Les autorités municipales des Gonaïves font état d'une augmentation des cas de décès liés à l'épidémie de choléra. Le maire des Gonaïves, Saint Justin Pierre Lus, indique que pour la seule journée du 9 novembre, 31 cadavres ont été inhumés. Selon l'édile de la cité de l'indépendance l'épidémie a touché pratiquement tous les quartiers. Des corps visiblement déshydratés ont été récupérés dans les rues de Jubilé, Raboteau, K soleil, lot bo Kanal, Trou sab, Bigo etc. Au cours des 5 derniers jours les services municipaux ont récupéré une cinquantaine de cadavres dans les rues. Le maire est préoccupé par cette situation et sollicite une plus grande attention des autorités sanitaires. Il déplore également la passivité des médecins et le manque de personnel dans les hôpitaux.
Dans le même temps, le maire fait état de l'insuffisance de stock de chlore. Les autorités sanitaires recommandent le traitement au chlore des cadavres avant l'inhumation.
Les citoyens sont également inquiets face à la flambée de l'épidémie du choléra. Une centaine de personnes ont manifesté dans les rues des Gonaïves hier afin de réclamer une meilleure réponse face à l'épidémie. Les manifestants ont dénoncé le laxisme des autorités. Ils estiment que les élections doivent être reportées si l'épidémie n'est pas contrôlée.
Non loin des Gonaïves, à Gros Morne, les autorités municipales sont également inquiètes. Le maire de Gros Morne, Wilner Beaugé, lance un SOS en faveur de l'hôpital Alma mater, privé de matériels sanitaires.
Au cours de la journée du 9 novembre 6 personnes atteintes de choléra sont décédées. Le bilan partiel de l'épidémie dans cette ville est de 19 morts et plus de 600 hospitalisations.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18432
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 10 novembre 2010
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