Brutalisé, Carl-Henri Laroche n’a pu recouvrer sa liberté qu’au prix de 10.000 dollars
dimanche 18 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Carl-Henri Laroche, un ancien cadre de la compagnie nationale des télécommunications (TELECO), a été libéré samedi soir contre rançon 24 heures après son enlèvement dans le quartier du Canapé-Vert (centre-est de Port-au-Prince), a appris Radio Kiskeya de sources proches de l’ex-otage.
Un montant de 10.000 dollars américains a dû être versé aux ravisseurs.
Vendredi soir, quatre individus armés avaient kidnappé l’ex-fonctionnaire devant sa résidence près de l’hôtel La Griffonne. Après avoir descendu de son véhicule, il avait en vain lancé des appels au secours en tentant d’échapper aux kidnappeurs qui étaient en embuscade. Très vite rattrapé, M. Laroche a été frappé à coups de crosse de revolver puis embarqué sans ménagement à bord d’un minibus.
Alertée par des voisins en état de choc, mais impuissants, la police était arrivée sur les lieux sans avoir eu le temps d’intercepter les preneurs d’otage. La planque où l’homme a été séquestré se trouverait à Baillergeau, dans le quartier de Carrefour-Feuilles (sud-est de la capitale).
Récemment licencié de la TELECO comme des centaines d’autres employés, Carl-Henri Laroche aurait été désigné à ses ravisseurs par un ancien collègue de bureau.
Plus d’une dizaine de cas d’enlèvement ont été recensés à Port-au-Prince au cours des derniers jours. Jeudi et vendredi soir, Gina Achille et Odette Castelli, deux hauts cadres de la banque commerciale SOGEBANK, ont été libérées contre de l’argent à l’issue de plusieurs jours de captivité.
Cette remontée de plus en plus visible du kidnapping coïncide avec les préparatifs des fêtes de fin d’année. En 2006 et 2007, cette période avait été socialement troublée et économiquement désastreuse en raison d’une vague d’enlèvements qui s’était abattue sur la capitale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4438
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 19 novembre 2007
Un ex-cadre de la TELECO libéré contre rançon 24 heures après son enlèvement
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