Différents projets restent à accomplir dans le domaine de la sécurité et de la réforme judiciaire, soutient le chef de la MINUSTAH en visite à Brasilia
mardi 22 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Hédi Annabi, a mis en garde mardi à Brasilia contre un départ précipité de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH) estimant nécessaire le renouvellement de son mandat à cause de la "fragilité de la situation malgré des signes d’amélioration".
Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE, le diplomate tunisien, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse peu après un entretien avec le chancelier brésilien Celso Amorim, a indiqué que les casques bleus avaient considérablement contribué à l’amélioration de la situation en Haïti, ce qui pourrait permettre bientôt une "modeste réduction des troupes". Pour M. Annabi, en visite dans la capitale fédérale brésilienne, il s’agira de réduire les effectifs militaires au profit de la composante policière de la MINUSTAH parce que, dit-il, "la majorité des groupes violents qui opéraient dans le pays ont été démantelés".
Cependant, il prévient que le mandat de la mission, déjà renouvelé il y a quelques mois pour une durée d’un an, devra être prorogé en octobre 2009. Le chef de la MINUSTAH précise à ce propos que plusieurs projets en cours ne pourront être finalisés qu’à long terme. Il a notamment cité la restructuration de la Police Nationale et la réforme du système judiciaire dont seuls deux volets ont été à ce jour exécutés.
Parmi les autres objectifs majeurs de la mission onusienne au cours des prochains mois, Hédi Annabi a mentionné le renforcement des frontières terrestres et maritimes d’Haïti. Selon des chiffres fournis par l’ONU, la contrebande fait perdre au pays près de 150 millions de dollars annuellement.
Sans fournir de précisions, le numéro un de la MINUSTAH a estimé que l’aide des pays donateurs commençait à arriver de "façon significative", ce qui donnera la possibilité d’envisager l’avenir du pays avec plus de confiance. Il a averti que si le rythme de l’assistance internationale décroit "le travail de la MINUSTAH ne pourra pas être consolidé" parce que l’aide au développement est toujours nécessaire à une mission de paix.
Enfin, Annabi a déclaré une fois de plus que du point de vue des Nations Unies l’actuelle mission devait être la dernière à séjourner en Haïti, un pays en proie depuis des années à un grave conflit interne.
Déployée en Haïti depuis juin 2004, la force de stabilisation de l’ONU compte actuellement 7.510 militaires et 1.750 policiers. Elle est placée sous commandement brésilien. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4634
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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