Le Premier ministre et son gouvernement menacés d’un vote de censure jeudi prochain pour leur incapacité à améliorer le sort de la population, selon le Député Arcluche Louis-Jeune, chef de file de cette initiative
jeudi 14 février 2008,
Radio Kiskeya
Le sort du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et de son gouvernement sera décidé jeudi prochain (21 février) lors d’une séance d’interpellation à la Chambre basse sollicitée par un groupe de huit Députés.
Ces parlementaires issus de différents partis politiques -dont certains membres de l’équipe gouvernementale- ont remis jeudi au bureau de la Chambre une lettre d’interpellation mettant en avant l’incapacité du cabinet Alexis à satisfaire les revendications fondamentales de la population.
Selon les règlements intérieurs en vigueur, la signature d’au moins cinq élus est nécessaire pour valider une demande d’interpellation qui doit se terminer par un vote de confiance ou de censure en fonction de l’expression majoritaire dans l’assemblée.
La présidence de la Chambre des Députés devait acheminer rapidement la lettre à la Primature.
Le Député de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) pour la circonscription de Dame-Marie (Grand’Anse, sud-ouest), Arcluche Louis-Jeune, un des initiateurs de la demande d’interpellation et chefs de file de l’opposition à la Chambre, estime que ses pairs sont dans leur majorité déterminés à obtenir le départ du gouvernement. Le bouillant parlementaire s’est toutefois empressé de mettre un bémol à ses propos en soulignant la possibilité d’un sauvetage de l’équipe au pouvoir si elle s’engage à adopter dans un délai raisonnable de deux mois les mesures susceptibles de faire baisser le coût de la vie et de soulager les souffrances de la population.
Outre Louis-Jeune, les sept autres Députés ayant souscrit à la demande d’interpellation sont Joseph Isidor Mercier (RDNP, Jérémie), Ronald Etienne (FRN, Pestel/Beaumont), Saurel François (Fanmi Lavalas, 2e circonscription de Port-au-Prince), Jean Pressoir Dort (LAAA, Marchand-Dessalines), Denizé Aristhène (Alyans, Tiburon), Edmond Dorméus (RDNP, Terre-Neuve) et Emmanuel Fritz-Gérald Bourjolly (FUSION, Aquin).
L’OPL, la FUSION et Fanmi Lavalas disposent chacun d’un portefeuille ministériel dans le gouvernement Préval/Alexis revenu à la tête du pays depuis juin 2006.
Une demande d’interpellation du Premier ministre avait avorté l’année dernière au Sénat en raison du refus catégorique du président d’alors du bureau, Joseph Lambert, d’acheminer la correspondance à l’intéressé.
Cependant, les Députés ont de leur côté déjà provoqué en juillet 2007 la démission d’un ministre. Ils avaient infligé un vote de censure massif au titulaire du ministère de la culture, l’architecte Daniel Elie, victime expiatoire de la colère des élus face à la répartition jugée inappropriée du budget du carnaval 2007. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4701
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 16 février 2008
Interpellation du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la Chambre basse
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