William Estévez - 2/18/2008
Les éleveurs dominicains retiennent des vaches et des chevaux capturés en Haïti.
Dajabon.- Il était 12 :15 quand les chauffeurs Joselito Zapata Ramon âgé de 33 ans et Carlitos Taveras de 31 ans kidnappés samedi passé sur les rives de la rivière massacre par un groupe d’haïtiens qui pénétrèrent lourdement armés le territoire dominicain par le secteur « El coco » de cette commune, ont été remis aux autorités dominicaines.
Cependant les éleveurs dominicains retiennent encore en leur pouvoir 16 bœufs et deux chevaux qu’ils ont capturés en Haïti, en représailles contre le fait qu’ils aient été victimes de vols perpétrés par des citoyens haïtiens.
Les jeunes libérés, qui se trouvaient retenus dans un commissariat de la Police de Fort-Liberté, en Haïti, ont été conduits en territoire dominicain par le consul haïtien de Dajabon, Jean Baptiste Bien-Aimée, et reçus au niveau du pont des douanes de cette commune par les commandants colonel Sergio Augusto Sepulveda Mejia, du dixième bataillon des forces armées dominicaines, et le colonel Jimenez Marte, du Corps Spécialisés de La Sécurité Frontalière (Cesfront)
Carlitos Taveras raconte qu’il était entrain de remplir un camion de sable en compagnie de Joselito au niveau de la rivière Massacre quand apparut un groupe de 10 haïtiens armés de fusils, manchettes et de pierres, de façon très agressive, les ont kidnappés et les ont frappés.
Il s’est exprimé ensuite indiquant qu’ils furent conduits vers un petit village haïtien qu’ils n’ont pu identifier, là ou les attendaient une foule armée de pierre et de bâton, mais ils furent récupérés de justesse par des membres de la police nationale d’Haïti qui leur sauva la vie.
Il ajouta qu’il n’avait aucune idée de ce qui se passait avec les éleveurs dominicains, quand ils demandèrent pourquoi ils avaient été kidnappés, les haïtiens se limitaient à leur dire de ne pas se faire du souci qu’il ne leur arriverait rien
Joselito Ramon et Carlito Taveras après avoir été reçus par les autorités militaires de Dajabon, furent conduits au bureau de la Direction Nationale d’Investigation DNI ayant son siège dans le bureau des douanes, ou ils furent interrogés durant quelques minutes et après il furent renvoyés tous les deux chez eux à Dajabon.
Version du Cónsul
Jean Baptiste Bien-Aimée au moment de remettre les chauffeurs dominicains, a fait savoir qu’il accomplissait son devoir de consul qui consiste à faciliter l’existence de bonnes relations entre les deux nations, selon les instructions précises qu’il a reçues du président de la République pour maintenir la paix entre les deux pays
Il indiqua qu’en ce qui concerne le problème des vols de bétails sur la frontière, les autorités haïtiennes et dominicaines doivent se réunir pour rechercher une solution commune, parce que tout le monde sait qu’à ce niveau fonctionne un réseau de voleurs composés d’haïtiens et de dominicains.
Il estima que les autorités des deux pays doivent se mettre d’accord pour démanteler cette bande de voleurs.
Il dit ne pas être au courant du vol des 21 têtes de bétails de l’éleveur Antonio de la Cruz, de la communauté de Cañongo, Dajabon, parce que ni les autorités dominicaines ni les éleveurs dominicains l’avait informé de ce fait, mais on ne pouvait permettre des vols ni en territoire dominicain ni haïtien.
Eleveurs:
Pedro José Rodríguez Suero a assuré que les animaux emmenés d’Haïti est encore en possession des éleveurs dominicains dans le but de faire pression sur les autorités haïtiennes pour diligenter la dévolution du bétail dominicain vole.
Il a nié qu’un autre groupe d’éleveurs dominicains ait pénétré de nouveau le territoire haïtien tel qu’on l’aurait annoncé au consul haïtien. Il a ajouté que les instructions données aux éleveurs c’était que tout devait s’arrêter là.
« Ceci a été juste pour attirer l’attention des autorités haïtiennes et dominicaines pour une solution pacifique de l’impasse qui s’est produite » a-t-il exprimé.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=48449
Traduction: Jonas Jolivert Pour HRV
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 18 février 2008
CONFLIT SUR LA FRONTIERE : Libération en Haïti des deux chauffeurs dominicains retenus en otage
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