Le commissaire du gouvernement de Petit Goave rejette le qualificatif de bâclé attribué au procès des assassins de Brignol Lindor. Tout en admettant des failles dans l’instruction de l’affaire, M. Zamor rappelle qu’il est tenu de respecter la procédure. " L’instruction telle qu’elle a été conçue laissait présager que tout le monde ne serait pas satisfait du procès", dit-il reconnaissant qu’il y a eu de la confusion en ce qui a trait à l’identité de certains accusés." On a lancé des mandats contre les personnes dont les noms sont cités dans l’ordonnance ", déclare M. Zamor soulignant que certains accusés ne disposaient d’aucune pièce d’identification.Le commissaire du gouvernement affirme qu’il n’y a eu aucune négligence de la part du ministère public dans le procès. " Tel que nous avions eu le dossier comme héritage, nous avons fait de notre mieux", ajoute t-il.Reporters sans frontières tout en saluant le verdict de la cour d’assises de Petit-Goâve, estime que le sort de deux des accusés - l’un victime d’une erreur sur la personne et l’autre enregistré sous un prénom erroné dans les procès-verbaux - sont révélateurs des carences de la procédure.“Les deux condamnations à la réclusion criminelle à perpétuité sont proportionnées aux circonstances, particulièrement atroces, de l’assassinat de Brignol Lindor. Néanmoins, une procédure complète, solide et réunissant tous les acteurs d’un dossier constitue le préalable nécessaire à tout débat contradictoire, a fortiori dans une affaire de cette ampleur" indique la note de RSF.A l’issue de deux jours d’audience, deux des quatre accusés qui comparaissaient devant la cour d’assises de Petit-Goâve pour l’assassinat de Brignol Lindor ont été reconnus coupables et condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, le 12 décembre 2007. Il s’agit de Joubert Saint-Juste et de Jean-Rémy Démosthène. Les deux hommes restent détenus à Petit-Goâve, mais pourraient être transférés au pénitencier national de Port-au-Prince.
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Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 15 décembre 2007
Polémique autour du procès des assassins de Brignol Lindor
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