Google

samedi 16 février 2008

Interpellation du premier ministre Alexis par la chambre des députés

Le premier ministre haïtien Jacques Edouard Alexis devra se soumettre à la procédure constitutionnelle d’interpellation le 21 février prochain. La proposition formulée par le député de Jérémie, Ysidor Joseph Mercier (RDNP) a reçu le support de 7 autres députés alors que seulement 4 autres étaient nécessaires. Des députés de plusieurs tendances tels Acluche Louis Jeune de OPL, Denizé Ansten de l’Alliance, Saurel François de Lavalas, Dort Jean Pressoir de LAA Fritz Gerald Bourgeolly de la Fusion ou Etienne Ronald de FRN ont supporté la requête du député Louis Jeune. Selon le député interpellateur, Ysidor Joseph Mercier, la solution au problème passe inéluctablement par le renvoi du premier ministre, rappelant que les haïtiens ont patienté pendant deux longues années. " Il ne faut pas épouser la cause d’un homme mais celle du peuple haïtien", dit-il invitant ces collègues à se joindre à appuyer sa démarche.
Le député de Dame Marie Acluche Louis (OPL), affirme que le chef du gouvernement n’a annoncé aucune solution de rechange lors de sa rencontre avec les sénateurs mardi et mercredi. " Le premier ministre doit dire ce qu’il compte faire face à la situation actuelle", dit-il soulignant que les citoyens auront la possibilité lors de la séance d’interpellation d’identifier les députés qui défendent les intérêts de la population.
Interrogé sur la capacité du groupe 60 à réunir le nombre de vote nécessaire pour renvoyer le premier ministre, Acluche Louis Jeune fait remarquer que des députés de tous les groupes appuient l’initiative. " Même les députés de Lespwa admettent que la situation est intenable", ajoute t-il. Cependant un autre groupe de députés se déclarent opposé à l’initiative d’interpeller le premier ministre.
Les députés Felius Lubin et Valciné Pierre Jérôme indiquent qu’un vote de censure entraînera une crise qui aggravera la vie chère. Le député Pierre Jérôme croit que certains députés ont réclamé l’interpellation de manière émotionnelle, précisant qu’il n’y a aucune chance pour censurer le premier ministre. Plusieurs responsables d’organisations syndicales avaient appelé les parlementaires à interpeller le premier ministre en raison de l’inaction du gouvernement face à la cherté de la vie. Un responsable d’une confédération de syndicat des transporteurs a précisé que les citoyens ne participeront pas aux prochaines élections si la situation persiste.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13489

Aucun commentaire: