Le ministre de la défense, Walker San Miguel, le commandant de l’armée et un parlementaire chargés d’exprimer les préoccupations de La Paz
jeudi 12 avril 2007,
Radio Kiskeya
Le ministre bolivien de la défense, Walker San Miguel, est arrivé mercredi à Port-au-Prince à la tête d’une délégation pour une visite d’information en relation avec des accusations de corruption dont fait l’objet la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH), rapporte l’Associated Press.
L’objectif de ce voyage est de "mener des investigations sur la situation du contingent bolivien", précise un communiqué du ministère bolivien de la défense rendu public à La Paz. Une évaluation sur place de la situation des casques bleus s’est avérée nécessaire en raison de dénonciations à répétition enregistrées dans la capitale bolivienne concernant de supposés détournements de fonds destinés à la force internationale de paix.
Le ministre San Miguel est accompagné du commandant des Forces Armées Boliviennes, le général Freddy Bersatti et du président de la commission de défense du Congrès (Parlement), Félix Garcìa. La délégation devait s’entretenir notamment avec le commandant des troupes onusiennes, le général brésilien Carlos Alberto Dos Santos Cruz et les autorités haïtiennes.
Une commission de la Chambre des Députés de la Bolivie a récemment ouvert une enquête sur l’implication présumée de plusieurs chefs militaires dans l’utilisation à des fins personnelles des ressources mises à la disposition de la MINUSTAH par les Nations Unies.
De graves accusations pas tout à fait démenties ont été portées ces derniers mois contre la MINUSTAH en rapport notamment avec la gestion douteuse du budget consacré à l’achat de carburant et la participation présumée de soldats de la paix à des abus sexuels sur mineurs.
Pour sa part, le gouvernement du Président Evo Morales avait envisagé le mois dernier le retrait immédiat des soldats boliviens déployés en Haïti parce qu’il ne comprenait pas trop l’utilité de cet engagement militaire de l’Etat sud-américain.
215 casques bleus boliviens font partie de la MINUSTAH qui compte environ 8.000 militaires et policiers internationaux dont des bataillons issus d’une dizaine de pays latinoaméricains. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 12 avril 2007
Une délégation officielle bolivienne vient enquêter en Haïti sur des cas présumés de corruption au sein de la MINUSTAH
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