« L’arrêt de travail est respecté. Rien n’est fait au niveau du palais de justice et rien ne fonctionne, non plus, dans toutes les juridictions du pays » (18 au total dans le pays), souligne Duret.
Appuyés par la fédération des barreaux d’Haïti (Fbh) dans cette démarche, les magistrats (plus de 700 femmes et hommes sur le territoire haïtien) souhaitent que le « pouvoir judiciaire jouisse de son indépendance, confisquée du coté du parlement et de l’exécutif », explique Duret.
« Nous attendons que les juges [du Cspj] prêtent serment », ajoute t-il.
Tous les juges de la république recommenceront à travailler normalement à partir de mardi 17 avril 2012, toujours selon le porte parole de l’Anamah.
Cette grève est surtout « un avertissement », précise l’Anamah qui compte poursuivre graduellement le mouvement de revendications en vue de la mise en place effective du conseil supérieur du pouvoir judiciaire.
Une rencontre devrait avoir lieu, au cours de cette semaine (15 au 21 avril 2012), entre le chef de l’État Joseph Michel Martelly et l’association des magistrats, mais la date exacte n’est pas encore fixée.
La loi créant le Conseil supérieur de la justice date de 2007.
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