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vendredi 29 février 2008

Alexis passe l'examen

En compagnie des membres de son cabinet ministériel, le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis a répondu, aujourd'hui, aux questions des députés. A l'issue de la séance d'interpellation très mouvementée, le vote s'est soldé par 63 députés pour le maintien d'Alexis comme Premier ministre, 8 députés contre et 13 abstentions.

L'argumentaire, soigneusement préparé par les députés interpellateurs, a été lu avec aisance par le député Isidor Mercier, portant, entre autres, sur des dossiers relatifs à la vie chère, à l'insécurité, au chômage, à l'administration publique, à l'agriculture, aux infrastructures routières et à l'organisation des prochaines élections.

Passion, émotion et manifestations ont ponctué la séance d'interpellation.

Aux abords du Palais législatif, un imposant dispositif de sécurité a été déployé. Seuls les individus et les véhicules autorisés pouvaient circuler dans l'aire du Parlement.

Toutes les artères donnant accès au bâtiment ont été occupées par des unités de la PNH et de la MINUSTAH. Même les manifestants pro-Alexis ont été tenus à l'écart. Plusieurs centaines de manifestants avaient monté leur tente sur la Place des Nations unies.
Pancartes en mains et sur fond de musique, ils chantaient et scandaient des slogans favorables au Premier ministre Alexis. « Alexis pou tout tan, Alexis pèp la avè w, se pa Alexis ki la koz grangou... », lit-on sur les pancartes.
« Coordination régionale pour l'avancement, KTEL Lespwa #1, Université publique de l'Artibonite aux Gonaïves, Groupement des femmes en action pour le développement, MO-10, MDVDS », sont quelques-unes des organisations qui ont manifesté en faveur de Jacques-Edouard Alexis. « Le gouvernement est sur la bonne voie, a lancé Nikanord Myrtho de MO-10. Je suis ici pour le soutenir. »
Même son de cloche du côté de Cadet B. Gerland du Groupement des femmes en action pour le développement : « Nous sommes là depuis lundi. Les parlementaires doivent permettre au gouvernement de faire son travail.
Ils doivent l'accompagner pour relancer la production nationale et faire baisser le coût de la vie. »Les manifestants, outre le maintien du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, ont aussi exigé le retour de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, en exil depuis le 29 février 2004.
Pour célébrer cette date, ils comptent manifester dans les rues de Port-au-Prince le vendredi 29 février. Depuis plusieurs jours, des informations publiées dans la presse laissaient croire que des activistes avaient été payés pour manifester devant le Parlement, ce jeudi, en faveur du chef du gouvernement.
Des informations pourtant démenties par des manifestants qui se dispersaient au fur et à mesure.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54846&PubDate=2008-02-28

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