Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 6 août 2012
Haïti – Diaspora : Pour une intégration des Haïtiens vivant à l’étranger
P-au-P, 6 août 2012 [AlterPresse] --- « Oui ! Il faut qu’un jour la diaspora (haïtienne) puisse pouvoir intervenir dans les affaires politiques haïtiennes ».
Cette déclaration a été faite, en France, par le ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Daniel Supplice.
Le ministre, qui a rencontré la plateforme des associations franco-haïtiennes (Pafha), en France le 27 juillet 2012, s’est prononcé en faveur d’une participation de la diaspora haïtienne dans la gestion de l’État, tout en posant des balises.
La diaspora haïtienne, couramment appelée "le onzième département d’Haïti". apporte un souffle important à la vie économique du pays avec les transferts de devises, argumente Supplice.
A ce titre, la diaspora haïtienne a « le droit et la responsabilité de vouloir participer et d’avoir un mot à dire dans les questions de la politique haïtienne ».
Supplice juge également nécessaire de faire un inventaire de la potentialité de cette diaspora, en vue de savoir ce que chaque haïtienne / chaque haïtien - qui évoluent en terre étrangère - peuvent apporter dans le cadre de la reconstruction du pays.
Au cours de la rencontre avec la Pafha, ont été abordés d’autres points, importants pour une meilleure intégration des Haïtiennes et Haïtiens de l’extérieur.
Parmi ces éléments importants, figurent la nécessité pour la diaspora haïtienne de se fédérer, de s’organiser en association pour devenir représentative dans les pays où elle évolue.
Quant à la participation de la diaspora à la vie politique, Daniel Supplice croit que ces Haïtiennes et Haïtiens doivent, au départ, avoir leurs cartes d’identification nationale, s’inscrire sur une liste électorale. Ensuite, il faudra que le système de vote soit mis en place.
L’identification de chaque Haïtienne et de chaque Haïtien, la modification des lois électorales et les moyens pour mettre en œuvre ces initiatives, sont d’autres étapes à franchir, aux yeux de Daniel Supplice. a
Au nom du gouvernement du premier ministre Laurent Lamothe, Supplice a promis de faciliter l’acquisition de passeports haïtiens aux gens de la diaspora, de travailler à une refonte des lois sur l’acquisition de biens en Haïti, en sorte que les femmes et hommes de la diaspora haïtienne puissent acheter, sans problème, des propriétés dans le pays.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13194
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