Le Président brésilien et le Secrétaire général de l’ONU soulignent également l’importance de l’engagement de Brasilia en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays
lundi 12 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva a une fois de plus appelé lundi la communauté internationale à accorder plus d’attention à Haïti, lors d’une rencontre à Brasilia avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, selon une dépêche de la section portuguaise de Reuters citant les propos du chancelier brésilien, Celso Amorim.
Le chef de l’Etat a aussi mis l’accent sur l’importance de la participation du Brésil et des autres pays latinoaméricains à "la restauration et la préservation de la sécurité dans le pays". Il a expliqué que la consolidation de ce processus ne pourra être complétée que par un "appui véritablement fort au développement d’Haïti".
Pour sa part, M. Ban a rendu hommage aux casques bleus brésiliens faisant partie de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH). "Ils apportent une grande contribution à Haïti en permettant le maintien de la stabilité et de la paix", a affirmé le numéro un de l’ONU qui a également adressé ses remerciements au Brésil pour ses efforts au Timor-Leste et en Guinée-Bissau où sont déployées deux autres missions de maintien de la paix.
M. Amorim souligne que le chef de l’Etat, qui a placé la situation d’Haïti dans le contexte politique international, a proposé la création d’un groupe consultatif dont le travail consisterait à faire face aux conflits internationaux tout en réclamant une nouvelle fois l’entrée du Brésil au Conseil de sécurité de l’ONU.
La rencontre entre les deux dirigeants s’est déroulée au Palais du Planalto dans le cadre de la visite officielle de Ban Ki-moon au Brésil à l’issue du Sommet ibéroaméricain auquel il a assisté le week-end écoulé au Chili.
En raison des énormes dégâts causés par le passage de la tempête tropicale Noël en Haïti et en République Dominicaine, Lula a annulé les visites qu’il devait effectuer à la fin du mois dans les deux pays.
Plus grand contributeur de troupes avec un bataillon de 1.200 casques bleus, le Brésil assume également le commandement de la MINUSTAH qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4410
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire