Google

lundi 25 septembre 2023

L'immédiat c'est la sécurité », dit la cheffe du BINUH

 

« Pour la représentante du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies en Haïti, María Isabel Salvador, le pays fait face à une « crise multidimensionnelle et à une urgence sécuritaire ». Par Valéry Daudier 22 septembre 2023 | Lecture : 2 min Pour la représentante du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies en Haïti, María Isabel Salvador, le pays fait face à une « crise multidimensionnelle et à une urgence sécuritaire ». « L'immédiat c'est la sécurité. Mais on ne peut pas laisser de côté tout le reste. On doit avancer vite sur la question sécuritaire mais on ne peut s'arrêter de travailler sur la question de la crise politique et socio-économique non plus. C'est pour cela que la situation d'Haïti est complexe », a indiqué la diplomate lors d’une visite au Nouvelliste le mardi 19 septembre 2023. La cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) estime que l’ONU fait de son mieux pour aider à trouver une solution à la crise sécuritaire. « Les agences des Nations unies sont là pour tout ce qui concerne le développement du monde humanitaire, et notre rôle (au sein du BINUH) c’est d’appuyer l’État, le gouvernement. Quand j’utilise ce mot (appuyer), il est parfois mal interprété. Quand on dit appuyer l’État, le gouvernement, c’est dans les efforts qu’ils font pour trouver des solutions », a expliqué Mme Salvador. « Notre rôle est de conseiller, de suggérer des actions. C’est aux Haïtiens de décider. La solution ne sera jamais entre les mains des Nations unies », a soutenu la diplomate. « Moi, je voudrais faire un appel qui va paraître bizarre. La participation sociale est importante dans la résolution de la crise. Ce n’est pas toujours le cas que les hommes politiques transmettent la voix du peuple, il faut le dire. Donc, c'est important que le peuple haïtien soit capable de s'organiser au niveau de mouvements sociaux différents et d'y participer. C'est la façon la plus directe de contribuer à la solution des problèmes », a déclaré la représentante du secrétaire général de l’ONU en Haïti. Sur la question du canal sur la rivière Massacre Par ailleurs, la cheffe du BINUH a récemment exprimé ses inquiétudes au sujet du conflit provoqué par les travaux de construction du canal sur la rivière Massacre qui partage Haïti et la République dominicaine. « J'ai des inquiétudes parce qu'on ne sait pas où ça va passer, comment ça va avancer. En ce sens, la seule chose que je peux faire c'est appeler les différentes parties engagées (le gouvernement, les acteurs) qui sont en train d'avancer dans les travaux d'utiliser le mécanisme de la diplomatie de haut niveau pour résoudre le problème. Je pense que le problème ne va jamais se résoudre avec des attitudes de force », a indiqué la cheffe du BINUH. https://lenouvelliste.com/article/244555/limmediat-cest-la-securite-dit-la-cheffe-du-binuh

Aucun commentaire: