La police saura se mettre à la hauteur des défis à relever, affirme le directeur général de la PNH qui a personnellement supervisé l’opération ; Mario Andrésol estime toutefois que la mairie doit mettre un terme aux conflits dans les marchés publics
mercredi 24 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Au lendemain d’une journée de folle panique, différentes unités de la Police Nationale ont bouclé le centre commercial de Port-au-Prince pendant une bonne partie de la journée de mercredi au cours d’une vaste opération supervisée par le directeur général, Mario Andrésol et qui visait à rétablir l’ordre dans certains quartiers où les bandits modulaient l’insécurité à leur gré.
Dans une interview à Radio Kiskeya, le commandant en chef de la PNH a indiqué que plusieurs suspects ont été appréhendés dans le cadre de cette "réponse claire de la police proportionnelle aux actes de banditisnme enregistrés". Il a aussi souligné que le dispositif de sécurité mis en place au centre-ville sera maintenu à un niveau élevé sur une longue période.
Toutefois, M. Andrésol relève que d’autres facteurs tels des conflits d’intérêt entre groupes rivaux dans les marchés publics compliquent énormément la situation sécuritaire dans tout le secteur commercial de la capitale. Il croit qu’il revient à l’administration communale de prendre en charge les problèmes de cette nature qui trop souvent alimentent les incidents.
Pour sa part, le commissaire de police de Port-au-Prince, Michel-Ange Gédéon, qui dirigeait l’opération, précise que parmi les individus interpellés deux étaient activement rercherchés pour leur participation présumée à des actes répréhensibles.
Des étalagistes de certains quartiers comme la Croix-des-Bossales se sont réjouis du déploiement des forces de l’ordre tout en réclamant une présence policière permanente susceptible de prévenir une nouvelle offensive des bandits. Une résurgence de la violence est particulièrement redoutée à l’’approche des fêtes de fin d’année, la période bénie de tous les opérateurs économiques.
Mardi, deux agents d’une compagnie de sécurité privée ont été blessés par des bandits armés ayant auparavant rançonné sans ménagement des propriétaires de magasins et commerçants du secteur informel. L’une des victimes, affectée à la garde du bâtiment de la Banque Centrale, a été grièvement atteinte d’un projectile à un oeil et se trouvait dans un état critique.
Concernant, l’’assassinat mardi soir à Fontamara (banlieue sud de Port-au-Prince) du commissaire municipal Lesly Delva, Mario Andrésol affirme que deux des meurtriers seraient des récidivistes. Arrêtés en décembre 2006 pour leur implication présumée dans des actes de grand banditisme, ils ont été curieuesement relâchés par les autorités judiciaires en septermbre dernier.
Le commissaire Delva était responsable de la sécurité des bâtiments et de la garde à vue à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), une entité de la PNH engagée en première ligne dans la lutte contre la criminalité et le kidnapping. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4321
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 25 octobre 2007
Importante offensive policière dans le centre commercial de la capitale infesté de bandits armés
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