REUTERS/Swoan ParkerPar RFI Après Cuba, Dilma Rousseff s'est rendue mercredi 1er février 2012 en Haïti. La présidente du Brésil a abordé avec son homologue haïtien Michel Martelly, deux dossiers cruciaux pour les relations bilatérales : l’immigration illégale et le retrait progressif des casques bleus brésiliens déployés en Haïti. Sensible aux difficultés rencontrées par Haïti, Dilma Rousseff a annoncé la création d’un visa permanent spécifique pour les Haïtiens.
Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
Dilma Rousseff est venue à Port-au-Prince pour renouveler les accords de coopération avec Haïti dans les domaines de la santé, de l'énergie et de l'agriculture. Mais la présidente brésilienne a surtout fait part de sa préoccupation pour les Haïtiens qui ont immigré illégalement au Brésil et qui vivent aujourd'hui dans des conditions inquiétantes. Tout en renforçant la lutte contre les réseaux de passeurs, le Brésil va favoriser l'obtention de visa pour les familles haïtiennes, comme le confirme la présidente du Brésil.
«A travers ces mesures, le gouvernement brésilien, sensible aux difficultés sociales, économiques et humanitaires auxquelles doit faire face Haïti, a créé une catégorie supplémentaire de visas permanents, exclusifs pour les Haïtiens, dont la concession n'est pas subordonnée à la démonstration, par exemple, d'un contrat d'emploi au Brésil, et ceci pour une durée de cinq ans. Nous pourrons recevoir dans cette catégorie de visa jusqu'à 1 200 familles haïtiennes par an. De la même façon, nous légaliserons les familles qui se trouvent déjà au Brésil».
Dilma Rousseff a également indiqué que le Brésil travaillait au retrait progressif de ses Casques bleus. Aucun calendrier précis n'a encore été établi mais 300 soldats brésiliens devraient prochainement quitter la Minustah à laquelle ils sont intégrés.
http://www.rfi.fr/ameriques/20120202-haiti-dilma-rousseff-visas-immigres-haitiens-Michel-martelly-port-au-prince-bresil
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 2 février 2012
Haïti : Dilma Rousseff promet des visas spécifiques pour les immigrés haïtiens
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