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samedi 3 mai 2008

Deux otage libérés, quatre de leurs présumés ravisseurs arrêtés

Paris se réjouit de la libération contre rançon du coopérant français Jean-Michel Maurin
Vendredi 2 mai 2008,
Radio Kiskeya
Quelques heures après la libération d’un otage français, Jean-Michel Maurin, au bout d’une semaine de séquestration, quatre de ses présumés ravisseurs ont été interpellés, a annoncé vendredi à la presse la Police Nationale.
"Nous avons interpellé 4 personnes dans la maison où le Français Jean-Michel Maurin a été séquestré et nous avons récupéré une arme à feu", a affirmé le commissaire François Dossous, responsable de la cellule contre enlèvement, joint par l’AFP.
Pour sa part, le commissaire de Pétion-ville (banlieue est), Francène Moreau, a indiqué à Radio Kiskeya que les agents de la PNH ont appréhendé Mme Manicia Donny, au moment de l’intervention ayant permis la libération jeudi soir du ressortissant français et d’une deuxième otage, Barbara Paul. La dame vivait dans la maison ayant servi de cachette aux malfaiteurs à Marlique, une section communale de Pétion-Ville.
Le commissaire précise que le présumé chef du gang, Mario André, tout comme deux de ses comparses, Wilson et Marc ainsi connus faisaient l’objet d’un avis de recherche.
Fonctionnaire français originaire de la Guadeloupe, Jean-Michel Maurin, a été remis en liberté après sept jours de captivité. Travaillant pour l’Agence française de développement depuis février dernier, il est en détachement au ministère des travaux publics.
Ses ravisseurs, qui l’avaient kidnappé à sa sortie d’un restaurant à Pétion-Ville, réclamaient une rançon de 500.000 dollars, puis de 200.000. Il avait été finalement libéré jeudi soir contre un montant de moins de 10.000 dollars
Quant à Mme Paul, une ressortisante haïtienne, aucune information n’était disponible sur la durée de sa séquestration.
L’ex-otage a été remis aux responsables de l’ambassade de France à Port-au-Prince, a déclaré le commissaire Dossous.
A Paris, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s’est réjoui dans un communiqué de la libération de son compatriote.
D’autre part, le sort d’un fonctionnaire haïtien du ministère des affaires sociales, enlevé mercredi à Port-au-Prince, restait inconnu vendredi.
Une nette tendance à la reprise des enlèvements crapuleux est observée depuis plusieurs semaines dans la capitale haïtienne et ses environs. Malgré la multiplication des interventions des forces de l’ordre, les gangs restent très actifs dans plusieurs quartiers. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4990

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