Action conjointe de casques bleus de l’ONU et de policiers nationaux
mardi 13 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Des éléments de différentes unités de la Police Nationale d’Haïti (PNH) appuyés par des casques bleus jordaniens et des policiers de l’ONU, ont procédé mardi après-midi à la libération de quatre adolescents enlevés dans la matinée à Carrefour (Sud-ouest de la capitale).
Dieuphène (7ans), Gessa (9ans), Gessica (12 ans) et Ghislaine Jacquet (16 ans) se rendaient en classe à bord d’une DAIHATSU TERIOS de couleur rouge pilotée par leur mère. Sur la route principale de Carrefour, Mme Toussaint Jacquet a été contrainte par les bandits à abandonner ses enfants.
Les informations dont disposaient les forces de l’ordre sur l’endroit probable où les jeunes otages étaient retenus les ont conduites à Morne Saint-Rock (une localité de Carrefour) où, à l’intérieur d’une maisonnette, ils ont tous été retrouvés sains et saufs.
Les principaux ravisseurs n’ont pas été retrouvés, informe la police de Carrefour qui a activement pris part aux recherches. Cependant, une femme qui, vraisemblablement, gardait les otages et 9 autres personnes, ont été emmenés par la police.
Outre les soldats et les policiers onusiens, des éléments de la Cellule Contre Enlèvement et de la Brigade de Recherche et d’Intervention, deux entités de la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ), ont participé à l’opération.
De nombreux cas de meurtres et des actes de kidnapping ont été enregistrés ces derniers jours dans la banlieue sud de la capitale. Des informations dont dispose la police et des témoignages de riverains de la zone laissent croire que des foyers de bandits sont encore actifs dans cette zone de la capitale où de puissants gangs ont été démantelés dans le cadre d’actions menées conjointement par la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et la PNH. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4416
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 14 novembre 2007
Quatre écoliers libérés à Carrefour quelques heures après leur enlèvement
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