Le ministre a donné quelques
détails sur ses intentions quant au virage d'«efficacité» de l'aide
internationale qu'il a confirmé il y a quelques semaines. La «responsabilité»,
l'«efficacité» et la «vision d'entreprise» évoquées par l'ancien chef de police
passent entre autres par des partenariats avec des sociétés privées ou des
organismes de charité comme la Fondation Bill&Melinda Gates, a-t-il
précisé.
Elle passe aussi par la
sélection attentive de pays qui bénéficieront de la générosité canadienne:
«Nous allons travailler avec des pays qui, certainement, aspirent à la
démocratie, respectent les droits de la personne, l'État de droit en place...»
Les exemples de partenariats
possibles fournis dans un récent rapport de comité parlementaire (où les
conservateurs sont majoritaires) incluent les secteurs de la microfinance, de
l'aide à l'envoi de fonds par les diasporas ou de PPP avec des sociétés
minières pour la formation de la main-d'oeuvre. Ce dernier type de partenariat
fait déjà l'objet de trois projets-pilotes fort controversés à l'ACDI.
Le politicien s'indigne
devant les critiques de ses détracteurs. «Nous ne finançons pas les compagnies
minières. Ç'a été dit et c'est complètement faux», a-t-il précisé. Il a ensuite
lancé: «Nous ne sommes pas une oeuvre de charité. Et s'il y en a qui croient
qu'on l'est, on ne le sera plus à l'avenir.»
De lui-même, Julian Fantino
évoque la possibilité de coupes éventuelles dans certains programmes - sans
donner plus de détail. «Un programme a une date de début et une date de fin,
dit-il. Et si on ne reçoit pas les bons résultats, ou les résultats anticipés,
nous faisons des ajustements.»
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201301/04/01-4608262-nous-ne-sommes-pas-une-oeuvre-de-charite-dit-julian-fantino.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4608248_article_POS2
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