-w lajan pou bal manje nan tan sèk »
Aujourd’hui en dehors des déclarations bidons, type clichés qui font l’éloge de la démocratie haïtienne, la communauté internationale refuse de se prononcer ouvertement sur l’état critique du pays.
Cette même attitude s’observe dans les différents dossiers de corruption qui polluent l’administration publique. La communauté internationale sait très bien qu’une grande partie des sommes allouées à Haïti part dans des combines sous différentes facettes et que le pays et les habitants du pays bénéficient peu de ces dons ou ces emprunts.
Pourquoi jusqu’à présent personne n’ose dire et surtout faire quelque chose contre cette pratique ?
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