Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 29 septembre 2023
Les conflits autour de l'eau, comme celui de la rivière Masacre, présents partout dans le monde
Marisol Aquino
L'accès aux ressources en eau ne concerne pas seulement la République dominicaine et Haïti, comme c'est actuellement le cas avec la crise de la rivière Massacre.
L'accès aux ressources en eau ne concerne pas seulement la République dominicaine et Haïti, comme c'est actuellement le cas avec la crise de la rivière Massacre. Des conflits autour du liquide précieux et vital surviennent également fréquemment dans d’autres pays d’Amérique et du monde.
Aux États-Unis et au Mexique, le conflit sur l'eau a forcé la signature de plusieurs traités au siècle dernier, pour partager, en tant que « bons voisins », les fleuves Colorado et Bravo. Cependant, le respect du traité a suscité des protestations parmi les agriculteurs de l’État mexicain de Chihuahua en 2020, qui ont même provoqué la mort de manifestants.
La même chose se produit avec les eaux de surface du Jourdain et les aquifères situés en Cisjordanie, bien qu'avec des conséquences plus tragiques entre la Palestine et Israël, au Moyen-Orient, en raison du désaccord historique entre ces deux États et parce que cette région est l'une des planètes les plus sèches de la planète.
En 2021, il y a eu 40 morts et plus de 200 blessés dans la zone frontalière du Kirghizistan et du Tadjikistan, pays d'Asie centrale, en raison de l'accès à l'eau dans cette zone frontalière, qui n'est pas définie car les deux pays la revendiquent comme la leur.
D'autres nations en guerre pour l'eau sont l'Inde et le Pakistan, en conflit constant sur plusieurs fleuves, principalement l'Indus, qui a une longueur de 3 180 kilomètres, selon la Fondation Aquae.
Le fleuve Indus traverse les régions du Cachemire et du Jammu, que les deux États combattent, et est considéré comme le plus grand d'Asie et traverse même le territoire de la Chine.
L’Irak et la Turquie s’affrontent également au sujet des eaux du Tigre et de l’Euphrate, originaires de Turquie. Ces sources d’eau fournissent également de l’eau à la Syrie.
Choc face aux travaux qui affecteraient le massacre
Un canal d'irrigation en cours de construction sur le fleuve transfrontalier Masacre, une rivière qui prend sa source en République dominicaine et dont une partie très minime traverse Haïti, a sonné l'alarme du côté dominicain.
La République dominicaine accuse son voisin de violer l'accord de paix signé en 1929 en raison du « manque de transparence » avec lequel les travaux sont réalisés et qui, selon ce pays, affecteraient quelque 14 000 superficies de terres arables sur le territoire dominicain et 10 mille tâches sur le territoire haïtien qui profitent à 266 agriculteurs créoles, ainsi qu'à 125 agriculteurs haïtiens.
Initialement, le projet a été attribué aux hommes d'affaires haïtiens, qui ont ignoré la réaction de la République dominicaine, qui a interdit leur entrée du côté dominicain et a également fermé la frontière au commerce binational, malgré le fait que les deux nations soient touchées, mais surtout en Haïti, plongé chaque jour plus profondément dans une crise politique et sociale.
Le gouvernement haïtien, qui avait laissé entendre qu'il ne soutenait pas le canal d'irrigation, a exprimé son soutien à sa construction.
Il a défendu ce qu'il a appelé « le droit d'Haïti à bénéficier de manière égale des ressources qu'il partage avec ses voisins dominicains ».
L'accord conclu dans le traité de paix
L'article 10, du traité de paix, d'amitié et d'arbitrage, entre la République Dominicaine et la République d'Haïti, du 20 février 1929, établit ce qui suit :
« Les rivières et autres cours d'eau prenant leur source sur le territoire de l'un des États et traversant le territoire de l'autre ou servant de frontières entre les deux États, les deux Hautes Parties contractantes s'engagent à n'exécuter ni à consentir aucun ouvrage susceptible de modifier le débit des eaux de celles-ci ou d'altérer le produit de leurs sources. Cette disposition ne peut être interprétée dans le sens de priver aucun des deux Etats du droit d'utiliser, de manière juste et équitable, dans les limites de leurs territoires respectifs, lesdites rivières et autres cours d'eau pour l'irrigation des terres et à d'autres fins agricoles et industrielles.
https://www.diariolibre.com/actualidad/nacional/2023/09/23/conflictos-por-el-agua-republica-dominicana-y-haiti/2470436?utm_source=relacionadas&utm_medium=nota&utm_campaign=relacionadas
Los conflictos por el agua, como el del río Masacre, presentes en todo el mundo
Marisol Aquino
El acceso a los recursos hídricos no solo enfrenta a República Dominicana y Haití, como ocurre actualmente con la crisis por el río Masacre.
En Estados Unidos y México la disputa por el agua ha obligado a la firma de varios tratados en el siglo pasado, para repartirse, como 'buenos vecinos', los ríos Colorado y Bravo. No obstante, cumplir con lo tratado generó protestas entre agricultores del estado mexicano de Chihuahua en el 2020, que provocó incluso la muerte de manifestantes.
Lo mismo pasa con las aguas superficiales del río Jordán y los acuíferos ubicados en Cisjordania, aunque con secuelas más trágicas entre Palestina e Israel, en Oriente Próximo, por la histórica desavenencia de esos dos Estados y por ser esta región una de las más secas del planeta.
En el 2021 se produjeron 40 muertos y más de 200 heridos en la zona fronteriza de Kirguistán y Tayikistán, países de Asia Central, por el acceso al agua en esa zona limítrofe, que no está definida porque ambos países la reclaman como suya.
Otras naciones en guerras por el agua son India y Pakistán, en constantes pugnas por varios ríos, principalmente el Indo, que tiene una longitud de 3,180 kilómetros, según Aquae Fundación.
El río Indo fluye por las regiones de Cachemira y Jammu, que ambos Estados pelean, es considerado el más caudaloso de Asia y corre, incluso por territorio de China.
Irak y Turquía se enfrentan también por el agua de los ríos Tigris y el Éufrates, con origen en Turquía. Estas fuentes hídricas proveen agua también a Siria.
Choque por la obra que afectaría el Masacre
Un canal de riego que se construye en el transfronterizo Masacre, río que nace en República Dominicana y de cuya extensión una parte muy mínima pasa por Haití, ha despertado la alarma del lado dominicano.
República Dominicana acusa a su vecino de violar el acuerdo de paz suscrito en 1929 por la 'falta de transparencia' con la que se levanta la obra y que, según afirma este país, afectaría unas 14 mil tareas de terreno cultivable en territorio dominicano y 10 mil tareas en territorio haitiano que benefician a 266 agricultores criollos, así como 125 agricultores haitianos.
En un principio se atribuía el proyecto a los empresarios haitianos, quienes han hecho caso omiso a la reacción de República Dominicana, que prohibió su entrada al lado dominicano y que también cerró la frontera al comercio binacional, a pesar de que se afecta a ambas naciones, pero sobre todo a Haití, sumida cada día más en una crisis política y social.
El Gobierno haitiano, que había dado entrever no apoyaba el canal de riego, manifestó su respaldo a su construcción.
Defendió lo que llamó el "derecho de Haití a beneficiarse por igual de los recursos que comparte con sus vecinos dominicanos".
El acuerdo al que se arribó en el tratado de paz
El artículo 10, del tratado de paz, amistad y arbitraje, entre la República Dominicana y la República de Haití, del 20 de febrero de 1929, establece lo siguiente:
"En razón de que ríos y otros cursos de agua nacen en el territorio de un Estado y corren por el territorio del otro o sirven de límites entre los dos Estados, ambas Altas Partes Contratantes se comprometen a no hacer ni consentir ninguna obra susceptible de mudar la corriente de aquellas o de alterar el producto de las fuentes de las mismas. Esta disposición no se podrá interpretar en el sentido de privar a ninguno de los dos Estados del derecho de usar, de una manera justa y equitativa, dentro de los límites de sus territorios respectivos, dichos ríos y otros cursos de agua para el riego de las tierras y otros fines agrícolas e industriales".
https://www.diariolibre.com/actualidad/nacional/2023/09/23/conflictos-por-el-agua-republica-dominicana-y-haiti/2470436?utm_source=relacionadas&utm_medium=nota&utm_campaign=relacionadas
jeudi 28 septembre 2023
Deploying Kenyan police in Haiti is Unconstitutional
The Constitution is very clear that our foreign policy has to comply with the decrees of the Constitution. Foreign policy decisions by the government are unconstitutional when they violate any of the provisions of the Constitution.
Article 1 of our Constitution decrees that all sovereign power belongs to us, the Kenyan people.
Indeed, sovereign power is delegated to the national executive and can be exercised directly by the Kenyan people themselves. In exercising that power directly we demand that our sovereignty must never be used to subvert the sovereignty of another country without our participation and ultimate consent.
Article 10 of our Constitution provides for our national values and principles of governance. The values and principles implicated in the issue of Haiti are the following: patriotism, rule of law, participation of the people, inclusiveness, transparency and accountability.
The government by unilaterally sending a pre-mission of 10 people to Haiti to prepare the ground to send 1000 police women and men to Haiti before involving the Kenyan people, or their representatives in Parliament and Senate violated our sovereign power and the constitutional values and principles of governance. The issue of Haiti is now with the UN Security Council awaiting its Resolution.
There is no doubt that Kenya will deploy these troops if the Security Council approves the resolution. It is also in the public domain that the US Government has praised Kenya for the action it is about to undertake. Under our 2010 Constitution, our foreign policy is not exempt from its provisions.
The Constitution was passed to reign in an executive that was authoritarian, opaque, and known to continuously subvert the will of the Kenyan people. That is the political mischief and non-accountability of the executive that the Constitution sought to cure.
Since the promulgation of the Constitution on August 27, 2010, our executive has found the Constitution inconvenient for its dictatorial proclivities. Examples of violations of the rule of law by the executive are legion.
Public interest litigation has been used to resist the executive’s violations of the Constitution.
There have been many petitions filed in the High Court to seek compliance with the supreme law, the Constitution.
Our Constitution is also aware that our executive and the entire political leadership of our country has since independence acted as agents of neocolonialism and imperialism.
Neither the sovereign power of Kenyans nor the values and principles of governance were supposed to be abstract.
The Constitution expects the executive to constantly breathe life into these provisions.
The executive, under these provisions, is expected to resist foreign interests in our name if they violate our sovereign power and values.
Our political leadership and the executive it oversees are so loyal to foreign interests that it has not, even once, sought the help of the Kenyan people to resist foreign interests that seek to exploit, dominate, colonize, occupy, and humiliate our Motherland.
This class, the compradors which we also call the homewards, and Walalahai/Mabwenyenye/mafutamingis in Kiswahili has never sought the people’s help in this patriotic endeavour.
This explains why Haiti, trade pacts, foreign investments, and borrowings are done behind the backs of Kenyans.
And this is unconstitutional.
Foreign countries that subvert the dictates of our Constitution should not expect the Kenyan people to pay the unconstitutional loans that they gave the compradors in violation of the Constitution.
It is the same countries that pontificate about democracy, human rights, social justice, and the rule of law.
It smirks at double standards, hypocrisy, perfidy, and racism to validate these values as universal and then deny them to Kenyans.
We resist this inhuman imperialism which is done in the names of the American, European, Japanese, and Chinese people without their consent either.
Countries that oppress others also oppress their people.
That is why the 21st century is about the global solidarity of the people of the planet to rid it of the great inhumanity we all face economically, ecologically, socially, politically, spiritually, and culturally.
Kenyans must demand that our policemen should not be sent to Haiti.
We should demand that our 2010 Constitution should not be disobeyed and subverted.
We refuse a foreign policy in our name that we have not consented to. We demand that Kenya should stop fighting proxy wars for imperialism. We must also demand that the UN and the US must respect our sovereignty and our Constitution.
It is expected that these demands will not heeded so I suggest the human rights organizations doing public interest litigation should proceed to the High Court and get orders that the 1000 police women and men should not be deployed in Haiti. The constitutional arguments are clear.
And some questions for BABA: you have not been away when these matters and events have been taking place. Are these not issues that concern you? Are these not issues for mass action?
I note that you have said nothing about the trade pact being negotiated between Kenya and the US that we have not been allowed to participate in.
I believe it is abundantly clear what I have always argued in my column here, that our political leaders in the two political factions delight in being compradors.
History records Kenyans have had the will and the capacity to resist matters that are not in the national interest.
Kenyans will soon realize they are on their own because both the government and the opposition are birds of the same political feather.
https://www.the-star.co.ke/opinion/2023-09-28-mutunga-deploying-kenyan-police-in-haiti-is-unconstitutional/
Ex-CS Wamalwa questions Haiti mission amid al Shabaab threat
• In a press statement at his office, Mutua said the government has started planning logistics, required equipment and psychological preparedness for the personnel. Whereas Wamalwa welcomed the Kenya-US cooperation on defence, he said it beats logic that Kenya has offered to help Haiti deal with growing insecurity by criminal gangs while the Somali-based militants still pose a risk to the country.
"Strengthening of Kenya-US Defence cooperation framework and partnership in the war against terror, during Lloyd Austin visit, is welcome, but Kenyans are asking whether it’s in our National interest to deploy our officers to Haiti while facing resurgent al Shabaab insecurity and economic crisis," Wamalwa said in a statement Tuesday evening.
Kenya has offered to deploy 1,000 police officers to Haiti as part of Multinational Security Support with the deployment expected in October should the United Nations Security Council approve the deployment.
But even as the country awaits the deployment, Foreign and Diaspora Affairs Cabinet Secretary Alfred Mutua said on Tuesday the officers have already started learning French.
In a press statement at his office, Mutua said the government has started planning logistics, required equipment and psychological preparedness for the personnel.
"We expect the UN mandate within the next few weeks. After that, we will deploy to Haiti. We have also started teaching some of our officers French as well," the CS said. Kenya will receive $100 million (Sh14.7 billion) from the United States of America in support of the mission, Mutua said, assuring that no taxpayer funds will be used on the mission.
He spoke a day after his Defence counterpart Aden Duale signed the Kenya-US Defence Cooperation Framework with US Secretary of Defence Lloyd Austin. The framework defines the collaborative role of the two countries in combating their shared security challenges.
On Tuesday, Duale accompanied Lloyd to the Kenya Navy Base in Manda which equally hosts the US Forces.
"We were pleased with the synergy exhibited by our two Forces in executing their mandates. Further, we underscored the importance of this mutual relation in fostering regional and international peace and security," he said.
Back to Haiti, the former French colony has been experiencing an upsurge in crime rates perpetrated by organised criminal gangs that have caused havoc in the country for decades.
Former US special envoy to Haiti Daniel Foote said in a previous interview that the gangs were started by former leader Jean-Bertrande Aristide in the 1980s to offer protection rackets "as a way to get some power" for ordinary Haitians.
But the gangs called Chimères, have since morphed after former soldiers from the Haitian military which was disbanded under Aristide’s second period in office between 1994 to 1996, joined in.
UN peacekeepers failed to contain the gangs from growing with the 2010 earthquake further worsening the situation after imprisoned gang members escaped and either joined old neighbourhood gangs or formed new groups
. The latest attack was reported on Tuesday in Mirebalais, a commune in the Centre department of Haiti, approximately 60 km northeast of the capital Port-au-Prince.
Reports indicate that armed individuals attacked the Hopital Universitaire de Mirebalais, one of the main hospitals in the country.
Gangs also attacked a police station in the nearby town of Saut-d'Eau, killing at least ten people on Friday, September 22.
A draft document by the US indicates that Kenya's role in Haiti will be three-pronged; provision of operational support against gangs, guarding installations and training Haitian police.
https://www.the-star.co.ke/news/2023-09-26-ex-cs-wamalwa-questions-haiti-mission-amid-al-shabaab-threat/
Tread with caution in push for Haiti mission
Mission Haiti no walk in the park, Kenya told
By Francis Mureithi & Aggrey Mutambo
Kenya may be part of the Multinational Security Support (MSS) Mission to Haiti as soon as November if the United Nations Security Council approves the deployment. According to a draft text fronted by the US and backed by Ecuador, Kenya’s role will be in a three-part service – providing operational support against gangs, guarding installations and training Haitian police.
Residents protest the killing of six police officers by armed gangs in Port-au-Prince, Haiti, on January 26. The officers died in the town of Liancourt on January 25 after a fierce battle with gunmen who had tried to take over a police station.
Richard Pierrin| AFP
The offers and process of seeking approvals look legally sound, but come on the back of questions, top of which is whether the MSS is any different from the previous five foreign missions in Haiti.
Also read: Nearly 90 dead in Haiti gang violence, as country slides into chaos
The UN, the US, Canada and France have deployed soldiers to Haiti before.
“People face attacks by armed gangs controlling areas in the capital or provincial towns. They assassinate, set fires, steal and abuse with cruelty. They drive citizens from their homes, block roads and force schools, hospitals and businesses to close,” Haitian PM Ariel Henry told the UN on Friday.
Celebrated for becoming the first Black majority country to defeat slavers and colonialists in the 19th century, Haiti’s history has been replete with coups, criminal gangs and assassination of presidents.
President Juvenal Moïse was shot dead at his palace in Porto au Prince in July 2021.
President Ruto meets with Haitian Prime Minister Ariel Henry for bilateral talks in New York
The MSS has been endorsed by the Caribbean Community (CARICOM), the regional bloc to which Haiti is a member. Antigua and Barbuda, the Bahamas and Jamaica pledged personnel for the mission.
President William Ruto this week said the world had let Haiti down.
“Haiti deserves better. The cry of our brothers and sisters...has reached our ears and touched our hearts. Doing nothing is out of question,” he told the UN General Assembly on Thursday.
“Inaction is no longer an option. As we mobilise to show up for Ukraine, and countries that have experienced the devastating impact of climate shocks including Libya, Morocco and Hawaii, we must not leave Haiti behind.”
Previous missions left a bitter taste in the mouths of Haitians and the Caribbean.
David Abdulah, a member of the Regional Executive Committee of the Assembly of the Caribbean People, says Haiti’s experience means the MSS may make the crisis worse. “It is clear that Kenya is being promoted as a proxy since the countries of the Core Group – the US, Canada and France – recognise that resentment to their military intervention would be immense,” he wrote on behalf of the Assembly to the CARICOM, on September 5.
“We need to appreciate the dynamics of the Haitian society and the fact that there is an elite that wields significant power. Henry and any successor to him established through an electoral process that is not free or fair will enable the elites maintain their hold on power – to the satisfaction of the Core Group.”
Kenya has not explained the direct benefits it would accrue from the mission.
“The stability and prosperity of Haiti would not only be beneficial to her neighbours and the region but would be a force for good for global peace and security architecture,” Foreign Affairs and Diaspora CS Alfred Mutua said on Friday.
US Secretary of State, Antony Blinken said the US would provide $100 million in direct support to MSS, if Congress approves.
“Our Department of Defence is prepared to provide robust enabling support – including planning assistance, intelligence support, airlift, communications and medical support,” Blinken said and called on more donors to join.
When CARICOM endorsed the MSS in July, protests ensued in Haiti. Gangs in Haiti called for Henry’s removal on Friday.
Also read: Troubled Haiti set to get election results
The MSS has been opposed by some activists in the US. The Black Alliance for Peace, a rights lobby, accuses Kenya of insisting on leading “a foreign armed intervention in Haiti”.
“It is nothing more than military occupation. An occupation of Haiti by an African country is not Pan-Africanism, but Western imperialism in Black face,” the group said. “The Kenyan government is assisting in undermining the sovereignty and self-determination of Haitian people, while serving the neo-colonial interests of the US, the Core Group and the UN.”
Blinken said the US has learnt from past missions.
“We remain mindful of the lessons from previous missions in Haiti, including the need to safeguard rights and to promote accountability,” he said.
“We also recognise that improved security must be accompanied by progress to resolve the political crisis.”
The US already asked its nationals to leave Haiti.
Henry told the UN that he is ready to allow a peaceful democratic process and see young people and women play a role in civil society.
“Only a legitimate government elected in free, honest, democratic and transparent elections will have the strength to tackle the economic, territorial, social and institutional challenges we face,” he said.
https://nation.africa/kenya/news/mission-haiti-no-walk-in-the-park-kenya-told-4378664
Kenya faces tough and dangerous test in Haiti
Vicepresidenta califica positivo llamado de la OEA ante crisis haitiana
LA PRESSE ETRANGERE EN PARLE......Bandidos armados matan funcionario del gobierno haitiano
ONU describe caos en Haití y urge a una intervención internacional
lundi 25 septembre 2023
Des hommes armés bloquent des routes pour réclamer le départ d’Henry
Les bandits de Canaan ont envahi Saut-d'Eau faisant morts et blessés
Une attaque armée d'un gang fait une vingtaine de morts et de blessés à Saut d’Eau
A l’ONU, Ariel Henry réaffirme le droit d'Haïti d'utiliser l'eau de la rivière Massacre
La classe politique haïtienne doit avoir un « sens de l’urgence » et parvenir à un consensus pour sortir de la crise politique, estime le chargé d’affaires américain
L'immédiat c'est la sécurité », dit la cheffe du BINUH
« Pour la représentante du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies en Haïti, María Isabel Salvador, le pays fait face à une « crise multidimensionnelle et à une urgence sécuritaire ». Par Valéry Daudier 22 septembre 2023 | Lecture : 2 min Pour la représentante du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies en Haïti, María Isabel Salvador, le pays fait face à une « crise multidimensionnelle et à une urgence sécuritaire ». « L'immédiat c'est la sécurité. Mais on ne peut pas laisser de côté tout le reste. On doit avancer vite sur la question sécuritaire mais on ne peut s'arrêter de travailler sur la question de la crise politique et socio-économique non plus. C'est pour cela que la situation d'Haïti est complexe », a indiqué la diplomate lors d’une visite au Nouvelliste le mardi 19 septembre 2023. La cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) estime que l’ONU fait de son mieux pour aider à trouver une solution à la crise sécuritaire. « Les agences des Nations unies sont là pour tout ce qui concerne le développement du monde humanitaire, et notre rôle (au sein du BINUH) c’est d’appuyer l’État, le gouvernement. Quand j’utilise ce mot (appuyer), il est parfois mal interprété. Quand on dit appuyer l’État, le gouvernement, c’est dans les efforts qu’ils font pour trouver des solutions », a expliqué Mme Salvador. « Notre rôle est de conseiller, de suggérer des actions. C’est aux Haïtiens de décider. La solution ne sera jamais entre les mains des Nations unies », a soutenu la diplomate. « Moi, je voudrais faire un appel qui va paraître bizarre. La participation sociale est importante dans la résolution de la crise. Ce n’est pas toujours le cas que les hommes politiques transmettent la voix du peuple, il faut le dire. Donc, c'est important que le peuple haïtien soit capable de s'organiser au niveau de mouvements sociaux différents et d'y participer. C'est la façon la plus directe de contribuer à la solution des problèmes », a déclaré la représentante du secrétaire général de l’ONU en Haïti. Sur la question du canal sur la rivière Massacre Par ailleurs, la cheffe du BINUH a récemment exprimé ses inquiétudes au sujet du conflit provoqué par les travaux de construction du canal sur la rivière Massacre qui partage Haïti et la République dominicaine. « J'ai des inquiétudes parce qu'on ne sait pas où ça va passer, comment ça va avancer. En ce sens, la seule chose que je peux faire c'est appeler les différentes parties engagées (le gouvernement, les acteurs) qui sont en train d'avancer dans les travaux d'utiliser le mécanisme de la diplomatie de haut niveau pour résoudre le problème. Je pense que le problème ne va jamais se résoudre avec des attitudes de force », a indiqué la cheffe du BINUH. https://lenouvelliste.com/article/244555/limmediat-cest-la-securite-dit-la-cheffe-du-binuh
mercredi 20 septembre 2023
Biden appelle à envoyer au plus vite une force internationale en Haïti
US President Joe Biden addresses the 78th UN General Assembly at UN headquarters in New York City on September 19, 2023. (Timothy A. Clary/AFP)
Joe Biden a appelé
mardi le Conseil de sécurité des Nations unies à «autoriser maintenant» l'envoi
en Haïti d'une force internationale pour aider la police à lutter contre les
gangs.
«Le peuple d'Haïti
ne peut pas attendre plus longtemps», a dit le président américain à la tribune
de l'Assemblée générale de l'ONU.
La violence des
gangs qui contrôlent la majeure partie de la capitale de ce pays pauvre des
Caraïbes et font régner la terreur a fait plus de 2400 morts depuis le début de
l'année, selon l'ONU.
Depuis près d'un
an, le premier ministre haïtien Ariel Henry et le secrétaire général de l'ONU
Antonio Guterres réclament l'envoi d'une force internationale pour aider la
police dépassée par cette violence.
Mais au sein d'une
communauté internationale échaudée par les expériences passées et les risques
de s'embourber dans un bourbier meurtrier pendant des mois, aucun pays ne se
portait volontaire pour prendre la tête de cette force de police.
Fin juillet, le
Kenya a finalement annoncé être prêt à mener cette mission et à déployer 1000
policiers.
La mission dont les
contours sont encore imprécis, mais pour laquelle d'autres pays contributeurs
sont attendus, attend désormais un feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU
pour être mise sur pied, même si elle ne se fait pas sous drapeau onusien.
Les négociations
sur le mandat ont commencé début septembre entre les membres du Conseil, mais
elles sont difficiles, selon des sources diplomatiques.
Ces derniers mois,
plusieurs pays s'étaient montrés sceptiques sur l'opportunité d'une force,
notamment la Chine, qui dispose d'un droit de veto et qui a insisté sur le
besoin plutôt de juguler le trafic d'armes, croissant, depuis la Floride vers
Haïti.
SOURCE :
Ce 20 septembre, "jour de Dessalines", est congé en Haïti
Wilner Bossou
Ce mercredi 20
septembre qui ramène le 265e anniversaire de Jean Jacques
Dessalines est proclamé jour férié en l’honneur du père fondateur de la patrie
haïtienne.
En vertu de
l’arrêté du 17 septembre 2020, la journée du 20 septembre est décrété
« Jour de Dessalines ». Par conséquent, « l’administration
publiques, les écoles, le commerce et l'industrie chômeront le mercredi 20
septembre 2023 », a rappelé, lundi le secrétariat de la Primature dans un
communiqué.
Il faut souligner
que cette décision de célébrer l’anniversaire de l’Empereur et faire du 20
septembre une date chômée, a été prise par l’ancien président Jovenel Moïse par
arrêté présidentiel.
Aussi, faut-il
ajouter que le 17 octobre, date de la mort de Jean Jacques Dessalines, qui
avant l’arrêté du 17 septembre était considérée comme un jour férié n’en est
plus un.
A la découverte du Jardin botanique Emari, sis à Milot
L'ingénieur Elonge Othelot, fondateur et propriétaire du Jardin botanique Emari. Photos: Jaury Georges Jean-Enard
Après une longue carrière dans la fonction publique en Haïti, l'ingénieur Elonge Othelot se consacre à son bébé, le jardin botanique Emari, situé à Milot. Dans cet article, nous vous invitons à la découverte de cet espace vert et reposant, unique en son genre, localisé dans le département du Nord d'Haïti.
Par Jaury Georges
Peintre dans l'âme, il aime dessiner les paysages et les environnements qui l'entourent. Il commence à dessiner à l'âge de 17 ans. Quelques années plus tard, il s'intéresse aux plantes et à la préservation de l'environnement, né de son amour pour peindre l'environnement. Il a ensuite étudié l'architecture et l'aménagement paysager à la Faculté des Sciences de Port-au-Prince et a terminé ses études en 1978. Après avoir occupé plusieurs postes dans la fonction publique, il a travaillé au ministère de l'agriculture des ressources naturelles et du développement rural (MARNDR) pendant 15 ans, de 1980 à 1995.
Il fut chargé de l'habitat rural puis il dirigea une commission d'entretien des bâtiments ministériels. Il a également été directeur général de l'Aéroport International du Cap-Haïtien et plus tard directeur général de l'Entreprise publique de promotion de logements sociaux (EPPLSS).
Aujourd'hui, il est ingénieur Elonge Othelot. Après une longue carrière dans la fonction publique et en politique, Othelot se consacre à la gestion de son jardin botanique et d'un guest house sur le même terrain. Réparti sur près de cinq carreaux de terre à Lory, le Jardin botanique Emari de Milot abrite certaines des plantes les plus belles et les plus rares du pays.
Othelot s'est installé dans la région en 1997, époque à laquelle il n'a acquis qu'un terrain. Petit à petit, il parvient à racheter aux voisins des parcelles attenantes jusqu'à devenir propriétaire de plusieurs carreaux de terre. En 2013, il avait acheté environ cinq carreaux de terre sur lesquels il allait bientôt commencer à planter pour le Jardin botanique Emari de Milot.
« Enfant, j’ai grandi dans une grande cour », se souvient Othelot. « J’ai donc toujours voulu avoir une grande cour aussi. Mais plus tard, j’ai appris que la cour entière n’appartenait pas à notre famille », dit-il en souriant.
En entrant dans le jardin, vous êtes accueilli et arrêté par le grand et grand palmier du voyageur (Arbres du voyageur). C'est un grand arbre dominant qui ressemble à des feuilles de palmier et de bananier. Connu sous son nom scientifique de ravenala madagascariensis, l’arbre est originaire de Madagascar et n’est même pas un vrai palmier, même s’il y ressemble. Elle appartient à la famille des strelitziacées qui est une plante à fleurs monocotylédones. On l’a surnommé la paume du voyageur car lorsque vous abaissez les gaines, vous trouverez de l’eau. Le palmier du voyageur peut atteindre jusqu’à 100 pieds de haut et ses feuilles s’élargissent dans une direction est-ouest, d’où son
« Ces arbres produisent un pépin de coton d'aspect bleu ivoire, explique Orthelot. Ils mettent environ six mois à pousser et ils ont été parmi les premières plantes que j'ai cultivées ici. »
Au nord du jardin et partout se trouvent l'amandier du Niger (Amandier du Niger en français). Symbole de l'amour et de la virginité selon Wikipédia, ses fleurs apparaissant bien avant les feuilles et chaque rameau est alors entièrement voilée de blanc, évoquant ainsi une robe de mariée. L'amandier produit un fruit sec à maturité et libère un noyau comestible.
Au sud du jardin se trouvent de nombreuses plantes aux couleurs vives et lumineuses. Vous y trouverez le faux oiseau de paradis (heliconia rostrata), une plante tropicale originaire des Amériques aux superbes inflorescences colorées. La plante ressemble à une feuille de bananier, mais elle porte souvent une fleur blanche et bleue. Dans la même zone, vous trouverez le manchot Bromelia. Il est originaire des Amériques, mais aussi très populaire en Jamaïque. La plante a plusieurs utilisations. Elle porte un fruit comestible et utilisé médicalement. Ses feuilles ont également été utilisées pour les fibres et les textiles. Au nord-est du jardin se trouvent la pomme mexicaine et la pomme malaisienne.
L’ensemble du jardin ressemble à un voyage autour du monde compte tenu de la variété de ses plantes. Vous rencontrerez toutes sortes de manguiers, de litchis, de Latania loddigesii et une variété d’agrumes comme la bergamote, une fleur aromatique.
En pointant du doigt un arbre portant des fruits rouges et d’autres jaunes, il met en garde contre la consommation de ces fruits. "S'il n'est pas bien nettoyé, il peut vous tuer", prévient Othelot. Il parlait de l'arbre ackee (Blighia sapida). Une fois cuit, il ressemble à des œufs brouillés mais c'est un fruit.
« C'est aussi le plat national de la Jamaïque », affirme Kimberly Curtis, une touriste visitant le jardin et Haïti pour la première fois. Il y a un petit fil à l'intérieur de chacun d'eux qui, s'il n'est pas retiré, peut entraîner une hypoglycémie et même la mort.
Dans une interview exclusive à Loop Haiti, M. Othelot a partagé que le jardin possède plusieurs arbres rares et extraordinaires comme « le palmier Bismarckia nobilis, connu comme le plus beau palmier au monde. Il y a aussi un baobab juste à l’est de l’entrée principale et un carambolier.
Source : https://haiti.loopnews.com/content/la-decouverte-du-seul-jardin-botanique-du-cap-haitien
vendredi 8 septembre 2023
UN 8 SEPTEMBRE DANS L’HISTOIRE D’HAITI…UN JOUR COMME AUJOURD’HUI
1779: Un contingent de 1750 soldats, dirigés par le compte d'Estaing, débarquent en Georgie à fin d'aider les forces indépendantistes américaines dans leur lutte contre l'Angleterre. Ce contingent inclus un groupe de Chasseurs Volontaires de Couleur, parmi lesquels André Rigaud, Jean-Baptiste Chavannes, Laurent Férou, Louis Jacques Beauvais, et Henry Christophe.
1902: Le corps mutilé et carbonisé de l'Amiral Killick est retrouvé. On lui fit des funérailles grandioses malgré le refus du curé de la ville des Gonaïves de lui donner l'absoute. Ce dernier assimile son geste à un acte de suicide.
2007 : Funérailles du cinéaste haïtien Raphaël Stines, 74 ans, ses cendres avaient été transportées dans la semaine après l’incinération du corps.
2007 : Le gouvernement de la Présidente chilienne, Michelle Bachelet, décline la proposition de l’Organisation des Nations Unies d’intégrer la mission hybride déployée au Darfour (Soudan) au profit de son engagement militaire en Haïti, déclare le ministre chilien de la défense, José Goñi, dont les propos ont été relayés par la station locale Radio Cooperativa.
2007 : Des soldats de la paix jordaniens arrivés au terme de leur mission en Haïti sont rapatriés dans le cadre de la rotation des troupes, informe une dépêche de l’agence officielle jordanienne Petra datée d’Amman.
2007 : Le présumé délinquant sexuel allemand, Lutz Robert Gunther Meyerding, accusé d’avoir exploité à Santo Domingo une quinzaine de jeunes femmes haïtiennes transformées en actrices de vidéos pornographiques vendus sur internet, se rend finalement aux autorités judiciaires dominicaines.
2007 : Léon Jeune, ancien chef de la police haïtienne, est appréhendé par des policiers de la Direction Centrale de la Police Judiciaire sous l'accusation de faux et usage de faux. Il a été auditionné vers 9 heures du matin au parquet par le substitut du commissaire du gouvernement, Manès Jean, avant d’être transféré au Pénitencier national. 2008 : Le Vénézuéla envoie à Port-au-Prince une nouvelle cargaison d’aide humanitaire de 14,5 tonnes d’aliments et de produits à usage personnel, suite au passage de plusieurs ouragans qui ont plongé Haïti dans une situation de catastrophe humanitaire.
2008 : Le secrétaire d’Etat français, chargé de la coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet, arrive à Port-au-Prince, pour exprimer la solidarité de la France à Haïti après les passages successifs des ouragans Gustav, Hanna et IKE qui ont fait de nombreuses victimes et des dégâts matériels considérables.
2009 : L'envoyé spécial adjoint de l'ONU pour Haïti, Paul Farmer rassure les haïtiens que l'ONU ne va pas les laisser tomber et qu'ils doivent rester confiants malgré les difficultés. Dr Farmer qui connait bien le pays pour y avoir déjà travaillé, a donné aussi l'assurance que des efforts seront déployés pour drainer des investissements et pour porter la communauté internationale à honorer les engagements pris envers Haïti, notamment le décaissement des fonds promis.
2009 : Le chef de l'Etat haïtien, René Préval, s’entretient avec des centaines de paysans de la localité de Corporan et Sarasin à Mirebalais dans le cadre d'une campagne de sensibilisation avant la construction d'un barrage hydroélectrique dans la région. Et ce projet de barrage?
2009 : Les autorités de la République dominicaine détiennent le puisant chef de gang d'Amaral Duclona. L’ancien militant pro aristide a été détenu à sa sortie d’un quartier résidentiel à la Romana. Son extradition a été aussitôt réclamée par les autorités françaises qui lui reprochent d'avoir participer à l'enlèvement suivi de l'assassinat en 2005 du consul honoraire de la France Paul Henry Moural. Il sera ensuite extradé vers la France en début d’année 2010 ou il sera jugé en 2014 et condamné à Prison à perpétuité.