Le président du sénat haïtien, Joseph Lambert, souhaite que le projet de loi électorale soit soumis au plus tôt au parlement en vue de favoriser l’organisation des élections sénatoriales. Quelques jours après l’installation des nouveaux membres du CEP, le président du sénat donne l’assurance qu’il veillera à ce que cette fois ci la loi électorale soit claire sur le mandat des parlementaires.En effet une polémique a pris naissance sur l’opportunité ou non de prolonger le mandat des sénateurs élus pour deux ans. Joseph Lambert appelle a un compromis sur le mandat de ces sénateurs et espère que les sénatoriales partielles pourront avoir lieu avant avril 2008.Les sénateurs et députés tout en étant divisés sur ce dossier se déclarent prêts à voter la prochaine loi électorale dans le meilleur délai. Le sénateur Gabriel Fortuné, élu pour deux ans dans le sud, se déclare prêts à quitter son siège le deuxième lundi de janvier 2008.Toutefois d’autres élus estiment que cette échéance concerne la limite d’une législature pour les députés. Ces parlementaires rappellent que le sénateurs siègent en permanence et que leur mandat commence a partir de la date de prestation de serment.Le sénateur Rudy Heriveaux entend conserver son poste jusqu’au 9 mai 2008. " J’avais prêté serment le 9 mai 2007, je ne suis pas responsable du retard dans l’organisation des élections", explique t-il. Tout en estimant que l’avant projet de loi de la commission justice et sécurité n’était pas nécessaire, le sénateur Heriveaux précise qu’il faut respecter la constitution.De son coté, le sénateur Evaliere Beauplan est contre une prolongation du mandat des sénateurs, estimant que ceci constituerait un accroc à la constitution. Si on prolonge le mandat de ces sénateurs, les prochains élus réclameront eux aussi une prolongation de leur mandat ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13322
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 15 décembre 2007
Les sénateurs divisés sur la façon de respecter la constitution
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